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 Assis au sommet. - Percival & Hannibal

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Hannibal C. Barjow
Hannibal C. Barjow
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MessageSujet: Assis au sommet. - Percival & Hannibal   Assis au sommet. - Percival & Hannibal EmptyVen 22 Sep - 15:01


Assis au sommet.
@Percival E. Gaunt  
Quand tu relèves la tête, c'est pour laisser une grimace de douleur traverser ton visage grave. Voilà des heures que tu travailles sans voir passer le temps, lisant des ouvrages anciens et cherchant à déchiffrer des symboles que tu n'as encore jamais vu malgré toutes ces années à lire, chercher, traduire et surtout à découvrir des merveilles du monde magique. Voilà ce que tu adores dans ton métier, il y a encore des choses qui peuvent te surprendre et même si parfois ça ne mène à rien, souvent c'est révélateur d'un mode de pensée ou d'une nouvelle façon de communiquer que l'on avait oublié depuis le temps. Alors certes certain ouvrage ne servent à rien et sont plutôt le reflet d'un esprit dérangé, il y a une année de ça tu as passé des mois à chercher à traduire un petit carnet de potions mais tu as fini par te rendre à l'évidence quand, en retrouvant des anciens écrits du même sorcier potioniste, tu t'es rendu compte que son esprit était dérangé car il écrivait des lettres sans chercher à ce que cela veuille dire quelque chose. Ou alors seulement pour lui et dans ce cas là tu n'es pas devin, tu ne peux pas faire des miracles et comprendre ce qui est incompréhensible. Ainsi tu as abandonné, c'est un de tes rares échecs et tu luttes souvent pour ne pas y retourner car tu as quand même un gros côté acharné et tu aimes aller au bout quand tu commences quelque chose. Sauf que pour aujourd'hui tu as passé des heures penché sur une lumière artificielle à déchiffrer des codes presque effacés et tu dois avouer que tes yeux souffrent alors, pour éviter de finir avec des lunettes, tu te met un petit peu de potion faites par tes soins sur les yeux et tu pars te préparer. C'est que tu as un rendez-vous et si il a une chose que tu détestes plus encore que le fait de ne pas aller au bout des choses, c'est justement d'être en retard. C'est un peu la clé de ton succès, cette ponctualité qui te rend si efficace dans la Confrérie. Car tu ne manques jamais une cible et plus encore, tu exécutes tes ordres toujours pile à l'heure et au jour donné.

Une heure après, frais et douché, tu enfiles un costume noir à la chemise rouge comme tu l’affectionnes souvent puis tu te met en route. Tu es peut-être un peu trop bien habillé pour l'allée des embrumes et surtout à la mode moldue mais après toute une vie dans le monde magique tu dois te rendre à l'évidence, tu n'as pas d'affection particulière pour les robes de sorcier. Ca ne te va pas et tu trouves même que ça jure sur ta silhouette grande et élancée alors, voilà longtemps que tu as adopté ces costumes moldus. Ca ne fait pas l'unanimité et de nombreux sang-purs râlent de te voir habillé ainsi, surtout dans la Confrérie qui prône le respect des traditions mais finalement, la nouvelle génération tel que Rosier ou Mulciber portent aussi ces costumes, preuve qu'ils ont du bon et savent vous mettre en avant n'est-ce pas ? Tu attires quelques regard dans l'allée alors que tu fermes le magasin et que tu quittes les ruelles sombres et mal fréquentées, pourtant tu n'as pas peur. Sans doute parce que tout le monde te connaît ici et personne n'irait t'agresser, ça ne leur traverse même pas l'esprit. Et puis avec la baguette que Sureau, que tu sens lourde contre ton avant bras gauche, prête à lancer des sorts en cas de besoin, tu ne risques rien.

L'endroit où tu dois retrouver Percival est un lieu assez bien fréquenté, ce qui explique que tu portes un costume trois pièce et que tu sois parfaitement coiffé. L'Alexandros attire la bonne société magique mondaine et c'est un endroit de luxe où on ne rentre pas si on ne fait pas bonne impression, si on ne porte pas la tenue adéquate. Et puis quoi de mieux qu'un bon verre ici pour retrouver ton ami et parler de la Confrérie ? C'est la rentrée depuis quelques semaines, vous devez vous mettre d'accord sur les dernières recommandations du maître suprême et sur la voie à suivre pour trouver ceux qui essayent de vous mettre des bâtons dans les roues. Heureusement tu travailles depuis longtemps avec Percival et à chaque fois ça se passe bien, tu es toujours heureux de le retrouver. D'ailleurs en arrivant tu remarques que tu es le premier, il faut dire que tu as un peu d'avance alors tu ne t'en formalises pas et tu demandes une bonne table proche de la fenêtre qui donne sur un parc bien emménagé. Puis tu commande un pur-feu ainsi que quelques amuses-bouches, autant ne pas se priver. Là, avec ton verre dans la main une fois qu'il est arrivé jusqu'à toi, tu t'adosses à ton siège confortable et tu regardes les autres clients. Entre les familles de sang-purs, les jeunes couples et les retraités débordant de pouvoir, cet endroit rassemble toute la bonne société Londonienne. Ca t'arrache un sourire de te dire que la moitié pensent que vous êtes un mythe et l'autre, n'imaginent même pas que le monde magique est en partie dirigé par vous même. Fascinant de voir que la population humaine, qu'elle soit moldue ou magique, ne pense pas une seule seconde au fait qu'elle n'est qu'un pion à la botte de quelqu'un ou de quelque chose de plus grand.
 

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Percival E. Gaunt
Percival E. Gaunt
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MessageSujet: Re: Assis au sommet. - Percival & Hannibal   Assis au sommet. - Percival & Hannibal EmptyVen 1 Déc - 22:30


Assis au sommet.
@Hannibal C. Barjow
Il l’a senti tout en gardant ces sentiments pour lui. Le calme avant la tempête. Il y a eu trop peu d’interventions, trop peu d’appels à l’aide, trop peu de catastrophes à réparer ces derniers mois pour que les choses continuent sur cette lancée. Les événements doivent forcément s’envenimer à un moment ou un autre, c’est ainsi que cela fonctionne. C’est ainsi que cela se produit constamment. Percival sait que le vent tourne et parce qu’il en a conscience et qu’il s’attendait à un drame – sans l’avoir concrètement perçu cette fois-ci, si ce n’est par de curieuses interférences et vibrations dans l’air –, il n’a pas été surpris de savoir que la fête de Samain s’est vue accompagnée de nombreuses complications. L’information parvenue à ses oreilles, il s’est montré réactif en donnant l’ordre de dépêcher des équipes au Chemin de Traverse, à Pré-Au-Lard et sur la Place Divine. Lui-même s’est rendu sur place, notamment au Chemin de Traverse pour constater de sa propre personne – autant que possible – les dégâts causés sur la frontière entre le monde moldu et sorcier. Cet imprévu n’est pas le fait de la Confrérie qui risque d’ailleurs de ne pas apprécier cela et ce que ça peut annoncer. Échangeant avec ses réparateurs mais également avec les oubliators avec lesquels il travaille souvent, Percival tente de récolter un maximum d’informations mais pour le moment, force est de constater que ces dernières restent très maigres. Il finit par effectuer la routine habituelle avant de s’éclipser, non sans avoir l’intention d’en apprendre plus sur ce qui est parvenu à briser la barrière magique entre les deux mondes. Et surtout… pour quels desseins ?

Quelques jours plus tard, il aura peut-être l’occasion d’en apprendre davantage. S’il a fait ses recherches de son côté, d’autres membres de la Confrérie ont pu également faire les leurs. C’était un accident assez important pour qu’ils s’en préoccupent un minimum. Il se prépare, prenant une douche rapide avant de se vêtir d’un jean, de chaussures classiques, d’un t-shirt par-dessus lequel il endosse un sweat-shirt à capuche puis, il enfile un long manteau marron mais élégant. Si le Gaunt sait être tiré à quatre épingles, il estime que ça n’a pas toujours à être le cas. Et puis, il a cette faculté de conserver une certaine élégance même en portant des vêtements des plus classiques. Les smokings, les grands airs, c’est parce qu’on lui a appris à être ainsi et s’il poursuit cette habitude, c’est principalement pour les autres – après tout, lui n’a pas la notion de ce qu’il peut donner dans ces vêtements. L’avantage de ne pas voir le regard que les autres peuvent porter sur nous, c’est qu’il est plus facile de ne pas y accorder d’intérêt.

Pourtant, c’est bien dans un endroit cossu, qui commence à avoir sa petite renommée que Percy a un rendez-vous avec l’un de ses camarades et amis de la Confrérie. L’Alexandros est un restaurant qui se fait de moins en moins accessible aux petites gens et qui accueille les riches mondains du monde sorcier. Néanmoins, même si le Gaunt ne porte pas son plus beau costume trois pièces, il n’a aucune inquiétude sur le fait de passer. Il ferait beau voir qu’on vienne refuser l’entrée à un homme de sa stature. Un homme vient le guider jusqu’à la table où l’attend Hannibal. Il aurait suffi qu’il indique le chemin et Percival se serait débrouillé sans rentrer dans un meuble ou dans des gens mais il sait que cela permet parfois aux gens de se sentir utiles alors il ne relève pas. « Bonsoir, Hannibal. », le salue-t-il en adressant un sourire au Barjow. C’est bien lui, il le reconnaît à cette aura de force, de confiance mélangées à un peu de rudesse qui parviennent jusqu’à ses sens restants. Et puis, les deux hommes travaillent ensemble depuis assez longtemps pour qu’il soit certain de ne pas se tromper lorsqu’il doit l’identifier. Percy s’installe sans attendre, venant doucement poser sa canne contre le rebord de la table – un artifice dont il pourrait se passer mais en plus d’être une coquetterie de sa part, ça l’aide à passer inaperçu au milieu des autres. « Belle soirée pour profiter d’un bon restaurant, n’est-ce pas ? Comment vas-tu ? », une mise en jambe classique avant d’entrer dans les détails de ce qui les intéresse réellement : la Confrérie et leur plan d’action à venir. Amusant, qui plus est, de se dire que les personnes présentes ici ce soir pensent être influentes alors qu’elles ne sont que des pièces d’échec. Des pions que les deux hommes face-à-face sont capables de bouger au gré de leurs besoins.



Dernière édition par Percival E. Gaunt le Mar 9 Avr - 15:02, édité 1 fois
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Hannibal C. Barjow
Hannibal C. Barjow
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MessageSujet: Re: Assis au sommet. - Percival & Hannibal   Assis au sommet. - Percival & Hannibal EmptyVen 29 Déc - 3:19


Assis au sommet.
@Percival E. Gaunt  
Ta main trouve son chemin sur la table à laquelle tu viens de t'installer. D'abord pour te saisir du menu afin de faire ton choix mais aussi pour jouer à taper à un rythme régulier sur le bois de la table. Ce qui peut se traduire par une forme d'impatience est en réalité un geste auquel tu ne fais plus vraiment attention, tu tapotes toujours et souvent sans t'en rendre compte, c'est une habitude que tu as depuis ta plus tendre jeunesse et tu as bien du mal à t'en séparer. Enfin ça agace ceux qui sont autours de toi mais tu ne t'en offusques pas, tu te moques royalement d'être une source de dérangement et si la plupart ne sont pas content alors ils peuvent changer de place voire même quitter totalement le lieu. Et avec ta carrure personne n'ose jamais t'accoster pour te demander d'arrêter ou alors ils se font envoyer sur les roses. Tu n'es pas quelqu'un de désagréable mais tu n'aimes pas te plier à ce qu'on attend de toi, moins encore si c'est demandé d'une manière bien peu aimable. Les convenances de la bonne société ce n'est pas pour toi, les Barjow sont des impurs et si on vous a appris à bien vous comporter et à être bien élevé, il n'empêche que ton paternel t'a aussi enseigné que le monde appartient à la Confrérie et que vous n'avez de compte à rendre qu'à ceux qui vous sont supérieurs, rien d'autre. Et tu ne te prives pas d'appliquer strictement cet enseignement d'ailleurs.

Tu reposes le menu quand Percival Gaunt arrive dans l'Alexandros, non sans sourire de voir sa tenue décontractée et bien peu habituelle venant de lui. Tu es plus souvent à le voir habillé de costume hors de prix comme tu l'es aujourd'hui, qu'à le voir en jean et en pull même si son manteau reste très élégant malgré tout. Et parce que son visage est connu alors le videur n'a même pas pensé une seconde à lui refuser l'entrée, ce qui aurait été tout simplement honteux car un homme comme Percival pourrait racheter cet endroit sans hésiter et en un claquement de doigt. Comme la plupart des grands sang-purs d'ailleurs. « Bonsoir Percival, installe toi. » Dis-tu à celui que tu considère comme un ami depuis le temps que vous collaborez et qui, malgré sa vue absente, ne se trompe jamais quand il faut te reconnaître dans la foule ou dans un restaurant. La preuve si il en faut, que ceux qui perdent un sens ont les autres qui s'intensifient et de fait, ils comblent celui qui manque. Pas entièrement certes car rien ne pourrait remplacer la vue mais assez pour qu'ils ressentent le monde différemment mais pas sans justesse. Il est doué Percival et même si tu te doutes que cela n'a pas été facile, maintenant si on ne sait pas qu'il est malvoyant et sans sa canne alors personne ne peut le deviner.

« Excellente soirée oui, l'hiver n'a pas encore déposé son manteau glacial sur Londres alors nous pouvons jouir d'un repas sans affronter la neige au retour. » Dis-tu avec un sourire, non sans pousser le menu vers ton ami en sachant qu'il le trouvera et que celui-ci est, heureusement d'ailleurs, traduit en braille de sorte qu'il puisse le lire. Lui et tous ceux qui ont le même problème de vue, ce n'est pas si courant mais tu ne peux que féliciter de voir que la société magique prend enfin en compte ceux qui ont des difficultés dans la vie de tous les jours. « Je vais bien comme toujours, la rentrée apporte son lot de nouveaux clients et de livraisons à la boutique. En bref, je me reposerais le jour où je ne serais plus de ce monde et toi alors ? Comment ça se passe au ministère ? » Et surtout dans un poste aussi important que celui qu'occupe Percival. « As-tu des nouveautés concernant le petit débâcle de la soirée de Samaïn ? » Parce que si le sujet est sur toutes les lèvres alors vous seul, dans la Confrérie, pouvez découvrir ce qui se passe réellement. Un privilège que partagent ceux qui sont à la tête d'un groupuscule aussi secret que mystérieux.

Tu finis par appeler le serveur en levant une main jusqu'à ce qu'il te voit. Et parce que vous êtes connus et reconnus ici, il s'empresse de venir prendre vos commandes. Par chance vous connaissez le menu car vous venez assez souvent pour cela, surtout depuis que l'endroit accueille une clientèle plus classe qu'auparavant. « Que dirais-tu d'un apéritif ? Promis je te raccompagne chez toi si tu bois trop. Et oui je te porterais si tu ne marches plus droit. » Dis-tu avec un petit rire, sachant qu'il pourrait très bien te coller un coup de canne si tu venais à trop le chercher.
 

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Percival E. Gaunt
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MessageSujet: Re: Assis au sommet. - Percival & Hannibal   Assis au sommet. - Percival & Hannibal EmptyMar 9 Avr - 17:57


Assis au sommet.
@Hannibal C. Barjow
S’il y a un fait que Percival a bien compris depuis longtemps, c’est qu’il n’y a que très peu de choses qui ne sont pas accessibles à une personne de son rang. Il n’est pas uniquement question de son sang – quoi que cela peut parfois jouer et qu’il en garde une certaine conscience – mais bien de sa place dans une organisation aussi secrète que mystique qui ne saurait rendre de compte à personne d’autre qu’à elle-même. Cette place au sein de la Confrérie lui confère une confiance absolue face à tous types de situations. Alors quand il se présente à l’entrée de l’Alexandros dans une tenue classique dépourvue du moindre smoking, cravate ou nœud papillon, il n’envisage même pas la possibilité qu’on lui refuse l’entrée. Et la personne qui l’accueille le comprend très rapidement, se contentant de lui demander son identité et s’il a une réservation. Percival n’a qu’à donner son prénom et nom tout en précisant qui il vient rejoindre pour avoir un guide personnel – bien qu’il n’en ait guère besoin. Cela reste des attentions dont il sait se délecter. Et puis, en certaines circonstances, c’est un avantage de croire que parce que ses yeux ne voient plus comme autrefois, il s’avère incapable de se guider dans une pièce. Un préjugé qui, dans son cas, est totalement faux. Pourtant, il n’en dit rien, préférant laisser les gens croire qu’il n’est qu’un pauvre aveugle sans défense.

Se laisser guider reste tout de même appréciable, qu’importe que ça ne dure que quelques secondes avant que Percival ne se retrouve devant la table de son collègue et ami. Le videur repart aussitôt, laissant les deux hommes profiter de leurs retrouvailles. Une attitude avisée car il ne vaut mieux pas que des oreilles indiscrètes osent tenter d’écouter ce qu’ils ont à se dire. Pour sa part, Percival salue son comparse avant de s’installer en ayant à peine entendu l’invitation d’Hannibal. Assis, les mains libres et débarrasser de sa canne de luxe, Percival vient joindre ses doigts, les bras allongés sur la table et le dos toujours droit. Une stature imposante, propre et assurée qu’il prend grand soin de toujours afficher, conscient que si lui ne peut voir, les autres grands pontes de la société ne manquent jamais de scruter les actions des autres. Ils auraient pu éviter ça, se retrouver dans un lieu plus intime mais ça aurait été se priver d’un bon restaurant entre amis – et il n’y a pas besoin d’être un sang-pur pour savoir apprécier un bon repas. Hannibal n’en est pas un après tout mais il a acquis des codes typiques de leur monde et a appris à les utiliser correctement. Pour être honnête, Percival préfère parfois la compagnie de personnes comme le Barjow plutôt que celle d’autres personnes que l’on pense plus de son rang. Au moins savent-ils reconnaître les talents de l’autre.

« La neige t’effraierait-elle ? Ça me paraît bien difficile à croire. », rétorque Percy en taquinant son camarade. Il faut au moins admettre qu’il a raison : l’hiver n’en est qu’à ses balbutiements et c’est encore agréable de pouvoir jouir d’un temps raisonnable. Puis, il sent quelque chose glisser vers son côté de la table, devinant qu’il doit sans doute s’agir du menu. Se doutant bien qu’Hannibal ne s’abaisserait pas à lui faire une blague de la sorte – il n’est pas aussi bas que Thadd’ à ce niveau-là, songe Percival, pouffant en son for intérieur –, le Gaunt tâtonne avant de rapidement trouver les quelques pages plastifiées et reliées entre elles. Il l’ouvre et ses doigts viennent parcourir le menu, passant sur des pointillés en relief qui sont alignés de manière à créer des formes différentes et qui confirment ce qu’il pensait : les plats, boissons et autres desserts sont traduits en braille. C’est assez rare pour être souligné – une nouveauté, même dans un lieu aussi huppé – et c’est une attention tout à fait appréciable pour les personnes ayant la même cécité que Percival. Il savoure donc de lire les propositions tout en écoutant la réponse d’Hannibal à sa dernière question. « J’en déduis que tu as dû recevoir quelques derniers artefacts intéressants à la boutique. Tu devrais quand même prendre le temps de dormir et ne pas passer toutes tes nuits à mettre au jour les secrets de tes jouets ; auquel cas, tu ne seras sûrement plus de ce monde plus rapidement que tu ne penses. », ce n’est pas une menace ou quoi que ce soit de la sorte, simplement une constatation. Personne ne peut se targuer d’avoir une très longue expérience de vie sans prendre la peine de dormir un peu. L’expression « se tuer au travail » peut revêtir un sens dramatiquement littéral chez certaines personnes mais Percival n’en est pas moins content de savoir que tout roule pour les affaires de son ami.

Comme le veut la logique, Hannibal vient lui retourner la question, prenant des nouvelles de ce qui se passe au ministère et s’il a des nouvelles informations à apporter concernant les événements catastrophiques ayant eu lieu lors de la soirée de Samain. « Je vais bien aussi mais pour ce qui est du ministère, c’est très agité. Surtout dans les services de terrain comme celui dont j’ai la charge. Les événements de Samain sont encore un mystère mais j’ai exclusivement placé sur cette affaire certaines de mes équipes les plus qualifiées. Elles ont pour ordre de m’informer à la moindre petite découverte, même celle qui semble la plus insignifiante. Je travaille moi-même sur ce dossier après être allé en personne au Chemin de Traverse pour constater les dégâts et recueillir certains témoignages. C’est très étrange que la barrière entre les mondes moldu et sorcier se soit ainsi brisée et ça n’augure rien de bon. », quand Percival emploie le mot « augure », ce n’est pas à prendre à la légère. Il n’a pas eu de vision exploitable mais il sent que tout ceci n’est pas normal et qu’il est impératif qu’ils trouvent l’origine de cette fissure. Pour que tout rentre dans l’ordre et que ces battements d’alerte incessants dans sa tête cessent enfin. Heureusement, il sait pouvoir compter sur ses équipes et sur la Confrérie pour comprendre au plus vite de quoi retournent ces événements et pour appréhender un potentiel adversaire. Toutefois, ce n’est pas parce cela le préoccupe que Percy va s’empêcher de profiter d’une bonne soirée et d’un bon repas. Envie qu’Hannibal semble partager puisqu’il appelle le serveur qui s’empresse de venir noter les commandes en constatant qui sont ses clients. « Je ne serai pas ivre avec un seul verre, très cher. Quoi que l’idée que tu puisses me porter telle une princesse m’amuse beaucoup. Ne me pousse pas à bout, je suis capable de trouver l’anecdote amusante. », laisse-t-il en ricanant. « Cela étant, ce sera volontiers pour un apéritif. Votre meilleur et plus ancien purfeu, s’il vous plaît. », dit-il en adressant sa commande au serveur. C’est souvent ce que prend Percy lorsqu’il s’octroie un apéritif et le personnel le sait. Il apprécie plaisanter avec Hannibal mais que son aîné se méfie : Percival a une canne et il n’hésite pas à s’en servir autrement que pour se repérer !

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Hannibal C. Barjow
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MessageSujet: Re: Assis au sommet. - Percival & Hannibal   Assis au sommet. - Percival & Hannibal EmptySam 27 Avr - 8:04


Assis au sommet.
@Percival E. Gaunt  
Tu souris en coin amusé par sa remarque. « J'ai pourtant le froid en horreur. » Tu n'aimes pas cela, ce froid qui colle à la peau et donne le sentiment que n'importe qu'elle tenue ne pourrait pas aider face à la neige qui tombe et s'accumule. En réalité tu préfères davantage la pluie, parce qu'il y a quelque chose de doux et de chaleureux avec une bonne pluie qui tombe sur la ville, tu aimes l'observer en restant dans ta boutique ou dans la chaleur douce de ta demeure. Mais le froid... Ca doit être parfait avec une personne à son bras, quand on peut choisir de rester au chaud dans un lit tout en câlinant l'être aimé sauf que tu n'as personne à ton bras de fait, pour toi la neige est simplement l'occasion d'affronter des bourrasques glaciales qui font de Londres une horreur absolue. D'ailleurs tu te félicites d'avoir ta boutique à Londres plutôt que sur le Chemin de Traverse Écossais, il neige davantage dans ce pays et tu aurais bien du mal à tenir la cadence. Et puis vu ce que tu vends, tu ne peux te résoudre à tolérer que les élèves deviennent tes clients car ça pourrait attirer l’œil du ministère et justement si il y a une chose que tu ne veux pas, c'est justement que le ministère te remarque toi. Car il se passe des choses dans la boutique qui ne relève d'aucun regard indiscret, au contraire. Tu as beau avoir tes quartiers dans l'allée des embrumes, ta boutique jouit d'une excellente réputation concernant la trouvaille de tous les objets les plus étranges et anciens du monde magique. Ceux qui osent dire qu'on ne trouve que de la magie noire chez toi n'ont simplement pas passé la porte de ton établissement, voilà tout.

Tu laisses à ton ami le temps de découvrir le menu pendant que tu en fais de même, dans un calme tout à fait agréable mais qui ne va pas durer, pas que tu râles car tu aimes discuter et c'est assez rare que vous puissiez vous retrouver avec Percival, pour profiter de chaque seconde pour vous raconter les derniers potins. « Dormir... C'est vrai que c'est une chose agréable dont la pratique m'échappe ces derniers temps. » Dis-tu avec un petit rire dans la voix, alors que tes yeux accrochent deux plats qui auraient tendance à te faire envie. Comme toujours cet endroit, qui a une excellente réputation, renouvelle sa carte et toi tu ne sais plus vraiment quoi choisir. Ce qui te pousse à revenir plusieurs fois pour goûter les créations du chef qui est, tu dois l'avouer, plus que doué dans son domaine. Ce qui explique que les membres de la bonne société et de la Confrérie se retrouvent ici, on ne croise que du beau monde en ces murs. D'abord parce qu'il faut réserver des mois à l'avance mais aussi parce qu'il faut jouir d'un certain statut pour avoir une table. C'est l'avantage d'avoir du pouvoir, toutes les portes de Londres vous sont ouvertes à présent. « Bien cher ami, je vais dormir. Je sais que mon absence te ferait trop de mal et je déplore l'idée de te causer la moindre douleur ! » Nouvelle taquinerie mais qui traduit aussi une vérité, Percival est un ami à présent et entre membre de la Confrérie, vous n'avez qu'une forme d'égalité qui vous permet de vous parler franchement.

Comme tu t'en doutais, rien n'est plus vraiment stable au ministère et voilà que tu le découvres plus sérieusement à travers les mots de ton ami. Tu hoches la tête silencieusement tout en enregistrant dans ton esprit ce qu'il te raconte. Le monde magique est troublé, plus encore depuis la mort de ce sorcier noir. Comme si rien n'était logique, comme si tout parfait dans tous les sens. Voilà une chose que tu ne comprends pas encore, comment une disparition peut s'accompagner de quelques troubles qui sont uniques dans ce monde magique pourtant surveillé. « Comme si la magie était perturbée... Le ressens-tu ? Je veux dire, personnellement. J'ai entendu dire, ce ne sont que des rumeurs bien-sûr mais que certain se sentent comme... Déconnecté de ce monde. Ils luttent mais ils ont l'impression, parfois, d'avoir frôlé quelque chose de grave qui aurait dû mettre fin à leur présence en ce monde. » Tu penses soudainement à quelques clients, tel que Travers ou l'héritier Rosier dont tu es assez proche et qui peine à retrouver le fil de sa vie. Comme si tout parfait dans tous les sens, sans qu'il ne puisse le contrôler. Juste, il subit. « De bonnes augures... Vois-tu quelque chose ? » Il comprendra parfaitement le sens de ta phrase, du fait qu'il évite toujours le pire en voyant ce qui se passe avant tout le monde. Et si il parle des augures, de cet avenir flou que les prêtres antiques interprétaient grâce aux signes des Dieux, c'est sans doute que rien de ce qui se produit n'est pour le moment écrit.

Heureusement le serveur arrive et brise le moment pendant un instant, vous permettant de retrouver à la fois le sourire mais également le goût de la plaisanterie. Tu ris franchement en t'imaginant porter Percival, pas qu'il soit affreusement lourd, mais l'image serait comique pour quiconque vous croiserait. Tu demandes la même chose que lui à savoir un verre de pur-feu ancien, sachant que c'est l’apéritif tout trouvé pour ce genre de soirée. Puis tu commandes avec cela un plateau français pour accompagner votre verre ainsi qu'une carafe d'eau. « Comment va ton fils ? La rentrée se passe bien pour ce jeune homme prometteur ? » Luke Gaunt est sans doute un des éléments les plus prometteurs de son temps, il est jeune, brillant, doué, intelligent et beau garçon, il est impossible que ce jeune homme n'atteigne pas les plus hautes castes de la société en ce monde, parce que le chemin lui est tout tracé. Par son nom, son père, la place qui est la sienne depuis l'instant même de sa naissance.

Et parce que c'est vous, le serveur revient aussitôt avec un plateau comme demandé mais aussi deux verres de pur-feu et la carafe d'eau minérale, qu'il pose tel une ombre avant de disparaître dans la minute. Tu prends ton verre que tu lèves vers Percival. « A nous ! » Et à la Confrérie et ce pouvoir qui est le vôtre, qui vous permet d'observer ce monde en ayant furieusement conscience de ses enjeux.
 

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Gazette du Sorcier
DU 1er NOVEMBRE 1980 AU 31 DECEMBRE 1980
L'équilibre de la magie est en péril. Lors de la Fête de Samain, le 31 Octobre 1980, des évènements étranges sont survenus un peu partout dans le monde magique : des sortilèges ont détruit la Place Divine, le sortilège protégeant le Chemin de Traverse a disparu, laissant les moldus entrer dans le monde magique et un dragon a attaqué Pré-au-Lard.

Pour essayer de comprendre ces évènements, le Ministère de la magie offre la Bourse Greengrass aux sorciers scientifiques désireux de trouver une réponse à ces évènements.

A Poudlard, les élèves ont eut à faire face au premier examen de mi-trimestre : une attaque de créatures, dans le coeur du village de Waterford.

Les élèves méritants ont été récompensés et les redoublants doivent à présent travailler deux fois plus pour rattraper leurs retards.