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 Envole-moi ☾☼ Sparks Twins

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Diana Sparks
Diana Sparks
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MessageSujet: Envole-moi ☾☼ Sparks Twins   Envole-moi ☾☼ Sparks Twins EmptyMar 23 Jan - 6:24

Envole-moift. Lucian Sparks



Lucian Sparks était un jeune homme magnifique dans tous les sens du terme. Gentil et sympathique à souhait, il attirait regards et amitiés comme un véritable aimant. D’un regard aussi captivant que l’océan, il savait charmer les foules. D’un simple sourire, il illuminait tout sur son passage, laissant rarement les gens indifférents. Il pouvait autant faire rire que soupirer, un talent naturel qu’il avait d’ailleurs depuis l’enfance. Il portait son nom à merveille, car tout le monde s’entendait pour dire qu’il était un véritable rayon de soleil, ce qui pouvait également laisser présumer qu’à l’instar de l’énorme étoile autour de laquelle gravitait la planète, jamais sa lumière ne perdait en intensité. Pourtant, il arrivait que, par moment, celle-ci décline. Subtilement. Presqu’imperceptiblement. Ces subtils changements, une personne les captait dès qu’ils survenaient : Diana Sparks.

La jumelle avait un rôle précis : elle était gardienne de cette lumière divine et sacrée. Si la flamme se mettait à vaciller, c’est elle qui devait souffler dessus pour la raviver. Jamais elle ne devait la laisser s’éteindre. Ce n’était pas une mince affaire lorsque le jumeau solaire était fier comme un coq, refusant de montrer un quelconque signe de faiblesse. Toutefois, rien n’échappait à l’œil aiguisé et entraînée de la Serpentard. Diana connaissait son frère par cœur, de sorte qu’elle pouvait déceler le moindre indice que son don commençait à lentement reprendre des allures de malédiction. Cet épuisement se manifestait de façon fort subtile : traits un peu plus tirés qu’à l’habitude, sourires ravageurs qui s’évanouissaient plus rapidement, des silences prolongés, de minuscules poussées d’irritabilité. Dernièrement, elle avait pu observer tous les signaux, mais jamais Luc ne l’avait approché pour admettre qu’il était fatigué et qu’il avait besoin d’une pause.

Alors, que fait-on devant pareil entêtement? On se montre encore plus têtue que le premier, et bien plus insistante. Cours terminés et dîner consommé, blondinette était donc redescendue jusqu’à son dortoir pour se changer, troquant jupe plissée et chaussette haute pour un jeans et un pull surdimensionné. L’endroit où elle avait l’intention de se rendre n’était pas réputé pour son confort et sa chaleur, elle le savait bien. Comme dans le conte populaire, elle devait monter dans les plus hautes tours du château, celles que personne ne fréquentait mis à part le prince ensorcelé en quête de solitude, pour se recueillir et peut-être un peu s’apitoyer sur son sort. Évidemment, elle allait jouer le rôle de celle qui s’introduit là où on le lui avait interdit non pas par curiosité, mais bien par devoir.

Diana n’était pas pressée; il restait du temps avant que ne sonne l’heure du couvre-feu, et Luc devait sans doute être auprès de Jake pendant qu’elle commençait son ascension, agréablement surprise de constater que les escaliers ne se montraient pas capricieux cette fois. C’est qu’ils n’avaient pas l’habitude d’être empruntés et avaient toujours tendance à se diriger du mauvais côté de l’étage. En quelques minutes, l’adolescente atteignit la tourelle de Luc. Elle emprunta l’étroit escalier en colimaçon qui menait à une petite pièce circulaire pourvue de plusieurs grandes fenêtres oblongues qui laissaient passer la lumière de la lune. Comme prévu, il faisait froid – assez pour que chacun de ses souffles ne génère de la buée. Frissonnant un bon coup, elle tira sur les manches de son pull pour venir y cacher ses mains avant de s’installer sur le large rebord d’une des fenêtres. Il fallait attendre maintenant.

Quelques minutes se transformèrent bientôt en plusieurs minutes. La tête contre le verre froid de la fenêtre, les yeux rivés sur l’astre laiteux dans le ciel, Diana soupira. Savait-il qu’elle l’attendait là-haut, prenant alors tout son temps avant d’enfin venir la rejoindre? Elle doutait qu’il soit quelque part en train de flirter, pour une fois. Si elle ne s’était pas trompée sur son diagnostic, dans son état actuel, il allait éviter les rapprochements. Et puis elle ne pouvait pas se tromper. Ce n’était même pas une possibilité, de toute façon. Lorsqu’au bout d’une trentaine de minutes elle entendit enfin des bruits de pas dans l’escalier, elle se redressa.

« Ah, bah c’est pas trop tôt. J’ai presqu’attendu », laissa-t-elle tomber sur un ton sarcastique, croisant les bras une fois debout pour accueillir la grande silhouette qu’elle pourrait reconnaître entre milles. « Alors, Wonderboy? T’as passé une bonne journée? »

Sourcils froncés vinrent appuyer le fait que cette question n’était qu’un prétexte pour mettre en contexte sa présence dans cette petite tourelle, sa forteresse de la solitude. Et c’était loin d’être une énigme difficile à résoudre.


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Lucian Sparks
Lucian Sparks
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MessageSujet: Re: Envole-moi ☾☼ Sparks Twins   Envole-moi ☾☼ Sparks Twins EmptyLun 13 Mai - 4:40



► loin de cette fatalité qui colle à ma peau
Envole moi
Lucian & Diana
Il avait cru qu’un bon entrainement de Quidditch suffirait à tout arranger. Il avait cru que la fraîcheur de la fin d’après-midi allait tout purifier, que le vent de novembre allait tout balayer sur son passage et éparpiller ses pensées comme un tas de feuilles mortes. Il avait pourtant inspiré à fond, encore et encore ; il avait conjuré un souffle nouveau dans sa poitrine et laissé le froid mordre son front, ses joues et son nez. Il avait laissé son casque au placard comme s’il suffisait d’un peu d’altitude pour que son cerveau se mette à geler sous la protection dérisoire de ses boucles blondes.

Il avait été stupide.

La fatigue et l’irritation du reste de l’équipe l’avaient cueilli, dès les premières minutes, comme un poing de fer dans l’estomac. Rien d’étonnant à ça, en définitive. L’énergie lui avait manqué pour refermer complètement son esprit et il avait très vite compris que les choses n’allaient pas aller en s’améliorant. Du tout.

Pour ce qui lui sembla être la quinzième fois en quelques minutes, le souafle frôla ses doigts gantés sans s’arrêter, finissant sa course dans l’anneau doré positionné sur sa droite.

Qu’est-ce que tu branles, Luc ?

Inspirer, expirer. Tenter d’ignorer l’impatience grandissante de Roseann et la mauvaise humeur de Kirsten. Ignorer les complaintes intérieures, la lassitude, les envies de se rouler sous un plaid loin des rafales de vent. Novembre était toujours la pire période, Lucian le savait pourtant déjà. La plupart des élèves lui donnaient la migraine, en novembre.

Il n’aurait pas dû venir. Il n’aurait pas dû prendre ses symptômes à la légère, pas dû se croire assez fort pour surmonter son malaise avec un peu d’air pur et quelques pirouettes sur un balai. Qu’est-ce qu’il foutait là, de toute façon ? Au bord de la crise de panique, incapable d’assurer ne serait-ce qu’une passe correcte… Il avait le sentiment désagréable de se donner en spectacle sans avoir le bon goût d’être divertissant. Ses efforts ne menaient à rien ; ses mouvements étaient trop lents, trop empotés et il n’y avait plus que son ego amoché pour le maintenir en l’air jusqu’à la fin de la séance. Garder le dos droit, faire comme si de rien n’était. Attendre que les joueurs déclarent forfait face à la fine bruine glacée qui commençait à tomber sur leurs têtes. Pour sûr, le ras-le-bol général manqua de l’achever dans une apothéose de mauvais sentiments… mais le résultat ne se fît pas attendre. A la décision générale, l’entrainement prit fin après quatre-vingt-dix terribles minutes d’agonie.

Sac négligemment accroché à l’épaule, Lucian fût le premier à sortir du vestiaire, n’ayant pas vraiment pris le temps de se changer. C’était tout juste s’il s’était donné la peine de ranger ses protections... Il espérait fuir avant que Roseann ne juge bon de lui demande des comptes sur ses piètres performances – et, s’il se montrait honnête, avant que qui que ce soit ne tente d’interagir avec lui de façon significative. Dans d’autres circonstances, il aurait certainement couru dans les bras sveltes et sculpturaux de Jake ou même recherché la compagnie tempêtueuse et familière de Diana. Bien entendu, il n’en était nullement question ce soir-là. Plus encore que son meilleur ami, sa sœur était hors limites. Elle aurait remarqué quelque-chose, à coup sûr, et il ne souhaitait pas l’inquiéter pour si peu. La connaissant, elle aurait bien été capable de prévenir leurs parents – faisant son rapport comme un bon petit soldat – et la dernière chose dont il avait besoin, à l’heure actuelle, était d’une lettre préoccupée qu’aurait signé sa mère.  

Plus que jamais, Lucian ressentait le besoin d’être seul. Il avait voulu noyer ses tourments dans une infinité d’étoiles, et malgré l’échec retentissant de sa première tentative, il ne s’estimait pas vaincu pour autant. Il ne s’était pas tourné vers le bon spot aérien, c’était tout… De retour au château, les pas de l’adolescent le menèrent naturellement sur un trajet mille fois emprunté, enchevêtrement d’escaliers tortueux qui se montrèrent inhabituellement dociles sur son passage, le guidant pas après pas vers une des ailes les plus oubliées du château. Il n’irait peut-être pas aussi haut que le perchoir d’élite des Serdaigles, mais c’était finalement tout comme.  Sa tourelle solitaire l’attendait, silencieuse, poussiéreuse et enrobée de noirceur par cette froide soirée d’automne. C’était tout ce qu’il lui fallait et le garçon éprouva une toute nouvelle bouffée d’optimiste en franchissant le seuil de son antre. Son regard plongea aussitôt à travers les longues fenêtres qui faisaient le tour de la pièce circulaire.

Seul, jubila-t-il, il était enfin seu…

« Ah, bah c’est pas trop tôt. J’ai presqu’attendu. »

Ses yeux s’écarquillèrent peut-être de surprise, mais au moins, Diana Sparks n’obtint pas la satisfaction de le voir sursauter. Installée nonchalamment sur le rebord d’une vitre, sa sœur le toisait de haut en bas, les bras fermement croisés sur la poitrine.

« Alors, Wonderboy ? T’as passé une bonne journée ? », demanda-t-elle finalement, sans chercher à cacher le sarcasme qui suintait de chacun de ses mots.
« Très bonne, rétorqua-t-il sur le même ton railleur. Je pète la forme, ça s’voit pas ? »

Sûrement pas, non. Mais ça, sa jumelle l'avait déjà compris. Après tout, elle avait anticipé sa venue et la chose n’avait rien d’anodin. Elle savait parfaitement que cette tourelle abandonnée lui servait de sasse de décompression quand son don d’empathie se faisait trop pesant. Cela ne pouvait vouloir dire qu’une seule chose : Diana était parfaitement au courant de son état et avait patiemment attendu son point de rupture. Et maintenant, eh bien… elle semblait d’humeur à lui remonter les bretelles. Humeur qu’il n’était pas sûr d’apprécier, pour tout dire. Il ne pouvait être sûr de rien, ne captant aucune émotion particulière de la part de sa sœur. Au moins, cela expliquait qu’il ne l’ait pas sentie avant même d’entrer dans la pièce… son occlumancie était déjà active.

« Dis-moi, Raiponce, qu’est-ce qui t’amène ? C’était un pari risqué de venir te geler les miches ici, j’aurais pu ne jamais m’pointer. », dit-il avec plus de flegme qu’il n’en avait en réserve, accoudé au cadre de la porte.

C’était faux et ils le savaient tous les deux. Au même titre que sa voix, sa posture décontractée était trop étudiée pour faire vrai. Au fond, il n’y avait rien que Lucian puisse faire pour se cacher de sa sœur. Il trouvait ça injuste. Diana pouvait lui fermer les portes de son esprit en un claquement de doigt, et lui ? Lui, pauvre petit lui, n’était rien d’autre qu’un livre perpétuellement ouvert…

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