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 La nuit étoilée || Bartune

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C. June Pettigrow
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MessageSujet: La nuit étoilée || Bartune    La nuit étoilée || Bartune  EmptyDim 10 Mar - 0:07


La nuit étoilée
@Bartholomew K. Mulciber & @Lyra Fawley 
Tu fais pas d'effort !
Pourquoi en ferais-je ? J'ai rien à prouver moi.
Qu'est-ce que tu veux dire ?
Ce n'est pas moi qui veut absolument l'approbation de ta mère.

Quand tu claques la porte derrière toi, c'est plus pour l'effet que par agacement. Ton palpitant frappe fort, c'est un fait, mais t'as pas à pleurer dans les jupons de ta mère comme le fait Castiel. Si tu plais pas à la sienne, il peut s'en prendre qu'à lui-même (ou pas vraiment, mais c'est lui qui a tenu à ce que vous déjeuniez ensemble après tout). Alors tu le laisses là avec ses émotions, écrire une missive pour se plaindre à maman du comportement que tu peux avoir, et se questionner sur ta capacité à être véritablement la femme de sa vie. T'en as pas grand chose à faire - dans la réalité des faits, lui et toi vous savez que ces fiançailles se font pas plus par amour que par réels intérêts. Tu veux t'ouvrir les portes des grands de ce monde, et lui chasse la popularité. Tu as de quoi lui plaire dans ce domaine, et son nom est tout ce qui t'importe. Vous vous entendez bien, autrement, mais maintenant que les choses se font plus sérieuse, vous semblez perdre l'intérêt à l'engagement.

Alors tu aimes mieux partir, une fois prête pour la soirée, tu glisses hors de l'appartement en claquant la porte et apparais presque instantanément sur le Chemin de Traverse. Parce que au-delà des quelques boutiques pour les étudiants, et de l'allée des embrumes à tenante, il se trouvait un autre lieu du Chemin de Traverse que tu affectionnais particulièrement. Une petite ruelle qui serpentait après Gringotts, sur la droite. Là se trouvait des grandes vitrines colorées, où chahutaient des sortilèges et des sorciers bien habillés qui parlaient du sens de l'existence. C'est là que Willow, une de tes meilleures amies, passait le plus clair de son temps : une ruelle faite d'artistes et de galerie d'arts magiques qui enchantaient tout le beau monde.

Tu adorais cet endroit, et ce soir très justement il se trouvait un vernissage dans l'une des galerie les plus grandes de la ruelle. Tu y arrivais, découvrant déjà une belle foule qui allait de tableaux en photographie. Les photographies étaient immenses, représentant des scènes du quotidien - comme un arrêt sur image pour des clichés qui bougeaient à peine. Un semblant de vent, une herbe qui volait, ou juste un mouvement de tête délicat. C'était si plaisant de devoir prendre le temps de prendre le temps.
Tu pris une coupe de champagne en arrivant avant de t'arrêter devant un des portraits les plus grands. Une vue depuis la tour de Londres, sur le lever du soleil. Rien ne bougeait mais tout changeait à la fois.

Soudainement, près de toi tu sentis une présence et te tournant tu découvris Bartholomew Mulciber à quelques mètres de toi, parlant avec une sorcière qui avait une tenue parfaite. Tu souris, te sentant incroyablement sereine. Il était rare que tu sois ainsi - mais l'art avait cet effet sur toi. Tu te tenais là, devant la photographie et une seconde encore tu te laissais transporter par cette atmosphère si particulière. Qu'en pensez-vous ? Demandas-tu alors, devinant que tu n'étais plus seule devant la toile vivante.

 

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Bartholomew K. Mulciber
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MessageSujet: Re: La nuit étoilée || Bartune    La nuit étoilée || Bartune  EmptyJeu 14 Mar - 0:46


La nuit étoilée
@C. June Pettigrow 
Tu as seulement informé Helen cet après midi, que le vernissage serait en fin de journée. Mais après avoir pris une salve d'insultes au visage, elle t'a assurée qu'elle ne viendrait pas et qu'au moins, tu pourrais demander à ta vélane en chaleur d'y aller. Ainsi c'est après ces quelques mots d'amour que tu as claqué la porte du salon pour te réfugier au bureau avec la ferme intention d'aller travailler pour te changer les idées mais aussi pour ne plus avoir à supporter la présence de ta femme qui, d'ailleurs, te rappelle à son bon souvenir avec des insultes. Enfin ça c'est quand elle te parle, la plupart du temps c'est la guerre froide à la maison et vous ne vous adressez même plus la parole, ce qui est assurément plus agréable que les hurlements. Tu n'as jamais apprécié les insultes et moins encore entendre hurler, reste de ton éducation où on t'a appris le calme et la mesure alors que ton épouse elle, est réellement plus enflammée tel une lionne prête à bondir sur ses ennemis. Certes le repas familial était un carnage mais depuis c'est comme si tu en étais responsable, alors que tu répètes que tu ne savais rien d'elle avant de fauter. Alors certes ton regard tombe davantage sur June quand elle est là mais ça ne veut rien dire, ça n'engage à rien et tu es déjà assez torturé avec le fait qu'elle va épouser Castiel, pour te préoccuper des humeurs d'une Helen qui semble ne plus rien supporter en ce moment.

Alors quand vient l'heure tu quittes le bureau et tu le verrouilles d'un sortilège puis, sans un mot pour ta femme qui lit dans le salon mais qui te foudroie du regard quand tu passes, tu remontes jusqu'à la salle de bain pour prendre une douche. Ce soir le vernissage sera important et quelques journalistes seront là, il est important que vous répondiez favorablement à l'invitation. Alors si Helen refuse d'y aller toi en revanche tu vas faire l'effort évidemment, pas que tu aimes les soirées avec du monde. Mais ce soir c'est surtout une soirée en l'honneur d'une exposition photos et tu es sensible à l'art alors tu espères pouvoir te changer les idées en sortant quelques heures. Une fois propre et rasé, tu enfiles un costume noir sans cravate mais avec la chemise noire ouverte de trois boutons puis, tu reviens dans le salon pour prendre ta baguette et une bourse contenant assez d'argent pour ce soir. Sans un dernier mot tu claques la porte d'entrée de la maison et enfin tu transplanes jusqu'au Chemin de Traverse pour te mêler à la foule et surtout aux photographes qui attendent devant la galerie. Aussitôt on te pose quelques questions et après une petite dizaine de photos tu rentres dans la galerie, pressé de fuir les flashs de ceux que tu n'apprécies pas plus que ça.

Là aussitôt c'est le silence, chacun semble se recueillir devant les œuvres et alors que tu en fais de même, la propriétaire de la galerie t'arrête pour te saluer. Quelques mots échangés et voilà que ton regard accroche la silhouette de June Pettigrow, bien présente à trois mètres de toi. Tu fais comme si rien n'était avant de remercier la galeriste puis de rejoindre celle qui, malgré toi, doit devenir ta belle fille. Tu te poses à côté d'elle comme si c'était un hasard, même si ton regard accroche la photo qui bouge si lentement qu'on pourrait ne pas le voir. « C'est charmant mais je suis davantage touché par les peintures et l'art vivant. Vous en revanche, qu'en pensez-vous ? Ca semble vous plaire. » Tout en disant cela, un serveur vient t'apporter un verre de champagne que tu prends avec un geste de la tête. « Comment allez-vous depuis ce dîner catastrophique ? »

 

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MessageSujet: Re: La nuit étoilée || Bartune    La nuit étoilée || Bartune  EmptyDim 17 Mar - 13:11


Tu restes là, observant le moindre détails de la photographie et tu te sens mieux. Le monde arrête d'exister, tu n'es plus June, tu n'es plus joueuse de Quidditch, tu n'es plus fiancée pour le pire plus que le meilleur. Tes émotions s'étiolent pour ne laisser que la légèreté du moment présent et tu souris. Quand Bartholomew arrive près de toi, tu ne perds pas de ta superbe, au contraire. Tu reste la même, distante sans être froide, juste là, existant dans ce moment sans te soucier du suivant. Dans une pensée furtive, tu espères qu'il ressentira cette sérénité aussi - parce que t'es pas assez idiote ou aveugle pour penser qu'il va bien en ce moment. C'est charmant mais je suis davantage touché par les peintures et l'art vivant. Vous en revanche, qu'en pensez-vous ? Ca semble vous plaire. Tu opines, restant là sans bouger, penchant juste la tête d'un côté et de l'autre, retenant l'information. Un homme qui aime le mouvement, ou l'immobilité totale. La peinture ou l'art vivant.
Tu te demandes pourquoi - qu'est-ce qui lui plait vraiment dans ces arts là. Mais tu sais que la question pourra revenir plus tard - tu l'espères en tout cas, parce que les moments pour discuter ont été trop rares entre vous et soudainement il te semble important de pouvoir lui offrir cet espace de liberté et de parole. Je pense qu'il n'est rien de mieux que la photographie pour nous pousser à l'immobilité et à la contemplation de l'instant. Comme pour nous rappeler que si nous cessons de bouger et de courir après le temps, alors nous verrons cela. Un instant de beauté. La vie, simplement, qui est là, en cadeau précieux qui nous est offert. Déclares-tu sans cesser de regarder le portrait.

Tu sens l'émotion qui s'étreint la gorge et soudainement c'est un peu trop, alors dans un geste lent et calculé tu vas vers la photographie suivante - assez lentement pour l'inviter à te suivre et continuer votre conversation. Comment allez-vous depuis ce dîner catastrophique ? Tu hausses les épaules - Sans doute aussi bien que vous. répondis-tu en arrivant devant un mur entier couvert de portrait de sorciers inconnus et souriant. A côté, des phrases, question posées lorsque la photographie a été capturée - qu'est-ce qui vous rend heureux ? - et tu réalises que tu saurais pas quoi répondre à cette question. Je viens ici quand j'ai besoin de me ressourcer. Seule - j'avouerai que Castiel n'est pas facile à vivre ces derniers temps. Mais depuis ce repas, c'est pire. Dis-tu avant de te tourner vers lui. Pas qu'il soupçonne quoi que ce soit, mais votre femme sait, n'est-ce pas ?
 

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MessageSujet: Re: La nuit étoilée || Bartune    La nuit étoilée || Bartune  EmptyMar 2 Avr - 0:24


La nuit étoilée
@C. June Pettigrow 
C'est poétique ce qu'elle te raconte, pas que tu sois insensible mais tu ne penses pas si loin quand tu regardes une photographie, qu'elle soit magique ou pas, qu'elle bouge ou pas. Ca te semble être un discours un peu trop beau pour quelque chose qui, soudainement, te fait monter un sentiment de mélancolie violente. « J'aurais tendance à trouver cela triste, comme un rappel du temps qui passe et qui capture l'instant présent, une fraction d'un bonheur qui ne reviendra plus et qui est perdu à jamais, vous voyez ? » C'est aussi étonnant de la vouvoyer quand on sait à quel point vous avez été proche mais tu ne veux pas donner l'illusion qu'il y a eut davantage entre vous, et les rumeurs vont si vite dans le monde magique qu'il ne faudrait presque rien pour les alimenter. Tu le sais, tu en fais les frais souvent. « C'est peut-être parce que j'ai davantage de vécu. Presque 50 ans et qu'à présent, j'ai le sentiment qu'il y a plus de tristesse quand je regarde en arrière, que de joie. » Certes tu n'es pas entièrement à jeter mais malgré tout tu as perdu beaucoup d'amis et de frères dans la guerre, tu as plus tué que choyé et tu te rends compte que cela marque plus que tu ne l'aurais pensé. Elle avance et tu en fais de même, heureusement le lieu est assez calme pour que personne ne vous écoute parler.

« Seule... Je peux vous laisser tranquille si vous le souhaitez. » Dis-tu sans aucune vexation dans ta voix, tu es assez mature pour comprendre que parfois les gens ont besoin de se retrouver en tête à tête avec eux même. « Bien-sûr qu'elle sait. Elle a su dès l'instant même où j'ai posé mes yeux sur vous. » Sous entendu pour lui faire comprendre que malgré la colère, le désir lui ne s'est pas calmé. Et il suffisait de voir, d'observer, pour comprendre que si cela ne s'était pas produit alors ça n'aurait été qu'une question de temps pour que ça arrive. « Ce n'est pas de la jalousie, il y a un accord entre nous qui a été passé avant que Adriel n'entre à Poudlard. Hellen et moi avons été mariés sans que notre avis soit réellement important. Il y avait du désir certes mais l'amour n'est jamais venu, c'était un mariage qui arrangeait sa famille et la mienne alors il a été décidé, il y a dix ans de cela quand tout désir s'est envolé au profit de l'amitié, d'accepter les incartades de l'un et de l'autre. La seule condition était de ne jamais ramener notre folie à la maison ou de faire cela au sein de la famille. Sauf que j'ai transgressé cette règle et ma femme, comme toute lionne, sait me le faire payer. » Tu avales une gorgée de champagne pour faire passer l'information et laisser un temps de calme afin qu'elle réponde si elle le veut. Tu ne cherches pas à te plaindre, c'est ainsi que cela se passe voilà tout. « Pourquoi Castiel est si difficile à vivre ? Je le pensais heureux et amoureux à vos côtés, l'illusion commence à se dissiper ? » Dis-tu sur une pointe d'humour qui t'arrache un rictus à peine moqueur. Après tout si ça explose à présent, c'est une grande partie parce qu'elle t'a manipulée.

 

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MessageSujet: Re: La nuit étoilée || Bartune    La nuit étoilée || Bartune  EmptyMer 3 Avr - 22:32


J'aurais tendance à trouver cela triste, comme un rappel du temps qui passe et qui capture l'instant présent, une fraction d'un bonheur qui ne reviendra plus et qui est perdu à jamais, vous voyez ? Tu fronces les sourcils, t'inquiétant plus pour lui que pour le reste du monde. T'as pas une vision aussi triste et mélancolique de l'existence - parce qu'un instant de bonheur est juste cela à tes yeux - du bonheur. Mais pour lui, c'est un moment perdu. Passé. Et après ? Il voit vers l'avant pour ne voir que le brouillard, rien de mieux que ce qu'il a vécu et perdu. Tu te demandes si un homme aussi puissant que lui peut être aussi triste ? Et t'as une envie soudaine de lui prendre la main - ce que tu ne fais pas parce que malgré tout tu sais que tu ne peux pas faire cela. C'est peut-être parce que j'ai davantage de vécu. Presque 50 ans et qu'à présent, j'ai le sentiment qu'il y a plus de tristesse quand je regarde en arrière, que de joie. Et quand vous regardez vers l'avant ? Demandas-tu, restant le visage fixé vers lui, ne cachant rien de l'inquiétude qui te ronge. Je n'aurais pas pu imaginer que tu étais aussi mélancolique. Depuis quand as-tu perdu foi en l'avenir ? Rajoutes-tu sans pouvoir t'en empêcher.
Et tu te rends compte que l'art a plus de sens quand il est source d'échanges entre les êtres. Peut être que c'est pour cela que Willow ne peut pas s'en empêcher - de créer, d'échanger, de le présenter au reste du monde. Seule... Je peux vous laisser tranquille si vous le souhaitez. Seule avec toi, ça me convient. Souffles-tu sans pouvoir t'empêcher de revenir au tutoiement. Parce que tu te sens proche de lui - plus que jusqu'à présent, et il y a une chose en toi qui gonfle de chaleur que tu veux pas nommer. Ni laisser tomber.

Bien-sûr qu'elle sait. Elle a su dès l'instant même où j'ai posé mes yeux sur vous. Tu lâches un rire - plus de nervosité que de plaisir à dire vrai. Tu comprends mieux le comportement d'Helen Mulciber - au moins ce n'était pas dans ton imagination. Cette femme te détestait, c'était clair à présent. Et pas uniquement parce que tu épouserais son fils adoptif ou quelque chose de ce genre. Mais bien parce que tu avais eu son mari au plus près de toi. Et rien que d'y penser, tu frémis encore. Ce n'est pas de la jalousie, il y a un accord entre nous qui a été passé avant que Adriel n'entre à Poudlard. [...] La seule condition était de ne jamais ramener notre folie à la maison ou de faire cela au sein de la famille. Sauf que j'ai transgressé cette règle et ma femme, comme toute lionne, sait me le faire payer. Là, tu peux pas t'empêcher de sourire - tu savais que le monde des hautes sphères pouvaient être plein de surprises. Mais là, c'était plus beau encore que ce que tu pouvais imaginer. Et tu regrettes ? D'avoir transgresser cette règle ? demandas-tu, comme parmi toutes les questions que tu te poses, c'est celle ci qui semble la plus importante pour toi.

Et comme apparemment tu es pas capable de réellement cacher la personne que tu es face à lui, tu en dis plus que tu ne devrais. Et tu le regrette - t'es pas douée pour parler ouvertement de ce que tu vis. Pourquoi Castiel est si difficile à vivre ? Je le pensais heureux et amoureux à vos côtés, l'illusion commence à se dissiper ? T'arques un sourcil, perplexe face à sa question. Tu pensais pas être une aussi bonne menteuse que cela pour qu'il te parle d'amour. Quelle illusion ? Demandas-tu, un peu perdu. C'est une relation d'intérêt. Castiel n'a jamais caché son envie de... et bien, de pouvoir intégrer certains cercles de popularité dans le monde magique. Et pour ma part... et bien, je ne résisterai jamais à un Mulciber. De là à dire que nous sommes amoureux... Dis-tu en haussant les épaules. L'amour ne permet pas de survivre dans notre monde. Castiel et moi, ça semblait être une bonne idée, mais ça n'a rien à voir avec l'amour. Peut être avec le désir. Du moins au début. Cette illusion-là commence à se dissiper, mais ça c'est de ta faute.
 

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MessageSujet: Re: La nuit étoilée || Bartune    La nuit étoilée || Bartune  EmptyVen 5 Avr - 15:42


La nuit étoilée
@C. June Pettigrow 
Tu n'avais pas réalisé que tu te confiais autant mais à présent que c'est fait, tu ne peux pas reculer. Alors tu préfères te tourner vers elle afin d'étudier sa question soigneusement, d'un air soucieux et un peu surpris. L'art est un échange entre des personnes qui ne voient pas la même chose, malheureusement tu ne peux pas souvent en parler car dans la bonne société magique tu dois toujours avoir un masque de confiance et d'assurance qui te pèse parfois. Mais ce soir il est resté chez toi, tu es soudainement fatigué de tes journées, de tes semaines, de l'ambiance qui règne dans ta demeure où l'amour s'en est allé depuis longtemps. « Et bien je ne sais pas... Je ne me pose jamais la question. » Vers l'avant... Tu ne saurais dire exactement car alors que tu y penses, tu sens une violente angoisse te prendre la gorge. « Je crois que c'est l'apanage de tous ceux qui commandent, qu'en dis-tu ? » Sourire en coin pour ne pas penser à tout ce que tu as perdu et au fait que l'avenir est bien trop sombre en réalité, pour toi. Pourtant tu aurais dû être heureux, tu as l'argent, le pouvoir, la puissance, la reconnaissance, une belle femme à tes côtés et un fils intelligent qui fera ta fierté. Oui... Et après ? Il te manque quelque chose et tu sais quoi, mais c'est une chose qu'on t'a refusé dès ta sortie de Poudlard.

« Alors je reste. » Dis-tu comme une promesse avant de baisser les yeux pour poursuivre l’exploration de cette salle d'exposition. Une autre photo, plus joyeuse celle-ci, deux silhouettes qui se retrouvent en un même lieu alors que l'image change en fonction des heures de la journée. Une façon de rappeler les habitudes qui ne nous quittent jamais et qui ont quelque chose de rassurant. Sa question, après ta longue explication, te plonge dans une profonde réflexion dont la réponse évidente fini par être murmurée. « Je regrette seulement d'avoir tant envie de recommencer. » Tu préfères être franc de sorte à ce qu'elle puisse arrêter tout désir en toi si il n'est pas partagé, si elle même ne veut pas recommencer. Parce que tu sais que c'est mal et interdit mais tu as l'impression de lutter contre les flots avec elle et c'est épuisant d'avoir le sentiment de se noyer.

« La lune de miel, je veux dire. Le moment où on réalise que l'autre a des défauts et qu'on doit apprendre à vivre avec. » Ce qui justifie que des couples se séparent après une année ou deux souvent, car la lune de miel explose en une réalité bien plus cruelle. « Comment ça ? Il n'a jamais mentionné un quelconque intérêt à t'épouser... Il m'a vendu cela comme un mariage d'amour ! » Et soudainement tu prends conscience qu'on en t'a pas tout dit et que ton neveu cache soigneusement ce qu'il évite de te révéler, parce qu'il sait que tu serais contre. Un mariage arrangé tu ne le souhaites pas pour tes enfants et même si tu as essayé avec Adriel, il t'est impossible de poursuivre dans cette voie. Parce qu'un mariage arrangé ne mène pas au bonheur total et ça, tu l'as réalisé il y a longtemps. « De ma faute ? Et pourquoi cela ? » Ta voix est plus basse que tu ne le voudrais, plus chaude aussi alors que tu tournes vers elle un sourire amusé. Tu es flatté et tu espères que la suite de la conversation ne va pas briser cette sensation de fierté qui coule doucement en toi. Ni ce sentiment d'avoir touché un nouveau but avec June, comme si elle brisait une carapace en ta présence.

 

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MessageSujet: Re: La nuit étoilée || Bartune    La nuit étoilée || Bartune  EmptyLun 8 Avr - 21:55


Je crois que c'est l'apanage de tous ceux qui commandent, qu'en dis-tu ? Tu restes un moment perplexe, t'imaginant à la place des puissants et te posant cette question simple et tout à la fois complexe : est-ce que le pouvoir ôte l'innocence ? Tu soupires, désolée d'apprendre que cela semble être le cas pour Barth - réellement, à cette idée tu sens ton coeur qui palpitant d'indignation, se fend de désolation et s'évertue à espérer pour lui s'il n'est plus capable de le faire pour lui-même. Alors peut être que le pouvoir n'est pas si désirable. souffles-tu, parce qu'à cette idée tu supposes que là n'est pas le bonheur. Sans doute le pouvoir apporte-t-il quelque chose de plus, quelque chose qui pousse les êtres à aller à sa rencontre, à vouloir le posséder. Mais à quel prix ?
Et face aux oeuvres tu poses ton esprit, tu te laisses aller à observer simplement, à exister au présent et à réfléchir à qui tu voudras être après. Après ce moment, cet instant passé qui ne t'appartient déjà plus. Dans ce moment tu n'es plus toi, tu n'es plus qui tu prétends, tu n'es rien. Tu ne veux être personne. Tu es juste là. Je regrette seulement d'avoir tant envie de recommencer. Tu peux pas t'empêcher - ta main frôle la sienne dans un geste discret mais bien présent. Tu sens ton coeur qui martèle mille mots d'espoir pour lui souffler au visage. Pourtant t'es pas du genre à vouloir étreindre un autre pour le rassurer pour le sens de l'existence. Mais cette fois, tu te sentirais l'envie de t'oublier dans ses bras. T'as pas encore terminé d'écrire ton histoire. Lui assures-tu avec un sourire sur le visage.

Et tu veux y croire, autant pour lui que pour toi. A ce moment précis rien ne te semble plus important que ça. Ca - qu'il y croit et continue à écrire des aventures qu'il sera fier d'avoir vécu. Pour ta part, tu te demande si tout ce que tu construis avec Castiel n'est pas fait pour se prendre un coup de vent et disparaitre. Parfois tu y penses, tu te demandes si c'est vraiment cela que tu souhaites. Des moments comme ceux-là, où face au monde tu te questionnes sur ce que tu veux pour ton avenir. Et peut être que tu veux pas cela; Pas vraiment. La lune de miel, je veux dire. Le moment où on réalise que l'autre a des défauts et qu'on doit apprendre à vivre avec. Tu lâches un rire, parce que c'est si idiot - les défauts de Castiel t'as jamais eu de mal à les voir, comme il perçoit parfaitement les tiens. Je suis pas certaine d'avoir jamais été en lune de miel avec lui. Dis-tu en parfaite honnêteté, lui révélant qu'entre vous c'est surtout un jeu de pouvoir et d'affinités.
Histoire de vous hisser au sommet que vous visez l'un et l'autre. Comment ça ? Il n'a jamais mentionné un quelconque intérêt à t'épouser... Il m'a vendu cela comme un mariage d'amour ! L'amour viendra peut être - ou peut être pas. A tout te dire, je pense pas que ce soit sa motivation première. Bien que pour ta part, l'amour soit pas la motivation non plus.
Ta première motivation tu l'as devant toi à présent et c'est pas seulement là que tu as pu l'avoir. De ma faute ? Et pourquoi cela ? Tu souris en biais, il s'est rapproché et son souffle te caresse la peau pour la faire frémir. Tu m'as faite hurler comme personne avant toi. Difficile de rivaliser après cela. souffles-tu sans pudeur en te tournant vers lui, le regard enflammé et les sens en éveil.

Tu vas pas mentir - c'est sans doute l'amant le plus divin que tu as pu avoir. Et tu vas pas te cacher d'avoir envie de revivre ça encore. Plus je passe de temps avec toi, plus je me dis que je pourrais tomber amoureuse. Dévoiles-tu finalement, un rire dans la voix, passant près de lui pour aller au tableau suivant, tes paroles - honnêtes - sifflant autour de vous comme un aveux que tu sais pas ravaler. C'est lancé, c'est dit, et peut être - penses-tu - participeras-tu à lui offrir une aventure qu'il n'aurait pas en regret.

 

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MessageSujet: Re: La nuit étoilée || Bartune    La nuit étoilée || Bartune  EmptyVen 12 Avr - 23:37


La nuit étoilée
@C. June Pettigrow 
Tu ris doucement, l'observant en coin en te retenant de lui assurer que non le pouvoir n'a rien de désirable. Parce que le pouvoir fait naître des jalousies, des rumeurs et que chacun est tenté de trafiquer l'autre dans sa vie pour récolter un peu de son pouvoir. Tu n'es pas certain que tu en voudrais autant, certes tu es respecté et on écoute quand tu parles, ta voix compte et tes décisions ne sont pas prise à la légère mais pour quoi au final ? Pour quelques sorciers qui craignent que tu puisses leur faire tomber le château de cartes sur lequel ils tiennent péniblement. Soudainement elle frôle ta main et sans pouvoir t'empêcher, tu sens tes doigts qui viennent caresser les siens dans un geste discret, lent et tendre. Aussi discret que possible car il y a du monde et qu'à tout instant quelqu'un pourrait vous voir, surprendre ce geste qui est interdit entre vous. Ca ne dure pas longtemps, moins de dix secondes et bien vite tu reprends ta main pour attraper une coupe de champagne que tu sirotes d'un air distrais, ayant terminé déjà la première coupe. Parce que tu as diablement chaud ici et qu'au moins boire te permet de ne pas penser au fait qu'elle est proche de toi, aussi divine que dans tes souvenirs et désirable comme jamais une femme ne l'a été.

Mais elle te parle de Castiel et c'est une mine soucieuse que tu as sur le visage maintenant. Tu ne comprends pas vraiment tout ce qu'elle te dit, comme si tu avais devant toi un puzzle mais dont il te manque des pièces. Alors tu attends de voir, de découvrir ce que tu ne sais pas pour essayer de comprendre ce qui se joue devant toi. Et à mesure qu'elle parle, tu as l'impression qu'on te raconte une autre histoire que celle décrite par ton neveu. « Et quel est sa motivation, d'après toi ? » Tu ne demandes pas la sienne peut-être parce que tu crains sa réponse ou alors tu t'en doutes beaucoup trop. Le pouvoir et la reconnaissance, n'est-ce pas à cela qu'elle aspire encore et toujours ? Tu es proche d'elle, plus que tout à l'heure et tu peux sentir son parfum qui te fait délicieusement tourner la tête. Et le cœur qui bat plus vite parce qu'elle est là. Tu pourrais maudire ton corps d'avoir de telle réaction devant elle. Sa réponse t'arrache un frisson délicieux qui vient mourir dans tes hanches, alors que tu penses à cet instant partagé dans les douches. Et à ce moment délicieux, cette chaleur, cette proximité au moment même où vous ne faisiez qu'un. Tu voudrais lui dire quelque chose mais les mots se meurent dans ta bouche, parce que tu n'es pas certain de pouvoir parler sans avoir la voix rauque. Alors tu bois une gorgée de champagne pour retrouver un peu de contenance. « J'en conclus que Castiel ne sait pas satisfaire une femme comme toi. C'est triste... » Et tu ne peux t'empêcher de sentir ton orgueil se gonfler de fierté, parce qu'il n'y a rien de mieux que de savoir qu'on fait perdre le nord à quelqu'un.

Elle passe devant toi, prononce quelques mots qui te troublent alors que tu fronces les sourcils. Tu ne saurais dire si elle se joue de toi à cet instant ou si elle est sincère, pourtant ses quelques mots te plongent dans tes réflexions, silencieusement. « Je crois que la réciproque est vraie même si je ne saurais le dire... Je ne suis jamais tombé amoureux, encore. » Et tu lui annonces cela avec un regard d'excuse, parce qu'il n'y a pas plus véritable que cela. Tu n'es pas encore tombé amoureux dans ta vie, n'ayant pas le temps ni la possibilité pour ça. Et pourtant en la regardant, tu te dis que June serait vraiment le genre de femme à te faire craquer. Joueuse, puissante à sa manière, avec un côté enfantin tout en sachant ce qu'elle veut... C'est le cocktail parfait pour te rendre accro.
 

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MessageSujet: Re: La nuit étoilée || Bartune    La nuit étoilée || Bartune  EmptyMar 16 Avr - 12:04


T'es pas capable de jouer, à ce moment précis. Pas aussi bien qu'autrement, quand tu es hors de ces murs, que tu peux te forger un masque et un attirail de la femme fatale pour faire tomber les puissants dans tes filets. Tu sais que c'est là ton meilleur atout - ton corps, ton endurance, ta célébrité. Tu sais que pour beaucoup t'es pas mieux que cela - y en a pas qui demande à lire dans tes pensés, à savoir comment fonctionne ton esprit, ou quelle est ta culture. Combien se doute que tu traverses aussi les galeries d'art, que tu vas voir des conférences, que tu lis beaucoup - ne serait-ce que pour que Cardan et toi continuiez à avoir d'autres sujets de conversations que les mondains que vous aimer mettre à terre ? T'es une fille curieuse, derrière tes couches de superficialité.

Et quand t'es dans une galerie, dans un vernissant, dans une conférence - le plaisir que tu prends à apprendre et à voir le monde autrement prend le pas sur ton besoin de faire semblant d'être une autre. Ou simplement d'être quelqu'un d'autre, de jouer sur d'autres tableaux, de mettre en avant d'autres de tes qualités. A l'instant présent, tu es plus proche de la gamine sensible et observatrice, que de la femme fatale et exigeante. Et quel est sa motivation, d'après toi ? Alors tu tombes le masque, peut être que tu en dis trop - peut être que tu devrais te taire, mais t'es énervée contre Castiel, contre Helen, contre toi-même. Tu veux pas la fermer - tu veux jeter un peu de ton venin et pouvoir donner ta version de l'histoire. Ces fiançailles sont une décision réfléchie pour vous mener tous les deux au sommets. Je te répondrais sans doute pas aussi bien que lui, à cette question. De ce que j'en sais, il voulait dorer son blason en étant proche d'une société... moins mondaine que populaire. Mais à y réfléchir, il doit sans doute attendre autre chose de cette union. Parce qu'il est un Mulciber - qu'importe de quelle branche d'héritage, et il aurait mieux à trouver qu'une Pettigrow.

Sauf que des sangs purs qui traversent la société en étant populaire et proches des célébrités, il s'en trouve pas tant que cela. La plupart aiment mieux jouer la carte de la mondanité - là où t'as pas ta place, tu le sais très bien. Mais tu peux rentrer dans n'importe quelle soirée de Londres. Alors chacun ses qualités, et Castiel et toi vous vous êtes bien entendus jusque là. Jusque là. Sauf que ta peau frémit chaque fois que tu frôles Bartholomew. Sauf que tu sers les cuisses pour pas montrer comme tu te sens folle de l'avoir si proche. Sauf qu'il est pas capable de disparaitre de tes pensés, et Castiel est déjà loin, lui. J'en conclus que Castiel ne sait pas satisfaire une femme comme toi. C'est triste... T'arques un sourcil pour te tourner vers lui : Une femme comme moi ? demandas-tu, plus curieuse que vexée par la remarque - sachant pas tant comment lui te perçoit. T'espères juste - sans l'avouer - qu'il voit plus que la gamine superficielle que tu montres au reste du monde.

Ou peut être que justement c'est cela qu'il voit et cela lui convient. Sauf que toi, tu vois de lui tout ce qu'il est - t'en es sûr. Outre l'homme puissant et charismatique, tu vois aussi sa solitude, ses craintes, et ses regrets. Tu vois qu'il abandonne, doucement, baissant les bras en acceptant la fatalité de son existence, pensant qu'il n'y peut plus rien. Et t'as envie de lui rendre sa combattivité. T'as envie de le voir rugir à nouveau. Je crois que la réciproque est vraie même si je ne saurais le dire... Je ne suis jamais tombé amoureux, encore. Entre vous, c'est un murmure maintenant. Des aveux qui se font dans la discrétion des discussions de la salle. Dans un coin, tu t'arrêtes finalement devant la photo volée d'une femme qui dort dans le lit de son amant - nu, un sein à moitié découvert, et son téton qui reflète la lumière du jour levant. Moi non plus, mais j'imagine que c'est le genre de chose que l'on sait. C'est sans doute ce qu'il y a de plus... Humain. Soufles-tu. M'ignoreras-tu, à présent que j'ai été officiellement présentée comme la fiancé de Castiel ? Parce que si ce doit être le cas, j'aime autant le savoir maintenant - l'entendre ta bouche, honnêtement, que d'en souffrir et me torturer l'esprit, encore et encore, en écrivant une histoire différente dans ma tête.


 

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Bartholomew K. Mulciber
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MessageSujet: Re: La nuit étoilée || Bartune    La nuit étoilée || Bartune  EmptyVen 19 Avr - 1:48


La nuit étoilée
@C. June Pettigrow 
Le moment est étrangement intime. Vous vous parlez comme deux égaux, pas comme si elle était une célébrité et toi capable de voter pour des lois qui changeront le monde magique. Il n'y a personne pour vous écouter et pourtant vous êtes entourés de nombreux sorciers cependant pas un seul ne penserait à se pencher vers vous pour écouter votre conversation. Il n'y a que vous et tu n'as jamais eu l'impression avant ce jour, d'être si peu entendu justement si ce n'est par la personne à qui tu t'adresses. C'est agréable, tu pourrais rester là pendant des heures pour simplement lui parler à elle si seulement tu n'étais pas convaincu qu'au bout d'un moment on vous chercherait, on vous trouverait et cela provoquerait un malaise ou du moins, ça ferait scandale dans la presse qu'elle doit fuir autant que toi. Parce que tu n'aimes pas voir ton visage sur la gazette, ça veut toujours dire que tu viens de faire une énorme connerie plus grosse que toi. Et heureusement que personne n'écoute sinon on entendrait ce qu'elle t'avoue et qui te fait lever un sourcil surpris dans sa direction. Tu te tournes vers elle, la bouche ouverte mais sans rien rajouter. « Je vais me renseigner. » Et par cette phrase tu préfères clore le sujet, parce que tu dis tout et rien en même temps. Cette déclaration permet de comprendre que tu ne vas pas en rester là parce qu'il y a quelque chose d'autre sous cette union soudaine et surtout avec June... Pas qu'ils ne vont pas ensemble mais... A y réfléchir ils ne vont pas du tout ensemble, oui. Et c'est peut-être un brin de jalousie, que tu essayes de ravaler, qui te fait parler.

« Intelligente, sportive, sûre d'elle et qui regarde le monde comme si elle allait le bouffer. Une femme qui mérite de jouir pendant des heures jusqu'à en avoir la voix brisée. » Dis-tu avec un souffle mais qui sonne comme une promesse, parce que tu es certain d'être le genre d'homme à pouvoir la rendre folle comme cela. Vous marchez jusqu'à une photo qui t'arrache un sourire mélancolique alors que tes yeux coulent sur l'image de cette femme qui dort nue et dont le corps est à peine caché par un drap blanc. Un instant pour te demander à quoi June ressemblerait si elle était sur cette photo, elle serait splendide tu en es certain et tu es presque à vouloir te damner pour voir cela un instant, juste une seconde volée pour t'endormir à jamais avec une délicieuse chaleur dans le cœur et les hanches. « Comme une évidence... Ca l'est, oui. » Et si tu as cru aimer Helen il n'en était rien. Du désir certes mais éteint avec le temps, les mondanités, le pouvoir grimpant dans votre demeure et apaisant vos relations. Si elle est ton amie maintenant, tu aurais aimé l'aimer elle pour ce qu'elle était. Mais Helen était une amie que tu as épousé, à défaut de pouvoir l'aimer tu la voulais assez pour lui faire un fils. Arrivé tardivement certes mais bien là.

Il n'y a plus que vous dans ce soin de la salle d'exposition. Vous et personne d'autre pour vous voir et même si tu entends des voix qui discutent à deux murs de là, aucun curieux semble ne vouloir s'aventurer ici. Comme si il avait été convenu de vous laisser en paix. Alors ça te pousse à glisser ta main le long de son bras pour effleurer sa peau, la touche timidement jusqu'à ce que ta main vienne se perdre sur sa hanche. « Et que veux-tu que je fasse, June ? » Tu n'as pas de solution, si ce n'est la plus évidente qui te frappe en plein visage. Alors tu viens te positionner derrière elle, ton visage trouver son chemin dans son cou que tu embrasses lentement, tout en lui laissant le temps de fuir si elle le veut. Tu es grand, assez pour la couvrir de ton corps et perdre ton nez dans sa chevelure dont tu respires le parfum envoûtant. « Tu veux que je te dise la vérité ? Je pense à toi chaque minute depuis que je t'ai rencontré. Je jalouse Castiel comme jamais je n'ai jalousé un homme avant cela, simplement parce qu'il a le droit de prendre ta main et de te revendiquer comme sienne. Mais je n'ai pas le droit de vouloir tout cela, ce n'est pas correct. » Et pourtant elle te donne envie d'être incorrect depuis que tu l'as rencontré.
 

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C. June Pettigrow
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MessageSujet: Re: La nuit étoilée || Bartune    La nuit étoilée || Bartune  EmptySam 20 Avr - 23:17

Intelligente, sportive, sûre d'elle et qui regarde le monde comme si elle allait le bouffer. Une femme qui mérite de jouir pendant des heures jusqu'à en avoir la voix brisée. Tu prends le compliment avec un sourire - les compliments foisonnent et te touchent en plein coeur. C'est pas souvent que tu te laisses attendrir de la sorte, mais t'aime le portrait qu'il fait de toi. T'as appris très tôt à être indépendante, parce que tu voulais être différente du restes de ta famille. Tu savais que pour cela tu ne pouvais compter que sur toi - personne ne te pousserait, personne ne te soutiendrait, personne ne comprendrait dans ton entourage. Alors il a fallut que tu deviennes douée dans un domaine - tu t'es entrainée deux fois plus que les autres joueurs de Quidditch à Poudlard. Tu t'es entrainée à ne plus pouvoir marcher sans souffrir, pour pouvoir arriver à ton but. Et te faire repérer.

T'es une femme indépendante, t'es une femme forte, et t'es une femme qui aime le sexe, l'amour et la jouissance. Il ment pas - prétendant que tu mérites de jouir durant des heures. Tu attends rien de moins de l'existence que de pouvoir jouir de celle-ci autant que tu peux. Jouir jusqu'à être heureuse en toute occasion.

Sauf que la vie est une chienne qui aime te mettre dans des situations impossibles. Tu te fiances à Castiel pour toucher le sommet, mais Castiel est surtout le fils adoptif de cet homme que tu idolâtres depuis longtemps. T'as rien raté de l'ascension exceptionnel de Bartholomew. Un homme qui impose le respect. Et tu l'as eu entre tes cuisses. Cette simple idée te fait serrer les jambes, encore. Et que veux-tu que je fasse, June ? Vous êtes dans un coin plus reculé, tranquille, de la galerie. Et tu le sens qui s'approche de toi. Réponds moi. Exiges-tu sans rougir. Parce que tu vas pas t'excuser ou rougir pour parler sans détour. Tu sais depuis longtemps que t'as pas à t'excuser d'être qui tu es. Et tu sais de sources sûres qu'il aime ça chez toi. A en croire par sa gestuelle, quand il vient derrière toi pour te coller à lui et se rapprocher de ton cou. Tu veux que je te dise la vérité ? Je pense à toi chaque minute depuis que je t'ai rencontré. Je jalouse Castiel comme jamais je n'ai jalousé un homme avant cela, simplement parce qu'il a le droit de prendre ta main et de te revendiquer comme sienne. Mais je n'ai pas le droit de vouloir tout cela, ce n'est pas correct. Tu te colles contre lui, roulant délicieusement des hanches en sentant que son intimité se trouve contre toi. Tu peux pas t'en empêcher - pas quand il est aussi proche de toi. Je sais pas si tu as remarqué, mais je me fiche d'être correct. J'attends pas de promesse de ta part. Je te demande pas de divorcer, de me promettre monts et merveilles. Je veux juste... Jouir pendant des heures. Réponds-tu sans te tourner, bien que ta main vienne chercher son visage pour qu'il se colle à toi plus encore. Et toi t'es capable de me faire ça. Alors si tu aimes ça et que j'aime ça... Pourquoi s'en priver?



ps : codage à venir plus tard :ha:
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MessageSujet: Re: La nuit étoilée || Bartune    La nuit étoilée || Bartune  EmptyHier à 7:48


La nuit étoilée
@C. June Pettigrow 
Lui répondre, c'est sans doute la chose la plus difficile que tu puisses faire, car tu n'assumes rien de ce qu'elle te fait ressentir. Habituellement tu partages une nuit ou un instant avec une femme et vous vous quittez avec un sourire entendu et des promesses de revenir si vous en avez envie mais surtout pas d'amour, de tendresse, autre chose qu'une passion dévorante qu'il faut apaiser temporairement. Mais aujourd’hui tu es devant June et pour la première fois tu as envies d'un peu plus que d'un moment volé dans une douche, aussi délicieux soit-il mais qui semble ne pas avoir été assez pour toi. Et moins encore pour elle. Alors tu peines à répondre parce que ce serait mettre des mots sur tes envies, ton besoin d'elle qui ne cesse de grossir toujours plus. Alors tu approches, faisant voler tes bonnes résolutions et même si pendant un instant il te semble voir le visage furieux de Helen devant tes yeux, bien vite tu le chasses pour te coller à June et embrasser sa peau offerte, râler de plaisir quand elle vient attraper ton visage pour se coller plus fort à toi dans un geste d'une sensualité folle qui te lance des frissons dans tout le corps. C'est une femme comme elle que tu voudrais, qui peut te rendre malade d'envie de désir juste avec un geste aussi anodin qu'une main qui vient se perdre dans tes cheveux et sur tes joues.

Tu respires son odeur plus fort et tu fermes les yeux, savourant le moment et l'apaisement qui monte en toi aussitôt. Elle roule des hanches, te faisant gémir tout bas parce qu'elle pourrait faire ce qu'elle veut de toi à ces instants et pendant une seconde, tu maudis les visiteurs, le monde qui est là, les gens à côté qui pourraient venir à tout instant. Et elle te pose les bonnes questions, te faisant réfléchir pendant un moment. Un instant où tu n'as plus le sentiment d'être toi même, seulement dicté par son corps collé au tien, à tes mains sur ses hanches fermes, à ses fesses qui frottent délicieusement contre tes hanches. « Jouir pendant des heures, je peux te le donner... » Mais plus non, parce que tu n'en as pas le droit. Et tu ne devrais même pas être contre elle à cet instant, à te coller à son corps d'une manière si sensuelle, parce qu'elle est promise à Castiel et qu'elle sera à lui d'ici quelques mois. Mais à cet instant tu t'en moques, ton neveu ne compte plus pas plus que la promesse de mariage qui fut faites il y a quelques semaines. Seul reste cette attirance entre vous et ce désir qui te brûle les veines.

Ta bouche se pose sur la peau fine et chaude de son cou quand un bruit attire ton attention, quelqu'un approche, te forçant à reculer assez pour reprendre contenance. Et une grande respiration afin de calmer ton cœur qui s'affole. Tu la regardes en coin avant de sourire, amusé, partageant le secret de ces minutes où vous vous êtes réchauffé d'une manière qui vous a agité le palpitant et l'esprit. « Envoie moi un hibou quand tu souhaites me voir... Je dois y aller, pour ce soir. » Et après un dernier geste qui se traduit par une main frôlant ses hanches, tu quittes la galerie en profitant du brouhaha pour te faire oublier.
 

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Pour essayer de comprendre ces évènements, le Ministère de la magie offre la Bourse Greengrass aux sorciers scientifiques désireux de trouver une réponse à ces évènements.

A Poudlard, les élèves ont eut à faire face au premier examen de mi-trimestre : une attaque de créatures, dans le coeur du village de Waterford.

Les élèves méritants ont été récompensés et les redoublants doivent à présent travailler deux fois plus pour rattraper leurs retards.