Sujet: Et si l'eau pouvait calmer nos coeurs ? [Maxine] Mer 10 Avr - 3:52
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Et si l'eau pouvait calmer nos coeurs ?
feat. Maxine Goyle & Achlys N. Malefoy
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Et je continuais à compter. Parfois, je pouvais atteindre 300 et parfois moins. En cette soirée, j’arriverais peut-être à surpasser ce record parce que je me sentais en forme, les émotions apaisées d’une journée blasée de cours et d’exercices. Je ressentais la puissance des muscles de mes bras à retenir le reste de mon corps sous l’eau. J’aimais être sous l’eau là où les sons apparaissaient avec moins de force et tels s’ils seraient en différés avec la réalité. Cette eau m’entourait tout entier caressant mon corps nu. Et si je restais sous l’eau pour toujours songeais-je alors ? Ce ne serait pas la première fois que cette pensée effleurait mon esprit. Je me demandais combien de temps on prendrait pour trouver mon corps et si je manquerais à certains … Manquerais-je à mon frère ? Mère ? Au moins, je pense que je manquerais à mère.
299 …
En un souffle, je me hissais hors de l’eau celle-ci ruisselant tout autour ma chevelure blond platine plaquée contre mon crâne. J’assurais une grande inspiration puis, je soupirais … Blasé, dépité. Je ne suis même pas assez courageux pour cela marmonnais-je entre mes dents. Je me laissais aller sur le dos, le cou appuyé contre le rebord de cette gigantesque baignoire. J’aimais ainsi, à observer le plafond jusqu’au moindre détail. Je venais régulièrement ici lorsque j’étais préfet en cinquième année et donc cette pièce n’avait plus le moindre secret pour moi. Je pourrais rester dans mes appartements cette année pourtant, mais j’aimais le silence et le clapotis de l’eau à mes oreilles si sensibles. Stella bougea en contrebas et je savais qu’elle m’observait. Je souriais amusé et moqueur.
- Tu te fiches de moi. Quand je reste sous l’eau jusqu’à n’avoir plus de souffle, tu ne fais rien.
Pour toute réponse, j’eus droit à un bâillement. Elle était blasée. Elle savait que je n’arriverais pas à le faire bien trop orgueilleux et fier pour cela. J’allais quitter le manoir de mon frère en juin prochain, dans six mois. Où vivrais-je alors ? Est-ce qu’on m’acceptera comme langue-de-plomb ?
Alors, Stella se leva. La croup allait jusqu’à la porte reniflant à son pas. Maxine soufflais-je sentant son odeur reconnaissable entre toutes et l’agacement montant crescendo en moi. Maxine et moi, c’était comme chien et chat depuis longtemps. – Logiquement, elle était le chat et je me trouvais être le chien. – Elle m’insupportait autant que je mordais au moindre de ses défis lancés. Étrangement, elle pouvait être une certaine volonté pour moi de vivre. C’était comme si je pensais encore avoir quelque chose à faire, à prouver. Je ne savais pas quelle lubie frappa mon frère pour avoir décidé de récemment me fiancer à Maxine. Je savais que ses parents étaient exaspérés par elle. J’espérais que Lucius n’acheta pas les Goyle en leur révélant mon secret croyant le meurtre proche.
Mais je ne leur donnerais pas cette joie. Je devais mettre un terme à ces fiançailles. Je ne serais pas le meurtrier de Maxine ! Jamais.
- Goyle ! Qu’est-ce que tu fais là ? Je pensais t’avoir dit de gérer l’explosion de bombabouses au deuxième étage avec Rusard.
De mon ton autoritaire, je l’observais avec un sourire suffisant. Mes jambes croisées sous l’eau, j’avais sorti les bras sur le long du rebord en marbre. Pendant ce temps, Stella alla renifler la préfète semblant un peu trop amie à mon goût avec elle. Je n’y tins donc plus.
- Stella ! Tu es avec moi ou avec elle ?
Lâchais-je sur un ton traînant et laissant passer mon arrogance. Pour toute réponse, la croup me tournait le dos. Je soupirais dans un grognement agacé. Non mais ! Qu’est-ce qu’il lui prenait maintenant ? Était-ce la fichue alliance entre femelles ?