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| Rancoeur mortelle - Ezio & Rodolphus | |
| Auteur | Message |
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Rodolphus I. Lestrange Ordre de Merlin Messages : 267
| Sujet: Rancoeur mortelle - Ezio & Rodolphus Lun 17 Juil - 2:32 | |
| Une soirée de plus à attendre que le temps passe dans cet appartement que tu squattes dans l'allée des embrumes, ne sortant que pour quelques obligations à savoir trouver des potions de sommeil et de repos ou alors simplement pour trouver de quoi manger, car il faut bien que tu te nourrisses et tu ne peux pas simplement toujours appeler l'Ordre à la rescousse, surtout car ils ne savent pas tous qui tu es au sein de l'ordre de Merlin et tu ne peux pas tout leur dire. Enfin, ils ont tous une famille et tu dois rester en retrait car tu leur ferais prendre des risques, les aurors en ont après toi et tu dois te montrer plus discret que jamais de crainte qu'on ne te tombe dessus. Tu sais très bien où tu pourrais finir, tu n'es ni idiot ni naïf. Mais ce soir tu tournes vraiment en rond et étant donné que tu ne dois pas te faire repérer dans ton lieu de camping sauvage, tu ne peux pas allumer de feu ni de Lumos pour t'éclairer et t'occuper. Alors, après avoir enfilé sur ta tête une cape noire pour te cacher comme le font tous les sorciers qui se promènent dans l'allée, tu sors de l'immeuble désaffecté et en ruine depuis la guerre. D'après les rumeurs Voldemort venait ici pour torturer ses cibles et se cacher, en réalité cet endroit a simplement été abandonné après un incendie et parce que le quartier craint de plus en plus. Qui voudrait vivre en face de Barjow & Beurk, franchement ?
Après quelques pas dans l'allée tu viens emprunter les ruelles que tu commences à connaître par cœur pour les avoir traversées plusieurs fois ces derniers mois. Tu ne devras pas tarder à bouger de ta cachette, au risque qu'on te retrouve bientôt ou que quelqu'un te reconnaisse ainsi c'est peut-être ta dernière soirée ici, autant être plus prudent encore car ça fait déjà quelques jours que tu te balades ici et que tu fais tes achats et surtout tes larcins dans le dos de tout le monde. Et tu sais mieux que personne, que les sorciers ont les yeux partout. La soirée est tranquille, nous sommes en semaine donc il n'y a pas âme qui vive dans la rue et en voyant la place de la lune dans le ciel, tu devines qu'il est déjà assez tard ce qui explique que tu ne croises personne. Enfin, la rentrée a envoyée les étudiants loin de chez eux, de fait tu ne risques pas de tomber sur un ou deux fêtards qui rentrent tardivement chez eux.
Soudainement tu t'arrêtes proche d'une fontaine qui ne coule pus d'eau depuis longtemps, elle a été vidée comme si le quartier lui même et l'aura sombre qui rode ici, avait ôté toute eau potable de ce qui devait être un lieu agréable pour s'arrêter et jouer à la surface de l'eau ou jeter une pièce en faisant un vœu. Pas de vœu ce soir, il y a bien longtemps que tu as cessé de croire à cela mais ça ne t'empêche pas de lever les yeux vers le ciel pour observer les étoiles qui dansent dans le ciel et illuminent la nuit comme des milliers de diamants. La soirée est belle, ça ajoute un peu de baume à ton cœur avant que tu ne finisses par baisser les yeux quand tu as l'impression que tu n'es plus seul. Illusion d'un esprit trop souvent tout seul ces derniers temps ? Tu ne vois rien alors tu t'offres le luxe un peu fou de baisser ta capuche pour dévoiler ton visage fatigué aux cernes grises qui témoignent de ton manque de sommeil. Erreur de débutant, tu devrais te souvenir qu'il y a toujours quelqu'un qui rôde même dans l'allée des embrumes. |
| | | Ezio Grimaldi Water & Oubliator Messages : 31
| Sujet: Re: Rancoeur mortelle - Ezio & Rodolphus Dim 22 Oct - 16:00 | |
| Il ne sait pas trop ce qu’il fait concrètement ici. L’allée des embrumes n’est pas un endroit fréquentable. Ça, c’est quelque chose d’ancré dans la mémoire de chaque sorcier qui se respecte. Nul n’ignore que ces recoins sombres sont le repère et les cachettes idéales de nombre de criminels – certains, dit-on, sont particulièrement recherchés par les autorités. Ezio est bien placé pour le savoir : il a participé à quelques arrestations dans les environs en tant qu’auror. Des mages noirs, des sympathisants de Voldemort… des crapules de la pire espèce qu’il ne regrette absolument pas d’avoir, en partie, envoyé derrière les barreaux. Pour eux, la sentence est souvent la même. La question de savoir quoi en faire ne se pose jamais très longtemps pour les magistrats, dans ces cas-là. Ils finissent généralement tous à Azkaban où ils purgent une peine à perpétuité – avec pour seule compagnie quotidienne celle des détraqueurs. Pour l’italien, c’est un sort mérité. On ne peut pas frayer avec les ténèbres sans en subir un jour les conséquences. Même lui garde à l’esprit qu’il devra sûrement un jour payer sa dette pour ce qu’il a fait par le passé – il ne suffit que d’une seule fois, après tout.
Mais en cet instant, il vaut mieux ne pas trop y songer. Seul, dans l’allée la plus mal famée du Londres sorcier, il vaut mieux avoir tous les sens en alerte. Même si c’est en plein milieu de la semaine et que les âmes errantes sont donc plus rares. Même si c’est le soir – surtout si c’est le soir, à vrai dire. Ezio sait qu’il n’est jamais à l’abri. Il suffit d’un rien – une personne mal intentionnée et tout peut très rapidement déraper. Vêtu d’habits noirs afin de se fondre dans les ombres, une capuche relevée sur la tête, le Grimaldi progresse dans les ruelles. Encore quelques minutes, quelques pas et il va pouvoir rentrer chez lui. Dans son appartement pas bien grand mais nettement suffisant pour le sorcier qui y vit sans compagnie – si ce n’est parfois celle de ses sœurs. C’est avec douceur et tendresse qu’il laisse une partie de son esprit vagabonder vers elles avant que quelque chose n’attire son attention. Un mouvement qu’il perçoit du coin de son œil tandis qu’il passe à proximité d’une fontaine hors d’usage. Une silhouette, encapuchonnée elle aussi. Toutefois, elle ne semble pas encore avoir noté la présence d’Ezio. Peu désireux de se faire remarquer, il prend d’abord le parti de passer discrètement. Et puis, le fou soulève sa capuche, dévoilant son visage à un Ezio qui en écarquille les yeux de surprise. Peut-il seulement partir après avoir reconnu cet homme ? « Les rats sont de sortie et ils prennent un peu trop la confiance, visiblement. », lâche-t-il en direction du hors-la-loi qu’il n’a eu aucun mal à identifier une fois le visage dévoilé – et cela malgré les marques évidentes de fatigue. « Je te pensais plus intelligent que ça... », étonnant qu’il ait pu échapper si longtemps aux aurors s’il fait preuve d’aussi peu de prudence. « … Lestrange. », la main prête à dégainer sa baguette, Ezio n’hésitera pas s’il doit en venir au combat. Ils n’ont jamais réussi à s’entendre avec Rodolphus et son allégeance n’a fait que renforcer cette hostilité de longue date entre les deux sorciers.
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| | | Rodolphus I. Lestrange Ordre de Merlin Messages : 267
| Sujet: Re: Rancoeur mortelle - Ezio & Rodolphus Ven 29 Déc - 4:00 | |
| Tu hésites à demander tout fort si il y a quelqu'un, si tu n'es plus seul mais ce serait idiot car tu doutes de voir sortir quelqu'un de l'ombre pour t'annoncer que oui tu es accompagné mais que c'est amical. Rien ne l'est vraiment ici et à force de te promener dans ces ruelles sombres, dans ce quartier mal fréquenté alors tu sais une chose, quiconque se balade ici cherche soit les problèmes, soit un dealer, soit un criminel recherché pour l'envoyer derrière les barreaux d'Azkaban. Tu préférerais tomber sur les deux premiers mais pas le dernier parce qu'un auror représente toujours une menace, ils sont bien entraînés et ils ont le don pour te tomber dessus le jour où tu n'as pas du tout envie de te battre. Tu en as marre de lever ta baguette pour te défendre, si seulement la moitié se doutait de ce que tu es, de qui tu es vraiment alors ils s'occuperaient de leur nez au lieu de te courir après. Alors tu finis par tourner la tête quand tu vois une silhouette noire, menaçante elle aussi, qui sort de l'ombre et dont la voix ne te dit rien quand elle prononce des mots qui sonnent comme une mise en garde. Bien, ce n'est pas un ami ou alors un ancien mangemort qui pense que tu es un traître ? Il faut se méfier de tout et surtout de ceux qui portaient la marque, plus encore quand le maître est tombé et qu'ils se sont imaginés des traîtres partout, dans les rangs même de celui qui donnait des ordres. Si seulement tu avais pu prendre la fuite avant alors tu n'aurais pas hésité mais on t'a demandé de rester et ton allégeance à l'Ordre est plus grande que tout ce qu'on peut imaginer.
Être comparé à un rat ne te fait pas plaisir mais ça ne te surprend pas, après tout c'est ainsi que parlent ceux qui vivent ici. Ou juste qui s'y promènent, personne ne vient dans l'allée si c'est pour se faire totalement discret. « Je pourrais vous retourner le compliment. Vous êtes assez confiant pour m'accoster ce soir, apparemment. » Et peut-être qu'il ne se doute pas de qui tu es ou au contraire, il le sait assez pour te menacer. Tu ne saurais dire, la seule chose que tu préfères faire c'est glisser ta baguette jusqu'à tes doigts pour pouvoir te défendre en cas d'attaque. Et vu le ton de l'homme, tu te doutes que ça ne va pas se terminer avec un bon thé et des pâquerettes. Apparemment on passe directement au tutoiement et ça te fait froncer les sourcils car soudainement, cette voix éveille quelque chose dans ton esprit quand l'homme se remet à parler. Ca te dit quelque chose mais tu n'es pas capable de savoir qui exactement se cache sous cette voix et il te faut bouger un peu sous les lumières pour apercevoir enfin l'identité de celui qui te parle. « Grimaldi ? Qu'elle bonne surprise ! » Dis-tu en lâchant un rire sans joie à cause du ridicule de l'instant. Grimaldi est un de tes pires ennemis et entre vous, la guerre a été lancée il y a longtemps déjà. Franchement il te fallait tomber sur lui ce soir et pas à un autre moment. La vie est un peu garce parfois, non ? « L'auror bon chic, bon genre, qui se promène en pleine nuit dans l'allée des embrumes. Tu cherches ton beau frère ? Désolé, il n'est pas avec moi ! » Dis-tu en piquant sur ce qui fait mal, à savoir que Avery s'est fait poser la marque il y a longtemps déjà, abandonnant femme et enfant sans même se retourner, pour une cause perdue d'avance. C'est risible. « Tu veux m'arrêter ? T'es au courant que je vais me défendre et sans doute te renvoyer chez toi dans une boite, mh ? Allez rentre retrouver ton môme, ce serait dommage qu'il devienne orphelin seulement parce que tu as trop d'orgueil ! » Nouvelle pique gratuite, tu n'as jamais su te contrôler face au Grimaldi et tu mords avant même qu'il n'attaque. |
| | | Ezio Grimaldi Water & Oubliator Messages : 31
| Sujet: Re: Rancoeur mortelle - Ezio & Rodolphus Jeu 4 Avr - 17:16 | |
| Il n’est pas venu ici depuis longtemps, se passant très bien d’escapades nocturnes dans les allées les plus mal famées de la capitale anglaise. Mais ce soir, il se devait apparemment d’être là, à braver un danger aussi constant qu’angoissant. Si ça n’avait pas été le cas, il ne se serait jamais retrouvé confronté à cet individu. Il serait passé à côté de cette occasion de tenter sa chance, d’essayer d’attraper l’un des pires sorciers que ce monde ait connu durant les dernières décennies. Ezio a l’avantage d’être celui qui surprend alors il se fait discret, émettant le moins de bruit possible. Il se doute que l’autre encapuchonné doit également être en alerte mais il ignore l’emplacement du Grimaldi auquel cas, il aurait déjà fui ou se serait dirigé contre lui. Ezio possède encore l’avantage d’être dans l’ombre, ce qui n’est plus le cas de l’homme qu’il a repéré. Et il attend. Il guette le bon moment pour faire son apparition et peut-être se voir forcé d’en découdre. Il a beau ne plus avoir officiellement le statut d’auror, il en conserve malgré tout les habitudes, les réflexes et l’envie d’emmener devant la justice ceux qui le méritent – et personne n’est plus à sa place devant un juge qu’un mangemort, selon l’italien. Et puis, le mystérieux inconnu retire sa capuche, laissant son visage visible à la lumière ténue de quelques lampadaires mal entretenus. En le reconnaissant, Ezio hausse les sourcils de surprise. Dire qu’il vient de « tirer le gros lot » est sans doute encore bien en-dessous de la réalité. Arrêter cet homme serait pour lui bien plus qu’un acte citoyen. Ce serait une réelle satisfaction personnelle que de voir le tristement célèbre Rodolphus Lestrange mené devant la justice par ses propres soins.
Enorgueilli face à celui qu’il vient de dénicher, le Grimaldi laisse derrière lui sa stratégie d’effet de surprise, sortant à son tour de l’ombre pour signifier sa présence. Il lance une mise en garde, saupoudrée d’une insulte qu’il est incapable de retenir – se doutant que la comparaison n’est guère plaisante mais il n’a de toute façon pas l’intention d’être aimable avec l’ancien partisan du Lord. « J’ai la confiance et bien plus encore. », rétorque Ezio, pas tout à fait certain que l’ancien Serpentard l’ait reconnu pour le moment. Quoi qu’il en soit, ça n’empêche pas une tension palpable de se créer entre les deux hommes. Il ne manquerait qu’un signe, une légère impulsion d’un côté ou de l’autre pour que l’atmosphère s’embrase et qu’ils se jettent au cou de l’autre. Ezio est capable de faire en sorte de ne pas attaquer le premier, c’est quelque chose qu’il a retenu de ses formations et qu’il sait mettre en pratique. Toutefois, ne pas avoir l’intention de porter le premier coup ne signifie pas qu’il ne tient pas à se montrer menaçant. Portant doucement ses doigts à sa baguette, il se tient prêt à en faire usage au moindre signe d’hostilité de la part de son interlocuteur. Prenant aussi le risque de dévoiler également son visage, n’ayant rien d’autre à perdre, Ezio suit les mouvements du Lestrange du regard. Quand enfin il prononce son nom, une grimace vient étirer les traits du sang-mêlé. Il n’est pas stupide : Rodolphus se moque de lui et son rire plat en est une preuve accablante. Au moins n’aura-t-il pas à encaisser de ne pas être reconnu. Parce que ça aurait pu être ainsi. Ils ne se sont jamais côtoyés en-dehors de la seule année d’Ezio à Poudlard et même dans ce cadre, ils ne se supportaient pas. Les inclinaisons puristes du Lestrange n’ont jamais été apprécié par l’expatrié. « Qu’est-ce que ça peut te faire que je traîne ici ? Nous sommes dans un pays libre, aux dernières nouvelles. La preuve : il laisse même des types comme toi encore en liberté. Et je me doute qu’il est pas là. Il est pas encore assez crétin pour traîner avec toi. », il essaye de le déstabiliser, c’est une évidence. Et cette pique aurait pu fonctionner… si Ezio n’avait pas récemment croisé Rayleigh – ayant par là même l’occasion de plus ou moins discuter. « J’espère bien que tu vas te défendre. Quel intérêt d’arrêter l’un des mangemorts les plus recherchés si celui ne prend même pas la peine de se débattre ? Toi par contre, tu devrais pas me prendre de haut. », Ezio n’a pas l’intention de finir dans une boîte à cause de ce sorcier. « Presque trente ans et déjà sénile. J’ai pas de môme qui risque de finir orphelin alors tu vois, je peux me consacrer à toi. Chanceux, pas vrai ? », il considère bien Eros comme un fils mais le garçon est son neveu et il a sa mère avec lui. Du reste, Ezio n’a pas perdu sa hargne face au Lestrange. Cet homme a toujours su faire ressortir la facette agressive d’Ezio par sa simple présence.
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| | | Rodolphus I. Lestrange Ordre de Merlin Messages : 267
| Sujet: Re: Rancoeur mortelle - Ezio & Rodolphus Mar 28 Mai - 2:04 | |
| Tu attends, les sens en alerte et l'esprit assez éveillé pour savoir qu'en quelques secondes ça peut mal finir, mal partir pour celui qui te guette dans l'ombre. Tu n'es pas seul ça ne fait aucun doute, cependant tu ne saurais dire si la personne qui te suit aura assez de courage pour s'en prendre à toi ou si elle préférera appeler des renforts, comme ils le font toujours quand un mangemort ou ancien partisan du Lord, se trouve dans les parages. Car ils savent de quoi vous êtes capables, la magie noire n'a plus aucun secret pour vous et tu sais user des pires sortilèges pour te sortir des situations terribles où tu te places. Qu'importe si tu dois assommer ou torturer pour t'en sortir, parce que ta liberté vaut beaucoup et si tu te retiens de tuer parce que tu n'es pas fier de l'avoir fait pour Voldemort et que c’est une chose que tu détestes, il n'empêche que tu ne culpabilises pas de causer quelques blessures si ça te permet de t'en sortir. Quand finalement ton guetteur sort de l'ombre tu te sens sourire malgré le fait que tu as devant un agent du ministère et surtout, pas le moins doué en plus de ça. Mais qu'importe, tu ne te laisseras pas attraper sans te battre et si pour cela tu dois même transplaner en dernière minute et être traité de lâche alors tant pis, ça ne fera qu'un nouvel adjectif pour gonfler la longue liste qui te qualifie déjà.
Tu te tournes vers celui qui ose se montrer maintenant, baguette en main prêt à envoyer le premier sortilège qui passera dans ton esprit pour te défendre ou pour l'éloigner. La tension est palpable dans l'air, comme avant un orage quand on sent qu'il y a de l'électricité et que la foudre va tomber toute proche, sans être certain de l'endroit où finira l'impact. Tu sens qu'il faudrait un mouvement, une parole, un geste pour qu'il lève le bras et que tu en fasses de même dans une explosion de magie terrible qui illuminerait ce lieu pourtant si sombre. « Hooo mais c'est qu'il sort les crocs ! » Que tu dis non sans rire dans ta barbe, le voyant qui essaye de te piquer et de te vexer mais il t'en faut plus, après avoir été insulté plusieurs fois et rabaissé, ce n'est pas avec ces quelques phrases que ton honneur sera blessé bien au contraire. Tu as dû plusieurs fois oublier que tu en avais, de l'honneur, pour le compte de l'Ordre et malgré ça tu ne regrettes rien. « Parce que tu le crois meilleur que moi ? Il a fait des choses qui te feraient rougir et qui sont impensables pour un auror comme toi. Ou ancien, non ? Je n'écoute que peu les rumeurs... » Un mouvement de la main comme si tu chassais une mouche et voilà que tu regardes autour de vous pour t'assurer qu'il n'y a personne d'autre mais tu n'entends rien, ni de pas dans les ruelles, ni le bruit de quelqu'un approchant. Parce que tu ne voudrais pas qu'on vous voit, tu cherches toujours à rester discret même quand tu fais une mauvaise rencontre.
Et tu préfères être prudent, de sorte à t'assurer qu'il n'appelle pas du renfort en attendant. « Parce que tu penses vraiment avoir le dessus sur un des anciens lieutenants du Lord ? » Tu n'es pas fier de ce titre mais tu sais en user quand il le faut, notamment parce que tu cherches à éviter le conflit. Tu ne veux pas rajouter l'agression d'un agent du ministère, encore une fois, sur la liste que tu as sur le dos. Ce qui t'agace aussi c'est que l'allée va être bien surveillée après cette rencontre, évidemment tu sais que les aurors tournent mais pas énormément ce qui te permet de faire tes achats en paix. Mais après ce soir... Tu vas devoir trouver tes dealers ailleurs. « Pourtant je me souviens que nos espions t'ont souvent vus en compagnie d'un gamin... Peut-être un des enfants de ta sœur, cela dit » Avec l'absence du père parti rejoindre vos rangs, il semblerait que Ezio soit devenu temporairement un père de substitution. Pas que cela soit important, il n'a jamais été vu comme une réelle menace surtout parce que le Lord avait déjà Rayleigh à ses côtés. Concernant le reste, tu n'étais pas espion alors tu te moquais royalement de savoir ce que Ezio Grimaldi faisait de sa vie. Encore aujourd'hui, tu n'y prêtes pas plus d’intérêt, tu voudrais éventuellement pour ce soir t'en aller sans combattre mais tu sais qu'il ne va pas te lâcher. Ce serait trop beau qu'il te laisse tranquille mais connaissant les aurors ou anciens, tu sais qu'on ne leur a pas appris à abandonner leur cible quand ils l'ont dans le nez.
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| | | Ezio Grimaldi Water & Oubliator Messages : 31
| Sujet: Re: Rancoeur mortelle - Ezio & Rodolphus Dim 15 Sep - 16:22 | |
| Non content de se trouver dans un lieu des plus mal famés, Ezio décide de faire face seul à l’un des anciens mangemorts les plus recherchés du Royaume-Uni. Il n’ignore pas que le bon sens aurait dû le convaincre d’appeler des renforts à l’aide mais le temps qu’il arrivent, Rodolphus Lestrange est capable de réussir à se faire la malle. Ça, c’est la raison officielle, celle qu’il donnerait si on lui demandait pourquoi il a agi sans prévenir quelqu’un. La vérité, c’est que son inimitié envers le Lestrange le pousse à considérer la situation comme personnelle et à moins la voir dans son ensemble. Ezio réagit à une pulsion égoïste en dévoilant sa présence, sortant de l’ombre et quittant les avantages tactiques que cela lui conférait. À la faible lueur des vieux lampadaires crasseux, les deux sorciers se font désormais face sans qu’aucun ne lance physiquement les hostilités malgré une tension palpable.
Ezio n’en mène pas large, conscient des capacités du sorcier qui se trouve devant lui. Concentré, l’emprise ferme de sa main sur sa baguette, l’italien se tient prêt à dégainer et à riposter à coups de sortilèges. Un certain nombre de possibilités passent dans sa tête, sachant qu’un affrontement peut se produire à tout moment et qu’il doit être prêt. Une vision que son adversaire semble partager – en témoigne l’atmosphère devenue électrique, comme un calme avant une terrible tempête… il ne faudrait qu’un geste maladroit, une parole un peu trop piquante pour que la foudre ne s’abatte d’un côté comme de l’autre. « Je sais également m’en servir, prends garde à ne pas franchir certaines limites. », tendu comme la corde d’un arc, il ne faudrait en réalité que bien peu de choses pour qu’Ezio lance une réelle offensive. Il tient de ne pas encore avoir craqué qu’à sa formation d’auror qui lui a appris à prendre sur lui et à ne pas réagir systématiquement au quart de tour. Surtout quand la personne face à lui n’attend que ça, qu’un dérapage pour rendre la pareille. « Il était meilleur que toi. À une époque, il l’était. », aujourd’hui, il n’en est plus si certain mais c’est encore difficile d’admettre que, peut-être, il ne connaît pas Rayleigh aussi bien qu’il le pensait. « Et il sera puni pour ça, tôt ou tard. Comme toi, comme tous ceux qui ont suivi de près ou de loin le Seigneur de Ténèbres en pensant intelligent de tuer et torturer en son nom. », qu’il l’ait fait de son plein gré avec conviction ou qu’il ait été forcé de le faire… Ray devra en assumer les conséquences. Actuellement, c’est la seule certitude que le Grimaldi peut avoir au sujet de son ancien frère d’armes. « Pense ce que tu veux de ma situation, ça m’est bien égal. », parce que la situation d’Ezio ne concerne en rien Rodolphus, il n’a pas l’intention de lui donner des détails. Il doute que cela intéresse réellement le sang-pur, de toute façon.
« Et pourquoi pas ? T’as pas pu empêcher ton maître de se faire tuer, après tout. T’étais peut-être pas un si bon lieutenant que ça. », il hausse les épaules, n’hésitant pas à remettre en cause les capacités de Rodolphus tout en ayant conscience qu’il est loin de faire face à un mauvais sorcier. En revanche, si Lestrange le sous-estime, il se peut que ce soit à ses risques et périls. Ezio est un bon duelliste, qui sait user des sorts aux moments opportuns. Il n’est pas non plus devenu auror par hasard et ce n’est pas un manque de capacités qui l’a poussé à changer de branche. D’un autre côté, cela peut être un avantage : il est plus facile de surprendre son ennemi quand celui-ci nous pense faible. Et si Ezio encaisse les menaces de mort, les paroles qui touchent directement à sa famille le font tilter. Qu’on s’en prenne à lui, c’est une chose, qu’on implique ses proches, c’en est une autre. Et s’il répond d’abord sur un ton sarcastique et plutôt évasif, la réponse suivante du mangemort le tend un peu plus. « Des espions particuliers, quelle chance ! Je vous fais peur au point que vous vous soyez sentis obligé de m’en attribuer ? », pas que ça importe, en réalité. Il vit seul, la plupart du temps alors ce dispositif ne met que très peu de monde en danger ; hormis lui… et ses sœurs et enfants, évidemment. Ce qui l’invite tout de même à ne pas prendre cette information à la légère. « Écoute-moi bien, Lestrange… si toi ou un de tes petits copains touchez à mes sœurs ou à un des enfants, il n’y aura pas de passage devant un tribunal pour vous. J’espère que je me fais bien comprendre. », il espère ne pas avoir à en arriver là… mais s’il doit tuer pour protéger sa famille, il est prêt à le faire.
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| Sujet: Re: Rancoeur mortelle - Ezio & Rodolphus | |
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