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 Assis au sommet. - Percival & Hannibal

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Hannibal C. Barjow
Hannibal C. Barjow
Confrerie de Morgane - Capricorne
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MessageSujet: Assis au sommet. - Percival & Hannibal   Assis au sommet. - Percival & Hannibal EmptyVen 22 Sep - 15:01


Assis au sommet.
@Percival E. Gaunt  
Quand tu relèves la tête, c'est pour laisser une grimace de douleur traverser ton visage grave. Voilà des heures que tu travailles sans voir passer le temps, lisant des ouvrages anciens et cherchant à déchiffrer des symboles que tu n'as encore jamais vu malgré toutes ces années à lire, chercher, traduire et surtout à découvrir des merveilles du monde magique. Voilà ce que tu adores dans ton métier, il y a encore des choses qui peuvent te surprendre et même si parfois ça ne mène à rien, souvent c'est révélateur d'un mode de pensée ou d'une nouvelle façon de communiquer que l'on avait oublié depuis le temps. Alors certes certain ouvrage ne servent à rien et sont plutôt le reflet d'un esprit dérangé, il y a une année de ça tu as passé des mois à chercher à traduire un petit carnet de potions mais tu as fini par te rendre à l'évidence quand, en retrouvant des anciens écrits du même sorcier potioniste, tu t'es rendu compte que son esprit était dérangé car il écrivait des lettres sans chercher à ce que cela veuille dire quelque chose. Ou alors seulement pour lui et dans ce cas là tu n'es pas devin, tu ne peux pas faire des miracles et comprendre ce qui est incompréhensible. Ainsi tu as abandonné, c'est un de tes rares échecs et tu luttes souvent pour ne pas y retourner car tu as quand même un gros côté acharné et tu aimes aller au bout quand tu commences quelque chose. Sauf que pour aujourd'hui tu as passé des heures penché sur une lumière artificielle à déchiffrer des codes presque effacés et tu dois avouer que tes yeux souffrent alors, pour éviter de finir avec des lunettes, tu te met un petit peu de potion faites par tes soins sur les yeux et tu pars te préparer. C'est que tu as un rendez-vous et si il a une chose que tu détestes plus encore que le fait de ne pas aller au bout des choses, c'est justement d'être en retard. C'est un peu la clé de ton succès, cette ponctualité qui te rend si efficace dans la Confrérie. Car tu ne manques jamais une cible et plus encore, tu exécutes tes ordres toujours pile à l'heure et au jour donné.

Une heure après, frais et douché, tu enfiles un costume noir à la chemise rouge comme tu l’affectionnes souvent puis tu te met en route. Tu es peut-être un peu trop bien habillé pour l'allée des embrumes et surtout à la mode moldue mais après toute une vie dans le monde magique tu dois te rendre à l'évidence, tu n'as pas d'affection particulière pour les robes de sorcier. Ca ne te va pas et tu trouves même que ça jure sur ta silhouette grande et élancée alors, voilà longtemps que tu as adopté ces costumes moldus. Ca ne fait pas l'unanimité et de nombreux sang-purs râlent de te voir habillé ainsi, surtout dans la Confrérie qui prône le respect des traditions mais finalement, la nouvelle génération tel que Rosier ou Mulciber portent aussi ces costumes, preuve qu'ils ont du bon et savent vous mettre en avant n'est-ce pas ? Tu attires quelques regard dans l'allée alors que tu fermes le magasin et que tu quittes les ruelles sombres et mal fréquentées, pourtant tu n'as pas peur. Sans doute parce que tout le monde te connaît ici et personne n'irait t'agresser, ça ne leur traverse même pas l'esprit. Et puis avec la baguette que Sureau, que tu sens lourde contre ton avant bras gauche, prête à lancer des sorts en cas de besoin, tu ne risques rien.

L'endroit où tu dois retrouver Percival est un lieu assez bien fréquenté, ce qui explique que tu portes un costume trois pièce et que tu sois parfaitement coiffé. L'Alexandros attire la bonne société magique mondaine et c'est un endroit de luxe où on ne rentre pas si on ne fait pas bonne impression, si on ne porte pas la tenue adéquate. Et puis quoi de mieux qu'un bon verre ici pour retrouver ton ami et parler de la Confrérie ? C'est la rentrée depuis quelques semaines, vous devez vous mettre d'accord sur les dernières recommandations du maître suprême et sur la voie à suivre pour trouver ceux qui essayent de vous mettre des bâtons dans les roues. Heureusement tu travailles depuis longtemps avec Percival et à chaque fois ça se passe bien, tu es toujours heureux de le retrouver. D'ailleurs en arrivant tu remarques que tu es le premier, il faut dire que tu as un peu d'avance alors tu ne t'en formalises pas et tu demandes une bonne table proche de la fenêtre qui donne sur un parc bien emménagé. Puis tu commande un pur-feu ainsi que quelques amuses-bouches, autant ne pas se priver. Là, avec ton verre dans la main une fois qu'il est arrivé jusqu'à toi, tu t'adosses à ton siège confortable et tu regardes les autres clients. Entre les familles de sang-purs, les jeunes couples et les retraités débordant de pouvoir, cet endroit rassemble toute la bonne société Londonienne. Ca t'arrache un sourire de te dire que la moitié pensent que vous êtes un mythe et l'autre, n'imaginent même pas que le monde magique est en partie dirigé par vous même. Fascinant de voir que la population humaine, qu'elle soit moldue ou magique, ne pense pas une seule seconde au fait qu'elle n'est qu'un pion à la botte de quelqu'un ou de quelque chose de plus grand.
 

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Percival E. Gaunt
Percival E. Gaunt
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MessageSujet: Re: Assis au sommet. - Percival & Hannibal   Assis au sommet. - Percival & Hannibal EmptyVen 1 Déc - 22:30


Assis au sommet.
@Hannibal C. Barjow
Il l’a senti tout en gardant ces sentiments pour lui. Le calme avant la tempête. Il y a eu trop peu d’interventions, trop peu d’appels à l’aide, trop peu de catastrophes à réparer ces derniers mois pour que les choses continuent sur cette lancée. Les événements doivent forcément s’envenimer à un moment ou un autre, c’est ainsi que cela fonctionne. C’est ainsi que cela se produit constamment. Percival sait que le vent tourne et parce qu’il en a conscience et qu’il s’attendait à un drame – sans l’avoir concrètement perçu cette fois-ci, si ce n’est par de curieuses interférences et vibrations dans l’air –, il n’a pas été surpris de savoir que la fête de Samain s’est vue accompagnée de nombreuses complications. L’information parvenue à ses oreilles, il s’est montré réactif en donnant l’ordre de dépêcher des équipes au Chemin de Traverse, à Pré-Au-Lard et sur la Place Divine. Lui-même s’est rendu sur place, notamment au Chemin de Traverse pour constater de sa propre personne – autant que possible – les dégâts causés sur la frontière entre le monde moldu et sorcier. Cet imprévu n’est pas le fait de la Confrérie qui risque d’ailleurs de ne pas apprécier cela et ce que ça peut annoncer. Échangeant avec ses réparateurs mais également avec les oubliators avec lesquels il travaille souvent, Percival tente de récolter un maximum d’informations mais pour le moment, force est de constater que ces dernières restent très maigres. Il finit par effectuer la routine habituelle avant de s’éclipser, non sans avoir l’intention d’en apprendre plus sur ce qui est parvenu à briser la barrière magique entre les deux mondes. Et surtout… pour quels desseins ?

Quelques jours plus tard, il aura peut-être l’occasion d’en apprendre davantage. S’il a fait ses recherches de son côté, d’autres membres de la Confrérie ont pu également faire les leurs. C’était un accident assez important pour qu’ils s’en préoccupent un minimum. Il se prépare, prenant une douche rapide avant de se vêtir d’un jean, de chaussures classiques, d’un t-shirt par-dessus lequel il endosse un sweat-shirt à capuche puis, il enfile un long manteau marron mais élégant. Si le Gaunt sait être tiré à quatre épingles, il estime que ça n’a pas toujours à être le cas. Et puis, il a cette faculté de conserver une certaine élégance même en portant des vêtements des plus classiques. Les smokings, les grands airs, c’est parce qu’on lui a appris à être ainsi et s’il poursuit cette habitude, c’est principalement pour les autres – après tout, lui n’a pas la notion de ce qu’il peut donner dans ces vêtements. L’avantage de ne pas voir le regard que les autres peuvent porter sur nous, c’est qu’il est plus facile de ne pas y accorder d’intérêt.

Pourtant, c’est bien dans un endroit cossu, qui commence à avoir sa petite renommée que Percy a un rendez-vous avec l’un de ses camarades et amis de la Confrérie. L’Alexandros est un restaurant qui se fait de moins en moins accessible aux petites gens et qui accueille les riches mondains du monde sorcier. Néanmoins, même si le Gaunt ne porte pas son plus beau costume trois pièces, il n’a aucune inquiétude sur le fait de passer. Il ferait beau voir qu’on vienne refuser l’entrée à un homme de sa stature. Un homme vient le guider jusqu’à la table où l’attend Hannibal. Il aurait suffi qu’il indique le chemin et Percival se serait débrouillé sans rentrer dans un meuble ou dans des gens mais il sait que cela permet parfois aux gens de se sentir utiles alors il ne relève pas. « Bonsoir, Hannibal. », le salue-t-il en adressant un sourire au Barjow. C’est bien lui, il le reconnaît à cette aura de force, de confiance mélangées à un peu de rudesse qui parviennent jusqu’à ses sens restants. Et puis, les deux hommes travaillent ensemble depuis assez longtemps pour qu’il soit certain de ne pas se tromper lorsqu’il doit l’identifier. Percy s’installe sans attendre, venant doucement poser sa canne contre le rebord de la table – un artifice dont il pourrait se passer mais en plus d’être une coquetterie de sa part, ça l’aide à passer inaperçu au milieu des autres. « Belle soirée pour profiter d’un bon restaurant, n’est-ce pas ? Comment vas-tu ? », une mise en jambe classique avant d’entrer dans les détails de ce qui les intéresse réellement : la Confrérie et leur plan d’action à venir. Amusant, qui plus est, de se dire que les personnes présentes ici ce soir pensent être influentes alors qu’elles ne sont que des pièces d’échec. Des pions que les deux hommes face-à-face sont capables de bouger au gré de leurs besoins.



Dernière édition par Percival E. Gaunt le Mar 9 Avr - 15:02, édité 1 fois
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Hannibal C. Barjow
Hannibal C. Barjow
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MessageSujet: Re: Assis au sommet. - Percival & Hannibal   Assis au sommet. - Percival & Hannibal EmptyVen 29 Déc - 3:19


Assis au sommet.
@Percival E. Gaunt  
Ta main trouve son chemin sur la table à laquelle tu viens de t'installer. D'abord pour te saisir du menu afin de faire ton choix mais aussi pour jouer à taper à un rythme régulier sur le bois de la table. Ce qui peut se traduire par une forme d'impatience est en réalité un geste auquel tu ne fais plus vraiment attention, tu tapotes toujours et souvent sans t'en rendre compte, c'est une habitude que tu as depuis ta plus tendre jeunesse et tu as bien du mal à t'en séparer. Enfin ça agace ceux qui sont autours de toi mais tu ne t'en offusques pas, tu te moques royalement d'être une source de dérangement et si la plupart ne sont pas content alors ils peuvent changer de place voire même quitter totalement le lieu. Et avec ta carrure personne n'ose jamais t'accoster pour te demander d'arrêter ou alors ils se font envoyer sur les roses. Tu n'es pas quelqu'un de désagréable mais tu n'aimes pas te plier à ce qu'on attend de toi, moins encore si c'est demandé d'une manière bien peu aimable. Les convenances de la bonne société ce n'est pas pour toi, les Barjow sont des impurs et si on vous a appris à bien vous comporter et à être bien élevé, il n'empêche que ton paternel t'a aussi enseigné que le monde appartient à la Confrérie et que vous n'avez de compte à rendre qu'à ceux qui vous sont supérieurs, rien d'autre. Et tu ne te prives pas d'appliquer strictement cet enseignement d'ailleurs.

Tu reposes le menu quand Percival Gaunt arrive dans l'Alexandros, non sans sourire de voir sa tenue décontractée et bien peu habituelle venant de lui. Tu es plus souvent à le voir habillé de costume hors de prix comme tu l'es aujourd'hui, qu'à le voir en jean et en pull même si son manteau reste très élégant malgré tout. Et parce que son visage est connu alors le videur n'a même pas pensé une seconde à lui refuser l'entrée, ce qui aurait été tout simplement honteux car un homme comme Percival pourrait racheter cet endroit sans hésiter et en un claquement de doigt. Comme la plupart des grands sang-purs d'ailleurs. « Bonsoir Percival, installe toi. » Dis-tu à celui que tu considère comme un ami depuis le temps que vous collaborez et qui, malgré sa vue absente, ne se trompe jamais quand il faut te reconnaître dans la foule ou dans un restaurant. La preuve si il en faut, que ceux qui perdent un sens ont les autres qui s'intensifient et de fait, ils comblent celui qui manque. Pas entièrement certes car rien ne pourrait remplacer la vue mais assez pour qu'ils ressentent le monde différemment mais pas sans justesse. Il est doué Percival et même si tu te doutes que cela n'a pas été facile, maintenant si on ne sait pas qu'il est malvoyant et sans sa canne alors personne ne peut le deviner.

« Excellente soirée oui, l'hiver n'a pas encore déposé son manteau glacial sur Londres alors nous pouvons jouir d'un repas sans affronter la neige au retour. » Dis-tu avec un sourire, non sans pousser le menu vers ton ami en sachant qu'il le trouvera et que celui-ci est, heureusement d'ailleurs, traduit en braille de sorte qu'il puisse le lire. Lui et tous ceux qui ont le même problème de vue, ce n'est pas si courant mais tu ne peux que féliciter de voir que la société magique prend enfin en compte ceux qui ont des difficultés dans la vie de tous les jours. « Je vais bien comme toujours, la rentrée apporte son lot de nouveaux clients et de livraisons à la boutique. En bref, je me reposerais le jour où je ne serais plus de ce monde et toi alors ? Comment ça se passe au ministère ? » Et surtout dans un poste aussi important que celui qu'occupe Percival. « As-tu des nouveautés concernant le petit débâcle de la soirée de Samaïn ? » Parce que si le sujet est sur toutes les lèvres alors vous seul, dans la Confrérie, pouvez découvrir ce qui se passe réellement. Un privilège que partagent ceux qui sont à la tête d'un groupuscule aussi secret que mystérieux.

Tu finis par appeler le serveur en levant une main jusqu'à ce qu'il te voit. Et parce que vous êtes connus et reconnus ici, il s'empresse de venir prendre vos commandes. Par chance vous connaissez le menu car vous venez assez souvent pour cela, surtout depuis que l'endroit accueille une clientèle plus classe qu'auparavant. « Que dirais-tu d'un apéritif ? Promis je te raccompagne chez toi si tu bois trop. Et oui je te porterais si tu ne marches plus droit. » Dis-tu avec un petit rire, sachant qu'il pourrait très bien te coller un coup de canne si tu venais à trop le chercher.
 

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Percival E. Gaunt
Percival E. Gaunt
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MessageSujet: Re: Assis au sommet. - Percival & Hannibal   Assis au sommet. - Percival & Hannibal EmptyMar 9 Avr - 17:57


Assis au sommet.
@Hannibal C. Barjow
S’il y a un fait que Percival a bien compris depuis longtemps, c’est qu’il n’y a que très peu de choses qui ne sont pas accessibles à une personne de son rang. Il n’est pas uniquement question de son sang – quoi que cela peut parfois jouer et qu’il en garde une certaine conscience – mais bien de sa place dans une organisation aussi secrète que mystique qui ne saurait rendre de compte à personne d’autre qu’à elle-même. Cette place au sein de la Confrérie lui confère une confiance absolue face à tous types de situations. Alors quand il se présente à l’entrée de l’Alexandros dans une tenue classique dépourvue du moindre smoking, cravate ou nœud papillon, il n’envisage même pas la possibilité qu’on lui refuse l’entrée. Et la personne qui l’accueille le comprend très rapidement, se contentant de lui demander son identité et s’il a une réservation. Percival n’a qu’à donner son prénom et nom tout en précisant qui il vient rejoindre pour avoir un guide personnel – bien qu’il n’en ait guère besoin. Cela reste des attentions dont il sait se délecter. Et puis, en certaines circonstances, c’est un avantage de croire que parce que ses yeux ne voient plus comme autrefois, il s’avère incapable de se guider dans une pièce. Un préjugé qui, dans son cas, est totalement faux. Pourtant, il n’en dit rien, préférant laisser les gens croire qu’il n’est qu’un pauvre aveugle sans défense.

Se laisser guider reste tout de même appréciable, qu’importe que ça ne dure que quelques secondes avant que Percival ne se retrouve devant la table de son collègue et ami. Le videur repart aussitôt, laissant les deux hommes profiter de leurs retrouvailles. Une attitude avisée car il ne vaut mieux pas que des oreilles indiscrètes osent tenter d’écouter ce qu’ils ont à se dire. Pour sa part, Percival salue son comparse avant de s’installer en ayant à peine entendu l’invitation d’Hannibal. Assis, les mains libres et débarrasser de sa canne de luxe, Percival vient joindre ses doigts, les bras allongés sur la table et le dos toujours droit. Une stature imposante, propre et assurée qu’il prend grand soin de toujours afficher, conscient que si lui ne peut voir, les autres grands pontes de la société ne manquent jamais de scruter les actions des autres. Ils auraient pu éviter ça, se retrouver dans un lieu plus intime mais ça aurait été se priver d’un bon restaurant entre amis – et il n’y a pas besoin d’être un sang-pur pour savoir apprécier un bon repas. Hannibal n’en est pas un après tout mais il a acquis des codes typiques de leur monde et a appris à les utiliser correctement. Pour être honnête, Percival préfère parfois la compagnie de personnes comme le Barjow plutôt que celle d’autres personnes que l’on pense plus de son rang. Au moins savent-ils reconnaître les talents de l’autre.

« La neige t’effraierait-elle ? Ça me paraît bien difficile à croire. », rétorque Percy en taquinant son camarade. Il faut au moins admettre qu’il a raison : l’hiver n’en est qu’à ses balbutiements et c’est encore agréable de pouvoir jouir d’un temps raisonnable. Puis, il sent quelque chose glisser vers son côté de la table, devinant qu’il doit sans doute s’agir du menu. Se doutant bien qu’Hannibal ne s’abaisserait pas à lui faire une blague de la sorte – il n’est pas aussi bas que Thadd’ à ce niveau-là, songe Percival, pouffant en son for intérieur –, le Gaunt tâtonne avant de rapidement trouver les quelques pages plastifiées et reliées entre elles. Il l’ouvre et ses doigts viennent parcourir le menu, passant sur des pointillés en relief qui sont alignés de manière à créer des formes différentes et qui confirment ce qu’il pensait : les plats, boissons et autres desserts sont traduits en braille. C’est assez rare pour être souligné – une nouveauté, même dans un lieu aussi huppé – et c’est une attention tout à fait appréciable pour les personnes ayant la même cécité que Percival. Il savoure donc de lire les propositions tout en écoutant la réponse d’Hannibal à sa dernière question. « J’en déduis que tu as dû recevoir quelques derniers artefacts intéressants à la boutique. Tu devrais quand même prendre le temps de dormir et ne pas passer toutes tes nuits à mettre au jour les secrets de tes jouets ; auquel cas, tu ne seras sûrement plus de ce monde plus rapidement que tu ne penses. », ce n’est pas une menace ou quoi que ce soit de la sorte, simplement une constatation. Personne ne peut se targuer d’avoir une très longue expérience de vie sans prendre la peine de dormir un peu. L’expression « se tuer au travail » peut revêtir un sens dramatiquement littéral chez certaines personnes mais Percival n’en est pas moins content de savoir que tout roule pour les affaires de son ami.

Comme le veut la logique, Hannibal vient lui retourner la question, prenant des nouvelles de ce qui se passe au ministère et s’il a des nouvelles informations à apporter concernant les événements catastrophiques ayant eu lieu lors de la soirée de Samain. « Je vais bien aussi mais pour ce qui est du ministère, c’est très agité. Surtout dans les services de terrain comme celui dont j’ai la charge. Les événements de Samain sont encore un mystère mais j’ai exclusivement placé sur cette affaire certaines de mes équipes les plus qualifiées. Elles ont pour ordre de m’informer à la moindre petite découverte, même celle qui semble la plus insignifiante. Je travaille moi-même sur ce dossier après être allé en personne au Chemin de Traverse pour constater les dégâts et recueillir certains témoignages. C’est très étrange que la barrière entre les mondes moldu et sorcier se soit ainsi brisée et ça n’augure rien de bon. », quand Percival emploie le mot « augure », ce n’est pas à prendre à la légère. Il n’a pas eu de vision exploitable mais il sent que tout ceci n’est pas normal et qu’il est impératif qu’ils trouvent l’origine de cette fissure. Pour que tout rentre dans l’ordre et que ces battements d’alerte incessants dans sa tête cessent enfin. Heureusement, il sait pouvoir compter sur ses équipes et sur la Confrérie pour comprendre au plus vite de quoi retournent ces événements et pour appréhender un potentiel adversaire. Toutefois, ce n’est pas parce cela le préoccupe que Percy va s’empêcher de profiter d’une bonne soirée et d’un bon repas. Envie qu’Hannibal semble partager puisqu’il appelle le serveur qui s’empresse de venir noter les commandes en constatant qui sont ses clients. « Je ne serai pas ivre avec un seul verre, très cher. Quoi que l’idée que tu puisses me porter telle une princesse m’amuse beaucoup. Ne me pousse pas à bout, je suis capable de trouver l’anecdote amusante. », laisse-t-il en ricanant. « Cela étant, ce sera volontiers pour un apéritif. Votre meilleur et plus ancien purfeu, s’il vous plaît. », dit-il en adressant sa commande au serveur. C’est souvent ce que prend Percy lorsqu’il s’octroie un apéritif et le personnel le sait. Il apprécie plaisanter avec Hannibal mais que son aîné se méfie : Percival a une canne et il n’hésite pas à s’en servir autrement que pour se repérer !

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Hannibal C. Barjow
Hannibal C. Barjow
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MessageSujet: Re: Assis au sommet. - Percival & Hannibal   Assis au sommet. - Percival & Hannibal EmptySam 27 Avr - 8:04


Assis au sommet.
@Percival E. Gaunt  
Tu souris en coin amusé par sa remarque. « J'ai pourtant le froid en horreur. » Tu n'aimes pas cela, ce froid qui colle à la peau et donne le sentiment que n'importe qu'elle tenue ne pourrait pas aider face à la neige qui tombe et s'accumule. En réalité tu préfères davantage la pluie, parce qu'il y a quelque chose de doux et de chaleureux avec une bonne pluie qui tombe sur la ville, tu aimes l'observer en restant dans ta boutique ou dans la chaleur douce de ta demeure. Mais le froid... Ca doit être parfait avec une personne à son bras, quand on peut choisir de rester au chaud dans un lit tout en câlinant l'être aimé sauf que tu n'as personne à ton bras de fait, pour toi la neige est simplement l'occasion d'affronter des bourrasques glaciales qui font de Londres une horreur absolue. D'ailleurs tu te félicites d'avoir ta boutique à Londres plutôt que sur le Chemin de Traverse Écossais, il neige davantage dans ce pays et tu aurais bien du mal à tenir la cadence. Et puis vu ce que tu vends, tu ne peux te résoudre à tolérer que les élèves deviennent tes clients car ça pourrait attirer l’œil du ministère et justement si il y a une chose que tu ne veux pas, c'est justement que le ministère te remarque toi. Car il se passe des choses dans la boutique qui ne relève d'aucun regard indiscret, au contraire. Tu as beau avoir tes quartiers dans l'allée des embrumes, ta boutique jouit d'une excellente réputation concernant la trouvaille de tous les objets les plus étranges et anciens du monde magique. Ceux qui osent dire qu'on ne trouve que de la magie noire chez toi n'ont simplement pas passé la porte de ton établissement, voilà tout.

Tu laisses à ton ami le temps de découvrir le menu pendant que tu en fais de même, dans un calme tout à fait agréable mais qui ne va pas durer, pas que tu râles car tu aimes discuter et c'est assez rare que vous puissiez vous retrouver avec Percival, pour profiter de chaque seconde pour vous raconter les derniers potins. « Dormir... C'est vrai que c'est une chose agréable dont la pratique m'échappe ces derniers temps. » Dis-tu avec un petit rire dans la voix, alors que tes yeux accrochent deux plats qui auraient tendance à te faire envie. Comme toujours cet endroit, qui a une excellente réputation, renouvelle sa carte et toi tu ne sais plus vraiment quoi choisir. Ce qui te pousse à revenir plusieurs fois pour goûter les créations du chef qui est, tu dois l'avouer, plus que doué dans son domaine. Ce qui explique que les membres de la bonne société et de la Confrérie se retrouvent ici, on ne croise que du beau monde en ces murs. D'abord parce qu'il faut réserver des mois à l'avance mais aussi parce qu'il faut jouir d'un certain statut pour avoir une table. C'est l'avantage d'avoir du pouvoir, toutes les portes de Londres vous sont ouvertes à présent. « Bien cher ami, je vais dormir. Je sais que mon absence te ferait trop de mal et je déplore l'idée de te causer la moindre douleur ! » Nouvelle taquinerie mais qui traduit aussi une vérité, Percival est un ami à présent et entre membre de la Confrérie, vous n'avez qu'une forme d'égalité qui vous permet de vous parler franchement.

Comme tu t'en doutais, rien n'est plus vraiment stable au ministère et voilà que tu le découvres plus sérieusement à travers les mots de ton ami. Tu hoches la tête silencieusement tout en enregistrant dans ton esprit ce qu'il te raconte. Le monde magique est troublé, plus encore depuis la mort de ce sorcier noir. Comme si rien n'était logique, comme si tout parfait dans tous les sens. Voilà une chose que tu ne comprends pas encore, comment une disparition peut s'accompagner de quelques troubles qui sont uniques dans ce monde magique pourtant surveillé. « Comme si la magie était perturbée... Le ressens-tu ? Je veux dire, personnellement. J'ai entendu dire, ce ne sont que des rumeurs bien-sûr mais que certain se sentent comme... Déconnecté de ce monde. Ils luttent mais ils ont l'impression, parfois, d'avoir frôlé quelque chose de grave qui aurait dû mettre fin à leur présence en ce monde. » Tu penses soudainement à quelques clients, tel que Travers ou l'héritier Rosier dont tu es assez proche et qui peine à retrouver le fil de sa vie. Comme si tout parfait dans tous les sens, sans qu'il ne puisse le contrôler. Juste, il subit. « De bonnes augures... Vois-tu quelque chose ? » Il comprendra parfaitement le sens de ta phrase, du fait qu'il évite toujours le pire en voyant ce qui se passe avant tout le monde. Et si il parle des augures, de cet avenir flou que les prêtres antiques interprétaient grâce aux signes des Dieux, c'est sans doute que rien de ce qui se produit n'est pour le moment écrit.

Heureusement le serveur arrive et brise le moment pendant un instant, vous permettant de retrouver à la fois le sourire mais également le goût de la plaisanterie. Tu ris franchement en t'imaginant porter Percival, pas qu'il soit affreusement lourd, mais l'image serait comique pour quiconque vous croiserait. Tu demandes la même chose que lui à savoir un verre de pur-feu ancien, sachant que c'est l’apéritif tout trouvé pour ce genre de soirée. Puis tu commandes avec cela un plateau français pour accompagner votre verre ainsi qu'une carafe d'eau. « Comment va ton fils ? La rentrée se passe bien pour ce jeune homme prometteur ? » Luke Gaunt est sans doute un des éléments les plus prometteurs de son temps, il est jeune, brillant, doué, intelligent et beau garçon, il est impossible que ce jeune homme n'atteigne pas les plus hautes castes de la société en ce monde, parce que le chemin lui est tout tracé. Par son nom, son père, la place qui est la sienne depuis l'instant même de sa naissance.

Et parce que c'est vous, le serveur revient aussitôt avec un plateau comme demandé mais aussi deux verres de pur-feu et la carafe d'eau minérale, qu'il pose tel une ombre avant de disparaître dans la minute. Tu prends ton verre que tu lèves vers Percival. « A nous ! » Et à la Confrérie et ce pouvoir qui est le vôtre, qui vous permet d'observer ce monde en ayant furieusement conscience de ses enjeux.
 

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Percival E. Gaunt
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MessageSujet: Re: Assis au sommet. - Percival & Hannibal   Assis au sommet. - Percival & Hannibal EmptyLun 5 Aoû - 14:25


Assis au sommet.
@Hannibal C. Barjow
« Tu as le froid en horreur et tu vis en Grande-Bretagne ? As-tu déjà songé à un déménagement dans un pays chaud ? », il le taquine mais il le comprend tout à la fois. Percival aussi possède ses limites en matière de météo. À l’inverse d’Hannibal, cependant, ce sont les températures basses qui ont sa préférence tandis que les plus hautes ont tendance à le faire souffrir. Il n’aime pas sentir les rayons du soleil taper trop fort sur sa peau, ni la sueur qui coule dans son dos. La pluie qui tombe, la neige qui craque sous ses pas sont des bruits et des sensations nettement plus agréables à ses oreilles. Peut-être est-ce parce qu’il a toujours vécu en Grande-Bretagne mais il n’imagine pas vivre dans un endroit où les températures oscillent entre 25 et plus de 40 degrés toute l’année. Visiblement, il semble que ce soit davantage le genre d’Hannibal – à moins qu’il ne soit tout de même pas aussi extrême. Mais au fond, qu’importe car en cette période, la neige ne tombe pas encore sur Londres. Il n’est donc pas nécessaire de se demander comment ils vont rentrer à la fin de cette soirée qui ne fait que commencer. Et même s’il se met à pleuvoir, ils verront le moment venu. Aucun des deux sorciers n’est fait en sucre ; qui plus est, ils font partie d’une organisation millénaire et comptent parmi les hautes sphères de celle-ci. Ils ne sauraient donc craindre de n’être qu’un peu mouillé. Surtout quand il y a, avant cela, des affaires infiniment plus urgentes dont ils doivent s’entretenir car si ce dîner est luxueux, Percival n’a pas l’intention d’en profiter sans tenter d’éclaircir quelques points qui le préoccupent – ou au moins, d’en faire un rapport à son ami et collègue afin qu’il puisse lui aussi rester sur le qui-vive.

Une urgence qui ne les empêche pas de prendre le temps de découvrir le menu tout en savourant le silence installé entre eux. Silence relatif, uniquement perturbé par les conversations et les bruits de couverts un peu partout autour d’eux. Même les légers mouvements du bout des doigts de Percival sur les feuilles plastifiées sont à peine audibles. Puis la bulle éclate lorsqu’Hannibal donne de ses nouvelles, parlant de ses derniers objets occultes reçus avec cette habituelle fascination pour ces reliques d’un temps passé. Sauf qu’il en néglige sa santé, ne comptant plus ses heures de travail au détriment de celles qu’il devrait dédier au sommeil – ce que Percy ne manque pas de lui faire remarquer sans prendre le moindre gant. « Conseil d’un ami à un autre : c’est une pratique avec laquelle tu devrais apprendre à renouer. », la taquinerie est palpable dans sa voix, tout comme dans celle du Barjow. Toutefois, elle recèle un fond de vérité que le Gaunt tient tout de même à transmettre. Ses doigts qui bougeaient jusque-là machinalement s’arrêtent sur un plat et une description qui attirent son attention. Il est certain que cette proposition est là pour la première fois et les ingrédients proposés piquent sa curiosité. Il semble que son choix soit fait. « Tu me prends pour quoi ? Un sentimental ? Je pense seulement au côté pratique ! Si tu meurs, on devra chercher un autre Maître pour te remplacer et il ne pourra même pas accomplir son rituel. Imagine la pagaille ! Non puis tu es doué dans ce que tu fais, ça, ce serait dommage de s’en priver. Mais tu as retrouvé le chemin de la raison alors tout va bien ! », il ricane, plaisantant malgré la véracité de certains de ses propos. Ce qu’il refuse de confirmer, en revanche, c’est qu’Hannibal manquerait bien à son entourage. Il le respecte en tant qu’aîné mais également pour ses capacités. Et plus encore que cela, il a pour le Maître des Capricornes l’estime qu’on réserve à quelqu’un qu’on peut appeler son ami. Une place et une amitié qui leur permettent de se trouver à égalité et de se parler sans détour, dans le sérieux ou la taquinerie.

Rapidement, l’heure ne se fait pourtant plus à la fête. Percival fait part des dernières nouvelles fraîches du ministère et des mesures qu’il a décidé de prendre pour son service. Trop récentes pour donner des résultats réels et exploitables, Percy fait confiance à ses équipes pour réaliser l’impossible et lui apporter des réponses dans les plus brefs délais – si ce n’est pas lui qui les obtient à sa manière. Cependant, tout cela ne change pas un fait : le monde magique est de nouveau perturbé ces derniers temps et pas d’une façon qui pourrait plaire au Gaunt. La mort de Lord Voldemort était une promesse d’apaisement des tensions… hélas, il a cette désagréable sensation d’être passé à côté de quelque chose de très important. Il savait que le Lord allait périr, que son entreprise n’aboutirait pas. Cela, il l’avait vu et compris dans ses visions. Mais certains éléments de la suite ne sont pas allés d’eux-mêmes et les conséquences semblent émerger petit à petit. « Certaines de ces très étranges rumeurs me sont parvenues mais je n’en fais pas les frais. Pas personnellement. Mais je perçois les troubles dans la magie, d’une façon assez inédite que je ne comprends pas encore... », loin de s’avouer vaincu pour autant, Percival se sent capable de démêler ces fils. Il lui faut juste un peu de temps pour comprendre ce que tout cela signifie. « C’est bien ce qui m’inquiète. », dit-il en secouant la tête. « Je n’ai, à cette heure, aucune vision concrètement exploitable. Seulement des ressentis, des choses qui se passent dans l’air. Les lignes magiques sont floues, déformées, étirées. Tous comme les chemins qui recèlent encore des milliards de possibles concernant tout ceci. Ce qui nous entoure est en mouvement constant – même, enfin surtout, ce qui est imperceptible à l’humain classique mais cette fois-ci, tout semble aller plus vite. Dégager une prophétie sur les événements à venir, à l’heure actuelle, est une opération délicate. », mais pas impossible. Pas pour lui. Pas pour le Maître de la Vierge qui a voué sa vie à ses prédictions, à les rendre le plus justement possible. Depuis qu’il a éveillé son pouvoir à une autre dimension, Percival n’est pas trompé et il n’a pas l’intention de subir son premier échec aujourd’hui. Pas alors que ça semble plus important et improbable que ce qu’il a connu ces dernières années.

Les pas du serveur s’approchant d’eux viennent troubler ses réflexions, faisant revenir le Gaunt à une réalité plus tangible. Un instant de répit durant lequel Percival taquine une nouvelle fois son ami, assurant qu’il n’aurait rien contre l’idée d’être si ivre qu’Hannibal serait forcé de le porter pour le ramener chez lui. Une image amusante, à laquelle il s’est peut-être déjà livré avec Thaddeus tout en étant trop amoché pour s’en souvenir avec certitude. Puis, il commande un de leurs plus vieux purfeu, préférant attendre d’être certain que son compagnon du soir ait définitivement choisi son plat avant de passer commande pour le repas. Pour l’apéritif, ce sera donc deux purfeu et, à l’initiative du Barjow, un plateau français en accompagnement et une carafe d’eau – rien de bien surprenant, en ce qui les concerne. La suite, en revanche, surprend un peu plus Percival qui ne s’attendait pas à des questions sur son fils. « Il va très bien. Pour ce que j’en sais, sa rentrée s’est passée comme les précédentes : sans accroc et avec la satisfaction de retrouver ses amis. », même s’il aurait aimé que Luke fasse un peu moins le pitre et se montre un peu plus sérieux, notamment sur les responsabilités et le chemin à suivre qui va arriver plus vite que prévu. C’est sa dernière année à Poudlard et après cela, il ne pourra plus se cacher derrière ses études au château. « Prometteur, certainement. », irrévérencieux et irresponsable, parfois, également. « Sa mère serait fière de lui. », il ne sait pas pourquoi il prononce ces mots – seulement qu’ils sont factuels et qu’il est désormais trop tard pour les ravaler. Sans doute est-ce aussi en lien avec l’ombre d’un sourire qui s’esquisse une fraction de seconde sur le visage de Percival. Bien sûr que Luke a toutes les qualités requises pour être un grand homme ; si seulement, parfois, il savait prendre conscience de sa chance pour l’exploiter au mieux et prendre la place qui lui revient dans ce monde. Puis, les pas du serveur reviennent plus rapidement que pour les autres tables, déposant la commande sans plus un mot avant de s’éloigner. Percival tend la main vers l’endroit où il estime avoir entendu son verre se poser pour s’en saisir. Et quand son ami laisse deux mots, Percival lève son verre à son tour. « A nous ! », et à tout ce que ça implique d’autre : la Confrérie, leur pouvoir, leur influence et cette chance unique d’observer le monde comme personne. Percevant ses enjeux, ses mystères et bien plus encore. Toutefois, après avoir bu une gorgée de son purfeu, c’est une question plus terre-à-terre qui se porte à l’esprit du voyant. « N’as-tu jamais songé à avoir des enfants, Hannibal ? »



Dernière édition par Percival E. Gaunt le Lun 11 Nov - 15:48, édité 2 fois
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Hannibal C. Barjow
Hannibal C. Barjow
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MessageSujet: Re: Assis au sommet. - Percival & Hannibal   Assis au sommet. - Percival & Hannibal EmptyVen 30 Aoû - 1:06


Assis au sommet.
@Percival E. Gaunt  
« J'y ai pensé mais ma vie est ici et puis... Je ne peux pas abandonner ma place comme cela. » Dis-tu avec un regard long et appuyé dans sa direction car il va comprendre aussitôt de qui et de quoi tu parles. La Confrérie est ici mais surtout tu es maître, tu ne peux pas partir sans penser aux conséquences concernant ta maison et surtout tu ne peux laisser ta place sans que celle-ci soit prise de force par un des membres et pour le moment il faut être évident, personne ne peut faire ce que tu fais. Tes membres ne sont pas assez prêt même si un jour tu trouveras celui ou celle capable d'agir à ta place et ce jour là tu laisseras le siège du maître à quelqu'un d'autre mais en attendant il te faut assurer ton rôle jusqu'à ne plus être capable de le faire, ce qui ne se produira pas demain d'après ce que tu sais. Et puis surtout tu es né ici, tu as grandi en Angleterre et tu doutes de trouver tes marques ailleurs, au mieux le climat serait plus agréable mais quel intérêt si c'est pour perdre tes amis, ta famille et ton rôle ? Autant subir le froid et la neige au moins ça te donne une bonne raison de râler n'est-ce pas ? « Et puis je te manquerais. » Dis-tu dans un petit rire, d'une déclaration qui n'attend aucune réponse. Tu ne sais pas si les membres et les maîtres s'apprécient assez pour se manquer mais ça te fait toujours rire d'imaginer que votre loyauté est telle qu'elle va au delà de l'obligation de vous suivre mais bien tel une véritable amitié. Tu ne sais pas si tu placerais ta vie entre les mains de Percival mais il est certain que tu te tournerais vers lui pour connaître mieux ton futur.

« Certes, je m'en souviendrais... » Dis-tu en baissant les yeux sur la carte pour la regarder un instant, ton regard accroche le nom d'un plat sans que ton visage cesse de sourire en coin malgré tout. Tu devrais dormir et te reposer mais tu n'es pas habitué, pire encore tu travailles depuis tant de temps à faire de Barjow&Beurk ce lieu incontournable que tu ne sais plus penser à toi et à ton repos. Pourtant tu vas devoir faire un effort, le manque de sommeil creuse les rides et ça c'est une chose que tu as en horreur, l'idée d'être tant marqué déjà t'horripile tant tu prends soin de toi. Ca qui déclenche parfois les rires de tes amis mais ça te donne un succès certain auprès des femmes alors pourquoi cesser ? « C'est ça ! Le côté pratique... Tu mens mal, Percival ! » Et toi tu fais des rimes, ce qui te fait rire suite à la réaction de ton ami. Certes tu es bon maître et doué, discret quand il faut agir et surtout tu ne rates jamais ta cible ce qui justifie qu'on veuille te garder. Il n'empêche que tu sais bien évidemment que si tu n'étais plus dans la Confrérie pour X raisons ta présence manquerait. Car tu as des défauts certes mais concernant la Confrérie tu es intègre. Tu ne veux pas le pouvoir juste par plaisir de l'avoir, tu n'aspires qu'à obéir et tu as conscience de ta place, ce qui n'est pas toujours évident dans un panier de crabes où chacun se bat pour un morceau ou des miettes.

« Des troubles ? De qu'elle sorte ? » Voilà une réponse qui éveille en toi un sentiment étrange et te fait froncer les sourcils alors que tu lèves les yeux vers lui. Tu ne l'as jamais vu parler ainsi, comme si il n'était pas sûr... Et pour faire vaciller Pervical Gaunt et son don tu te doutes bien que la chose ne doit pas être simple alors qu'est ce que ça peut bien vouloir dire ? Tu déglutis pour ravaler le sentiment qui est en toi, celui d'être spectateur d'un monde magique qui change trop vite et qui ne devrait pas être... Comme ça ? Oui c'est le sentiment qui te revient souvent. « Est-ce une chose qui s'est déjà produite ? Ce trouble dans la magie ou ce manque de clairvoyance venant de ceux ayant le 3eme œil ? » Dis-tu en essayant de comprendre ce qu'il t'explique mais si cela doit être clair pour un voyant, pour quelqu'un qui n'a pas conscience de ces lignes et de cette magie troublée justement c'est une chose plus délicate. Tu trouves ça intéressant cependant mais tu crains ce que cela veut dire, notamment des troubles à venir. Le serveur vient briser ce moment et tu es reconnaissant de revenir sur la terre ferme, parce que ton esprit commençait à bouillir de tout ce que tu entends, de ce que tu comprends et surtout quand tu commences à comprendre ce que cela peut impliquer. A savoir, une magie instable et un avenir qui l'est tout autant. Comment pouvez-vous tolérer de ne pas avoir de visu sur le lendemain ? C'est une chose que font les moldus et que tu trouves parfaitement angoissant. « Et le terrain de Quidditch. » Dis-tu avec un regard brillant et un petit sourire, car la passion de l'héritier Gaunt pour ce sport n'est un secret pour personne. Il suffit de le rencontrer une fois pour qu'il dévie sur ce sujet, ce que tu trouves parfaitement adorable sans pour autant en savoir assez car tu ne jouais pas toi même.

« Oui... Je n'en doute pas. » Tu prends sa phrase comme un aveu ou une confidence et tu ne sais pas quoi dire pour rebondir si ce n'est cela, que sa mère serait évidemment fière de lui. Luke est un jeune homme doué, intelligent et qui devrait faire des choses immenses à la hauteur de son talent, tu te doutes qui plus est que Pervical ne le laissera pas se vautrer dans la médiocrité alors tu sais que c'est un jeune homme qu'il faudra suivre dans quelques années car son nom sera sur toutes les lèvres. Et puis c'est un Gaunt, leur magie remonte à si loin et leur talent aussi, qu'il ne peut qu'être exceptionnel. Tu n'es pas puriste, étant sang-mêlé tu serais gonflé de l'être mais il est évident que certaine famille de sang-purs forment des sorciers formidables car ils ont une connaissance, une affinité avec la magie que peu pourront trouver un jour. Pour conclure à ces mots, vous finissez par trinquer et sans attendre tu avales une première gorgée de ton verre de pur-feu avec un soupir d'aise. Puis tu le reposes sans bruit, avant d'écouter ton ami prononcer quelques mots qui t'auraient étouffés si tu avais encore de l'alcool en bouche. « J'aime ta franchise, il est rare qu'on ose me le demander. » Surtout car à ton âge la plupart des gens pensent que tu as eu un problème ou un coeur brisé qui justifie que tu ne sois pas tombé amoureux. « La raison est simple : Je n'ai pas trouvé la bonne. Et qui plus est, je n'ai pas d'affinité avec les enfants... J’apprécie mes neveux et nièces mais ils sont biens chez les autres, vois-tu ? » Autant être franc car c'est ce qu'il attend avec sa question. « Je travaille beaucoup et j'aurais été un père trop absent. Mes deux frères ont des enfants, le nom des Barjow perdurera, c'est tout ce qui importe. Le seul problème vient évidemment de la succession... » Parce qu'il faut un lien avec le maître et son disciple, de sorte à ce que le sacrifice soit assez grand. Tu n'as pas encore ce lien là avec un de tes membres, un jour sans doute cela sera fait mais pour le moment... Tu es leur maître, pas assez proche pour qu'ils te pleurent si tu venais à disparaître. Ou le crois tu, parfois tu peines à réaliser qu'on peut t'apprécier pour autre chose que le pouvoir que tu possèdes. « Et toi, n'as-tu jamais pensé à te remarier pour donner un frère ou une sœur à Luke ? » Les confidences semblent être de mises, autant parler comme deux amis.
 

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Percival E. Gaunt
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MessageSujet: Re: Assis au sommet. - Percival & Hannibal   Assis au sommet. - Percival & Hannibal EmptyMer 20 Nov - 17:05


Assis au sommet.
@Hannibal C. Barjow
« Je comprends cette décision et je ne peux que la saluer. », le Royaume-Uni est leur maison, la terre qui les a vus naître. C’est aussi là que se trouve le siège de leur pouvoir, de la Confrérie dont les Maîtres ne brillent jamais plus ailleurs que lorsqu’ils jouent à domicile – cela malgré la portée et l’influence mondiales de l’organisation. Percival ne s’imaginerait pas vivre ailleurs ; loin de ce qu’il connaît, de ses acquis, de ses forces ainsi que de cette famille dont il porte fièrement l’héritage millénaire. Pour un homme dont l’esprit s’est élevé au-delà des espérances de la grande majorité des mortels, le Gaunt reste attaché à certains de ses privilèges ainsi qu’à la sécurité que sa position lui procure. Il a travaillé pour se hisser à cette place – contrairement à ce qu’il est possible de croire, il ne s’est pas simplement contenté de prendre la suite de son père parce qu’ils ont le même nom. Percy a travaillé dur, suivi les entraînements et les cours très rigoureux de son Maître et paternel… il a douté, également. Et lorsque sa décision a été prise, il a su saisir l’occasion et prendre cette place qu’il ne céderait pour rien au monde. Oui, il ne comprend que trop bien ce que son ami explique par ses simples mots. Ici, ils ont de grandes ambitions et plus encore, les moyens de les réaliser. Que vaut la chaleur d’un petit rayon de soleil, après cela ? « Cesse de dire des inepties pareilles, Hannibal. Tu te ridiculises. », rétorque Percival, manquant de s’étouffer avec le contenu de son propre verre en écoutant l’affirmation de son comparse qui semble prendre un malin plaisir à sortir ce genre de phrase sans prévenir. Peut-être est-ce un peu virulent de répondre avec un tel aplomb à ce qui a finalement l’apparence d’une simple blague lancée à la volée entre deux camarades. Peut-être.

Que la supposée absence d’Hannibal provoque un manque ou non chez le Gaunt n’est de toute façon pas la question. Le sujet porte ici sur des faits et sur la certitude inébranlable que le Barjow va finir par trépasser s’il ne s’accorde pas un temps pour rattraper tout le sommeil qui lui fait défaut. Percival est pragmatique, c’est ce qui le pousse à rappeler à son ami ce conseil plein de sagesse qui consiste à prendre le temps de dormir la nuit car même si ces mots sonne comme une évidence, il est – semble-t-il – nécessaire de rappeler qu’il faut savoir dire stop et se poser. Alors quand Hannibal affirme prendre en compte ce qui est dit pour son bien, Percy hoche la tête, estimant qu’il vient de faire sa part en faisant passer le message et que ce sujet est désormais clos. C’est à Hannibal désormais d’apprendre à lâcher du leste concernant sa boutique et ses antiquités – peut-être qu’un Elfe de Maison pourrait l’y aider ? Sans la présence – même souvent agaçante de Solène –, le Gaunt perdrait parfois la notion même du temps et serait capable d’oublier de se nourrir. Mais Solène est là pour lui apporter des plats – non sans user de sa piquante verve habituelle chaque fois qu’elle doit penser à sa place. Mais après tout, n’est-elle pas là pour ça, pour lui permettre de faire de la place, qu’il puisse se libérer le cerveau des aspects les plus quotidiens de la vie ? « Comment veux-tu que je mente mal alors que mes paroles ne sont que pures vérités ! Je suis un voyant, c’est un code de conduite ! », ment-il lorsqu’il affirme que son ami est doué dans le rôle qui est le sien au sein de la Confrérie ? Ment-il, là encore, quand il affirme à demi-mots qu’aucun sorcier actuellement sous la coupe d’Hannibal n’est capable de prendre sa suite avec la même efficacité, la même ardeur ? Ment-il, une dernière fois, en disant que ce serait une monstrueuse pagaille s’il devait disparaître ? Les deux sorciers connaissent les réponses à ces questions sans même avoir besoin de les poser. Parce qu’ils ont l’un et l’autre conscience qu’être Maître au sein de cette institution millénaire implique d’obtenir certes un grand pouvoir mais également d’avoir la lucidité de le mettre au service de cette Cause à laquelle ils ont choisi de se vouer.

Puis viennent des questionnements plus complexes. Les ressentis de Percival, ce qu’il tente d’exprimer… dans sa manière de voir, tout est limpide – et sans doute que ça le serait aussi pour un camarade ayant le Troisième Œil. Mais il convient de se rappeler qu’Hannibal n’est pas de ceux-là. Dès lors, comment expliquer à un non-initié les rouages de ces pratiques ésotériques d’une manière qu’il peut comprendre ? « Eh bien… pour comprendre, je dois t’expliquer qu’il existe autant de formes de divinations que de voyants différents. Par exemple, certains tirent les cartes, lisent les lignes de la main, comprennent les étoiles, d’autres ont leur esprit qui voyage à travers le temps et l’espace… en ce qui me concerne, mon pouvoir consiste à distinguer le monde dans ce qu’il est de plus pur. Loin des oeillères que les hommes portent confortablement depuis toujours. Représente-toi notre environnement, celui que tu connais, que tu côtoies tous les jours. Imagine-toi les bâtiments, les arbres, les gens… superpose-leur un autre monde dans lequel ils n’ont plus de substance réelle, dans lequel ils ne sont plus qu’une… forme d’aura vaguement vacillante. Et, naviguant entre elles, de fins mais nombreux filaments plus ou moins distincts qui sont présents partout, portés par des vents invisibles. Ils vont, viennent, s’attachent aux auras, s’en défont dans un balai incessant aux couleurs chaudes. C’est comme ça que je perçois l’univers. Par cette matérialisation de l’essence pure de la magie. Celle qui est partout autour de nous et qui m’aide à comprendre ce qui a été, ce qui est et tout ce qui pourrait être. Comme ce qui ne le doit pas. », explique le Maître de la Vierge avant de prendre une pause de quelques secondes pour reprendre son souffle. « Or, depuis quelque temps… je ne distingue plus ces lignes aussi nettement. Leur parcours ne m’apparaît plus si évident. Dans ce qui ressemble à une dimension onirique, certaines s’effacent, clignotent, changent de trajectoire, s’arrêtent subitement… d’autres s’épaississent ou se réduisent plus encore. Entre autres exemples. Voilà, les espèces de troubles que je perçois. », voilà les inquiétudes qui pèsent sur ses épaules. « Non, ça ne s’est jamais produit. Jamais avec une telle intensité, ni un tel désordre. », il fronce les sourcils, semble se perdre de nouveau dans ce plan de l’existence qui n’appartient qu’à lui – seul détenteur de la clé. Puis des pas, lointains qui se font rapidement plus perceptibles… et des mouvements à ses côtés, des bruits d’objets qu’on pose : le serveur qui leur apporte la commande. Et Percival reprend pleinement conscience de qui il a en face et de la teneur de ce qu’il vient de révéler. L’avenir est si incertain qu’il en vient à perturber son don d’une manière inédite. Il a l’habitude que rien ne soit stable dans son univers mais il peut a minima en contrôler les directions, prendre les chemins qu’il estime judicieux pour la Confrérie mais depuis cet incident à Samain, aucun carrefour ne paraît particulièrement engageant.

« Et le terrain de Quidditch. », répète-t-il en grimaçant. Il aurait préféré que Luke se trouve un autre hobby que ce sport de brutes épaisses. Mais une autre image s’impose dans son esprit : celle d’une femme au regard courroucé qui n’aurait sans doute pas apprécié que Percival bride ainsi les envies de leur fils. Olivia aurait inévitablement encouragé Luke dans toutes ses démarches, qu’importe leur tenue ou leur non-sens – même les plus folles. N’était-ce pas déjà ainsi qu’elle se comportait avec Percy à l’époque où elle appartenait encore à ce monde ? Ne l’avait-elle pas suivi les yeux fermés lorsqu’il avait décidé de l’avoir à ses côtés dans la Confrérie ? Elle a tout sacrifié pour lui, jusqu’à sa vie… alors lorsqu’il prononce ces mots sans trop savoir à qui il les adresse réellement, Percival n’a aucun doute sur la véracité de ces derniers et à la réponse d’Hannibal, il ne réagit que par un fébrile haussement des épaules. Luke est son fils, un garçon qu’il poussera sur le chemin qu’il estime juste et bon pour son héritier. Parce qu’il le sait également capable de réaliser des prouesses et qu’il refuse de prendre le risque que son talent se perde. Luke est un Gaunt, il ne dérogera pas à son héritage, à la magie ancienne qui coule en lui et qui fait des sorciers de leur famille des pratiquants particulièrement talentueux. Cette affinité à la magie, cette compréhension aiguë du monde surnaturel qui les entoure est autant leur fardeau que leur bénédiction. Mais il sera temps d’y revenir, plus tard… Percival trinque, buvant quelques gorgées qui chauffent rapidement sa gorge. Songeur – sûrement encore affecté par ses pensées précédentes –, le Gaunt pose une question directe et quelque peu intime à son ami, ne se rendant réellement compte de ce qu’il vient de dire qu’à l’instant où Hannibal salue sa franchise. « J’aime jouer mais je sais aussi mettre les deux pieds dans le plat. », qu’est-ce qu’il risquait au pire ? Qu’Hannibal ne veuille pas répondre à cette question ? Il aurait haussé les épaules et les deux hommes seraient passés à un autre sujet. Mais le Barjow accède à sa requête, lui fournissant quelques informations sur sa vie privée que Percival écoute religieusement. Il hoche la tête, comprenant les raisons qui poussent son aîné à ne pas avoir voulu endosser le rôle de père – se reconnaissant, même, dans certains de ses mots sans pour autant que leur situation ne soit similaire. « Je comprends tes choix. Et puisque ton nom perdure, ça te fait une pression en moins. », pour ce qui est de la survie de la famille. Pour la succession, en revanche… Percival grimace. Ils n’en disent rien de plus mais ils savent bien tous les deux de quoi il est question : la succession d’Hannibal dans la Confrérie. Il n’a aucun héritier désigné, aucun qui soit capable de lui prendre la vie et d’assumer la suite. Et évidemment, le Gaunt ayant posé une question indiscrète, il semble logique qu’il ne puisse à son tour échapper à l’une d’entre elle de la part de son interlocuteur. « Non, jamais. », commence-t-il en haussant les épaules. « Je suis un homme occupé et je l’étais déjà à l’époque. J’ai éduqué mon fils comme j’estimais devoir le faire… mais je n’ai jamais ressenti le besoin de me remarier. Que ce soit pour moi ou pour lui. Mon fils a toujours eu ses cousins et cousines. », il soupire, hausse les épaules avant de poursuivre. « Et moi, j’avais la bonne. Je n’ai pas voulu faire un nouveau mariage après Olivia parce que j’en ai jamais eu le besoin et que quoi qu’il arrive, ce serait peine perdue. », quand l’amour est passé, il faut savoir accepter qu’il ne reviendra pas. Et pour Percival Gaunt, cela fait déjà de nombreuses années que cet état de fait a pris sa place dans son esprit.

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DU 1er JANVIER 1981 AU 15 MARS 1981
La nouvelle année apporte son lot d'espérance pour les sorciers. La première année après la guerre, la première année de paix. Ils sont nombreux à y croire, nombreux à s'y raccrocher pour voir le monde devenir plus beau.

Dans l'ombre cependant, La Confrérie de Morgane et L'Ordre de Merlin renforcent leurs influences sur le monde magique. Un bras de fer qui pourrait bien faire basculer l'équilibre magique qui vient tout juste d'être rétabli.

Quant aux élèves de Poudlard, ils ont su se faire remarquer durant le bal de fin d'année. Nombreux sont les élèves qui ont séduit des sponsors pour avoir un soutien nécessaire dans leurs apprentissages. Avec le second trimestre se sont les compétitions des ligues de Quidditch, de duels et d'autres disciplines qui vont bientôt débuter...