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 Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth

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Elysium Holloway
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MessageSujet: Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth   Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth EmptyDim 19 Mar - 20:10

TW : Consommation de drogues, anxiété


  Elysium Holloway
Sometimes I don't care, sometimes I cry too, sometimes life's a little hard to get used to. Occasionally, I forget to sleep, remind myself that I gotta eat three times a day this week, try not to clench my teeth. Got a little OCD, listen to the CDC when I'm feeling uneasy. Sometimes I do drugs. Not hard ones, just ones that change my mind up. Drugs, can't find us ? If you think I'm gone, I'm just doing drugs. Not hard ones, just ones that change my mind up. Don't mind me if I light up, only need it sorta kinda drugs.

 
 
eilyam-rpg
Nom : Tu portes un nom que personne ne connaît dans le monde magique : Holloway, celui d'une petite famille ouvrière aux origines purement moldues. Prénom Elysium : Maman dit qu'elle l'a lu dans un livre quand elle était adolescente et qu'il lui est tout de suite revenu à l'esprit lorsqu'elle est tombée enceinte de toi. Surnom La plupart t'appellent Ely, raccourcissant simplement ton prénom. Lorsqu'elle était toute petite, ta sœur t'appelait Sisi parce que c'était plus facile à prononcer – et plus rigolo – que ton prénom entier, et finalement c'est resté. Âge Tu as 16 ans, née le 29 novembre 1963. Lieu de naissance Birmingham t'a vue naître, comme tes parents avant toi, comme ta sœur après toi. Nature du sang Née-moldue, tu n'as pas honte d'être une sang-de-bourbe malgré les insultes que tu dois encaisser à ce sujet. Maison à Poudlard Serpentard, ce qui a surpris tout le monde mais a surtout scandalisé les puristes de la maison verte et argent. Situation familiale Tu as la chance d'avoir tes deux parents en vie malgré l'épuisement dû à leur vie à l'usine, ainsi qu'une petite sœur de cinq ans ta cadette et malentendante que tu aimes plus que tout au monde. Métier/Année d'études Tu étudies encore à Poudlard, entamant tout juste ta sixième année. Statut marial Si tu assumes être homosexuelle, tu ne le cries pas sur tous les toits pour ne pas t'attirer de problèmes supplémentaires. Outre cette discrétion choisie, tu n'as de toute façon pas de temps à consacrer à tes amours, raison pour laquelle tu es célibataire. Richesse Si le Conseil des Purs finance tes études, c'est bien que ta famille est d'une grande pauvreté.



Baguette : Elle est constituée de bois de tilleul et renferme en son cœur une larme du monstre du fleuve blanc. Légèrement courbée vers la droite, elle mesure 20 centimètres exactement et est semi-rigide. Patronus Personne n'aurait cru que la discrète née-moldue que tu es aurait comme protecteur magique un runespoor, bien que le monstre à trois têtes soit cohérent avec ta maison. Épouvantard Tu n'as pas besoin d'être face à un épouvantard pour affronter ta pire peur. Tes angoisses et tes cauchemars se chargent très bien de te rappeler que tu crains plus que tout d'être renvoyée de Poudlard et de retourner dans le monde moldu, où tu suivrais le chemin de tes parents droit vers l'usine. Capacité magique Aucune. Malédiction Aucune. Particularité Aucune. Aspiration Ambitieuse, tu aspires à réussir tes études avec brio pour ensuite avoir l'opportunité de briller dans le monde sorcier. Ton objectif final est de devenir avocate, afin de quitter ta condition de fille d'ouvriers et ce chemin tout tracé qui t'effraie, mais aussi de mettre financièrement à l'abri tes parents qui se sont tant battus pour leurs deux filles. Guilde ou groupe politique Neutre, tu ne te prononces pas à ce sujet, sans doute parce que tu ne souhaites pas te faire d'ennemis et te retrouver avec des obstacles en plus sur ta route.



Caractère Si ton entrée à Serpentard a été vivement critiquée, tu en possèdes pourtant le principal trait de caractère : l'ambition fait partie intégrante de ta personne, elle guide tes actions et tes choix. Tu vises haut, sans cesse, et tu refuses la médiocrité. Ton ambition est responsable de la pression immense que tu te mets sur les épaules : tu es une grande stressée. C'est quelque chose que peu de personnes savent car tu le caches à merveille, noyant tes crises d'angoisse dans le déni et la méthamphétamine. Tu es une personne déterminée qui ne renonce pas : qu'importe les obstacles, tu te répètes que tu peux les surpasser et tu te bats pour les franchir. Tu es une stratège qui as toujours un plan en tête et n'as pas de mal à mentir si tu considères que c'est nécessaire. Tu es une vraie bosseuse qui mets tous les moyens de ton côté pour réussir. Tu es résiliente : tu te relèves après les échecs, après les insultes, après les coups. Tu ne baisses pas les bras, jamais. Adaptable, tu sais présenter différentes attitudes et facettes de ta personnalité selon la situation ou l'interlocuteur qui te fait face. Tu es loin d'être une personne qui se permet d'être constamment elle-même : tu préfères entretenir ta réputation et ne te mettre personne à dos. De même, tu n'es pas vraiment loyale : tu penses avant tout à toi-même, égoïste qui sauvera ses fesses avant de penser à celles des autres. Il n'y a que ta famille qui échappe à cette règle : envers eux tu es loyale, inconditionnellement. Réfléchie, tu ne te laisses pas guider par des coups de tête et envisages les conséquences avant de prendre la moindre décision. Indépendante, tu aimes avoir ton autonomie et t'attaches d'ailleurs difficilement aux autres.

 
  Quelle est votre opinion sur la nouvelle ministre de la magie et ses décrets pour favoriser l'entente entre moldu et sorcier ? Officiellement, tu es neutre et n'en penses pas grand chose, même capable de t'adapter à la personne qui t'en parle. Si tu devais être honnête, tu dirais qu'une partie de toi trouve que c'est une bonne chose parce que tu as toujours été frustrée que ta famille soit exclue de ton monde – le monde sorcier. Mais d'un autre côté, tu doutes que les sorciers et sorcières sans ascendance moldue soient prêts pour ça : tu te demandes si tous ces décrets ne risquent pas de conduire à une guerre civile, ou à une guerre entre les mondes sorcier et moldu. Finalement, tu penses que c'est une bonne idée mais trop précipitée dans votre monde actuel.

  Que pensez-vous de la politique éducative portée par le Conseil des purs pour l'école de sorcellerie Poudlard ? Officiellement, tu affirmes que c'est une bonne chose car cela permet de ne garder que les meilleurs étudiants et étudiantes. En réalité, ton avis sur la question est bien plus mitigée. Si tu es la première à prôner l'excellence et à vouloir être la meilleure, le fait que ta place à Poudlard se joue à tout moment et que l'école soit devenue une arène n'a fait qu'intensifier la pression sur tes épaules. Certes, le Conseil a permis à ton père d'alléger ses heures à l'usine, mais leur politique éducative est responsable de tes crises d'angoisse et de ta nécessité de prendre de la crystal meth pour tenir... Alors tu es partagée entre la gratitude et la ressentiment, sans doute. Cette place d'apprentie au Ministère qu'ils t'ont promise si tu réussis a intérêt à te permettre d'atteindre les sommets, histoire que ça en vaille la peine.

  Quel est votre plus grand rêve ? Ton plus grand rêve, c'est de te faire une place de choix dans le monde magique. Tu rêves de devenir une avocate reconnue qui aura les moyen de mettre à l'abri financièrement sa famille et mettre un terme à ce cercle vicieux que représente l'usine à tes yeux – c'est la malédiction des tiens, et tu comptes bien y mettre un terme.

 
Votre pseudo/prénom EMC / Éléa :gnu: Votre âge 22 ans, toujours, et à jamais un bébé :siffle: D'où vous venez ? Occitanie, France  Personnage inventé, scénario, PV ? Prédéfini Élève du même nom Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth 1028547219 Où avez-vous connu ME ? J'étais sur la première version, que j'ai connu par une pub facebook :ui: Une idée pour améliorer ME ? Un conseil ? Vos prédéfinis déchirent :45: (donc fallait bien que je craque pour un, CQFD Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth 642431832)

Crédits :
 
Maraudeurs ERA

 


Dernière édition par Elysium Holloway le Lun 10 Avr - 2:32, édité 5 fois
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Elysium Holloway
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MessageSujet: Re: Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth   Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth EmptyDim 19 Mar - 20:13

TW : Harcèlement scolaire, homophobie intériorisée, drogue et consommation, crises d'angoisse

Early in the morning I still get a little bit nervous
Fighting my anxiety constantly I try to control it
Even when I know it’s been forever I can still feel the spin
Hurts when I remember and I never wanna feel it again

Votre personnage en dix dates 29 novembre 1963 Naissance d'Elysium Holloway à Birmingham, fille d'ouvriers moldus. - 21 décembre 1968 Naissance de sa petite sœur, Alienor, qui est malentendante. - Septembre 1975 Entrée à Poudlard, répartition à Serpentard. - 1975-1977 Harcèlement scolaire par d'autres Serpentards car elle est née-moldue. - Septembre 1977 Devient attrapeuse de l'équipe de Quidditch de Serpentard. - 1977-1980 Diminution du harcèlement qu'elle subit. - Février 1979 Première attirance pour une fille, refoulée. - Mars-Mai 1980 Relation secrète avec Orpheus Yaxley, sans sentiment amoureux. - Été 1980 Elle devient boursière, sa place à Poudlard est en danger car aux mains du Conseil des Purs : début des crises d'angoisse. - Septembre 1980 Elle commence à prendre de la crystal meth pour tenir le coup entre les cours, le Quidditch et sa vie sociale dont dépend sa réputation.


Help me, it's like the walls are caving in
Sometimes I feel like giving up
But I just can't
It isn't in my blood



Pourquoi je peux pas faire comme tout le monde ?
❅ Janvier 1972, 8 ans
— Maison de Papy et Mamy, Birmingham

Le poing fermé, ta paume vers toi, tu déplies successivement tes doigts du pouce à l’auriculaire sous le regard attentif d’Alienor qui semble fascinée par tout ce que tu fais. « Un, deux, trois… » Par habitude, tu parles très fort et tu articules bien chaque syllabe pour ta petite sœur, pas toujours certaine d’avoir compris la façon dont elle t’entend. Papa et Maman disent qu’elle est malentendante et que c’est pour ça que tu dois faire des efforts, mais tu n’es jamais sûre de bien faire. Est-ce qu’elle peut vraiment lire sur tes lèvres alors qu’elle est si petite ? Est-ce qu’il faut que tu parles encore plus fort ? C’est vrai que la cocotte minute dans la cuisine s’entend d’ici, mais elle ne fait pas tant de bruit que ça, si ? Là encore, tu ne sais pas trop, mais ça ne t’embête pas de continuer. Une fois arrivée à 5, tu refermes ton poing avant d’ouvrir à nouveau des doigts l’un après l’autre, mais cette fois en commençant par l’auriculaire. « Six, sept, huit… » Tu te demandes si elle va vraiment retenir les chiffres que tu tentes de lui apprendre, mais au moins elle est concentrée sur tes mains et n’est pas en train de se balader partout dans la maison. Tu ne veux pas qu’elle embête Papy pendant sa sieste, ni qu’elle risque de se blesser en rejoignant Mamy qui est dans la cuisine. Alors cela fait bien deux heures que tu occupes ta cadette, une habitude que tu as prise lorsque vous êtes ici et que tes devoirs sont finis. Les autres jours de la semaine, c'est plus facile : il y a moins d'heures à combler. Mais le mercredi après-midi… c'est long le mercredi après-midi. Contrairement à certaines de tes copines, vos parents ne vous confient pas à un centre de loisir mais à vos grands-parents. Alors il faut l'occuper, la petite énergumène installée en face de toi, avec son trop plein d'énergie et ses rires que tu ferais tout pour entendre. Aujourd'hui, tu lui as déjà lu l’histoire de Gina la girafe et celle de Doug le chien, ou plutôt tu lui as montré les images en lisant bien fort, puis tu as essayé de traduire ce que tu pouvais dans un mélange de langue des signes et de mimes. Au final, tu ne sais pas si c’est vraiment les histoires qu’elle aime ou juste tes mimes idiots. C’est peut-être pour ça que ces livres semblent toujours autant lui plaire alors qu’elle les connaît déjà – heureusement, car vous avez peu de livres, et ceux que tu étudies à l’école sont trop compliqués pour elle. Tu as brossé ses jolis cheveux, tu l’as laissée jouer avec les tiens, tu lui as montré comment tu fais bien la roulade – et tu as même été applaudie pour ta performance –, tu as inventé un jeu idiot avec les dessins que vous voyiez sur les murs à l'aspect vieilli… Voilà maintenant une demi-heure que tu improvises, en attendant qu’un de vos parents vienne vous chercher. Tu ne sais pas quand ce sera, parce qu’en ce moment ils rentrent plus tard que d’habitude. Souhaitant comprendre, tu as demandé à Papy pourquoi pendant qu’il t’aidait avec ton exercice de mathématiques. Il t’a dit qu’ils travaillaient beaucoup pour vous acheter de nouveaux livres. Il faut tant travailler que ça pour avoir un livre ? En tout cas, tu espères qu’ils pourront en apporter beaucoup à la maison, comme ça ce serait comme chez Leslie. Il y en a plein chez elle. Et il y a tout un tas de jouets aussi ! C’est tellement chouette, chez Leslie.

Tu as perdu la notion du temps lorsque la sonnette se fait entendre. Le bruit strident ainsi que les vibrations dans toute la maison alertent tout de suite ta sœur qui veut aussitôt sauter du canapé, mais tu la retiens par peur qu'elle se blesse. « Attention ! » Loin de se dégonfler, la fillette proteste en désignant la porte d'entrée que vous pouvez voir d'ici. « Sisi ! Porte ! » Le temps que tu la prennes dans tes bras, Mamy a ouvert la porte et accueilli votre mère qu’Ali et toi vous empressez de rejoindre. Vous l'enlacez toutes les deux puis tu t'éclipses le temps d'aller récupérer vos affaires. Tu embrasses ta grand-mère puis suis Maman jusqu'à la voiture. Tu aides ta sœur à mettre sa ceinture puis t'installes toi aussi. « Tout s’est bien passé chez Mamy ? » « Oui. J'ai fait tous mes devoirs. » Ta mère n'a pas l'air surprise : elle a l'habitude que tu profites du temps que tu passes chez Papy et Mamy pour faire ton travail. Comme ça tu peux aider tes parents le soir en t'occupant de ta sœur, pendant qu'ils font des tâches d'adultes que tu ne comprends pas toujours. Ils t'ont déjà dit qu'ils étaient fiers d'avoir une fille si brillante et que, du haut de tes huit ans, tu étais déjà un bel exemple pour ta cadette.

La voiture démarre et tu regardes ta mère. Elle est concentrée sur la route. Peut-être que tu ne devrais pas l'embêter maintenant, et plutôt attendre que vous soyez à la maison. Mais tu ne sais pas si vous aurez le temps d'en parler : il faudra se doucher, préparer le repas, mettre la table, ranger la maison, préparer vos sacs pour demain… et finalement aller se coucher, car il sera tard et qu'il y a école demain. Non, tu dois lui en parler maintenant. Leslie t'a dit que ses parents voulaient une réponse pour demain, tu ne veux pas prendre le risque de rater cette opportunité ! « Maman, je pourrai aller chez Leslie mercredi prochain ? » Tes yeux brillent à cette simple question, parce que tu meurs d'envie d'y aller. Tu adores passer le mercredi après-midi chez Papy et Mamy mais ce n'est pas pareil. « Je ne pourrai pas aller te chercher, je dois amener Papy chez le médecin pour son dos. Tu demanderas à ce qu'elle te ramène à la maison ? » Tu sais que Papy a tout le temps mal au dos. C'est parce qu'il a beaucoup travaillé à l'usine. Papa et Maman aussi ils travaillent à l'usine – tu espères qu'ils n'auront pas mal au dos pour autant. « D'accord. » Tu demanderas à Leslie, qui demandera à ses parents, et tu es sûre qu’ils lui répondront « bien sûr ma princesse » – c'est ce qu'ils disent tout le temps. C'est grâce à ça qu'elle peut faire de la danse depuis qu'elle est toute petite – elle danse tellement bien, Leslie –, et de la natation, et même du cheval parfois ! Mais toi ce que tu aimerais le plus faire, c'est du tir à l'arc. Elle t'a montré plusieurs fois, dans son jardin : elle t'a prêté son arc, t'a expliqué comment faire et t'a laissée essayer. Elle t'a dit que tu t'en sortais bien, que c'était dommage que tu ne viennes pas à son club. T'aimerais bien, toi, t'aimerais vraiment bien. « Est-ce que je pourrai faire du tir à l'arc comme elle, un jour ? » Mais c'est la même réponse que d'habitude qui brise en mille morceaux tes maigres espoirs d'un jour tenir ton propre arc entre tes mains. « Non ma chérie. Je suis désolée, ça coûte trop cher. » Au fond de toi, tu le savais déjà. Et tu te dis que c'est super nul, l'usine, parce que même si tes parents y passent la journée ça te permet pas de faire comme les autres enfants. Nakia fait de la gym, Alice apprend à faire des gâteaux tous les mercredis après l'école, Miku fait de la boxe, Louis joue au soccer… Toi tu lis toujours les mêmes histoires à ta petite sœur. Et tu l'adores ta cadette, ce n'est pas le problème – le problème c'est que t'aimerais pour une fois faire comme les autres. Ou juste comme Leslie. Tes yeux brillent d'envie à chaque fois qu'elle t'invite à la voir pour ses compétitions – où ce sont ses parents qui t'amènent et pas les tiens, bien sûr. On dit que la jalousie est une mauvaise chose mais… est-ce si mal, d'espérer un jour pouvoir faire du tir à l'arc toi aussi ?


Pourquoi je devrais travailler à l’usine moi aussi ?
Avril 1974, 10 ans ❅
Maison de Papa et Maman, Birmingham —

Concentrée sur le dernier exercice de Géographie de la liste de ton cahier de texte, tu glisses ton doigt de ligne en ligne pour lire attentivement le document. Tu sais que la maîtresse a dit qu’il était facultatif, celui-là, mais tu veux quand même le faire, comme ça tu progresseras encore plus vite. Pourtant tu sais que tu ne dois pas traîner : bientôt il sera l'heure de préparer le repas. Le week-end, la table de la cuisine joue tour à tour le rôle de bureau pour toi, de plan de travail pour Maman et d'atelier bricolage pour Papa. Lorsque tu n’es pas en train de t’occuper de ta petite sœur, tu t’installes parfois sur une chaise et tu le regardes faire. Tu ne comprends pas comment il peut avoir autant de choses à réparer. C’est comme si toutes les semaines quelque chose dysfonctionnait dans la maison et que Papa devait s’y atteler. Pourtant, ce n’est pas bricoleur son métier. Peut-être que ça pourrait, à force – ce week-end c’est le four qu’il a dû réparé, et ça avait l’air drôlement compliqué. Mais non, Papa il travaille à l’usine. Comme Maman. Comme Papy et Mamy. Un jour, ils ont aussi dit « Comme toi, un jour. » mais tu as froncé du nez. Tu ne veux pas travailler à l’usine. C’est nul l’usine, c’est même super nul ! Papa et Maman sont tout le temps fatigués à cause d’elle, ça se voit à leurs traits tirés et aux poches sombres sous leurs yeux. Et puis souvent, ils n’ont même pas le temps de jouer avec vous parce qu’ils sont trop occupés à regarder tous ces papiers qui s’accumulent sur le comptoir de l’entrée et auxquels tu ne comprends pas grand-chose. Quand ils les lisent, leurs fronts se plissent comme toi lorsque tu dois te concentrer pour résoudre un exercice de Mathématiques et que tu n’y arrives pas. Papa et Maman passent tout leur temps à l’usine : le matin ils partent très tôt, le soir ils rentrent très tard. Et pourtant, lorsque tu leur as demandé si pour ton anniversaire tu pouvais avoir le nouveau jouet dont parlent toutes tes copines à l’école, ils ont dit qu’il coûtait trop cher. Il sert à quoi, tout le temps qu’ils passent à l’usine, s’ils ne peuvent rien vous acheter ?

Doucement, les années aidant, tu commences à te rendre compte que ce sont des factures qui les préoccupent à ce point. Que c’est de l’angoisse que tu perçois dans leurs regards lorsqu’ils se penchent dessus et font les comptes pour savoir combien il vous restera ce mois-ci, la même qui s’invite dans leurs yeux quand vient l’heure de faire les courses de rentrées scolaires. Que si tu ne peux pas avoir tous les jouets que tu veux, c’est parce que le peu d’argent qu’ils récoltent en allant à l’usine part déjà dans le loyer, l’eau, l’électricité, la nourriture. Et qu’à la fin, lorsque vient ton tour et celui de ta sœur, il ne reste rien. Des miettes. Mais les miettes ça ne suffit pas pour avoir le nouveau jouet à la mode, pour acheter un nouveau puzzle à Alienor car elle a déjà fait l’ancien des centaines de fois, pour le tir à l’arc ou la natation. Alors tu commences à haïr l’usine. Parce que tu réalises que, petit à petit, ce monstre épuise et casse tes parents comme il l’a fait avec tes grands-parents avant eux. Et tout ça pourquoi ? Pour que la moindre dépense en sacrifie une autre, pour que septembre soit le mois le plus angoissant de l’année, pour que les cadeaux sous le sapin à Noël nécessitent de se serrer la ceinture ? Non, toi tu ne veux pas ça. Jamais tu ne travailleras à l’usine. Si tu t’appliques autant à l’école, c’est dans l’espoir que la maîtresse ait raison : si tu travailles bien, si tu es sérieuse, alors tu auras un beau métier dans le futur. Comme ça tu gagneras plein d’argent et tu pourras avoir tous les jouets que tu veux, et aussi en acheter à Alienor. Même que tu achèteras un four tout neuf, pour que Papa n’ait plus à jouer les bricoleurs, et que vous irez enfin  à ce restaurant dont Leslie parle si souvent !


Laying on the bathroom floor, feeling nothing
I'm overwhelmed and insecure, give me something
I could take to ease my mind slowly
Just have a drink and you'll feel better
Just take her home and you'll feel better
Keep telling me that it gets better
Does it ever?


TW : Harcèlement scolaire

Pourquoi c’est mal d’être un serpent ?
❅ Octobre 1975, 11 ans (1e année)
— Toilettes, Poudlard, Écosse

Coupant le robinet d’eau après avoir bien rincé tes mains, tu passes tes mains sur ton visage en expirant puis tu lèves les yeux vers ton reflet dans le miroir des toilettes. Automatiquement, tes yeux se posent sur ta cravate. Elle est verte, verte et argent. Au début, tu te disais que c’était chouette : c’est une belle couleur, le vert, et en plus tu aimes bien les serpents ! Mais maintenant, tu te demandes si c’est bien ta place ici. Pas à Poudlard, ça tu n’en doutes pas une seule seconde : tu es une sorcière, la première de ta famille, et tu ne voudrais être nulle part ailleurs que dans une école de magie. Bien sûr, tu étais un peu triste de laisser Alienor à la maison. Du haut de ses six ans, elle n’a sans doute pas tout compris à ce que vous a raconté le vieux monsieur qui est venu vous rendre visite et vous expliquer ce que tu es – une sorcière, une née-moldue plus précisément. Mais elle a compris que tu partais, et ça l’a rendue triste. Alors tu lui as promis que tu reviendrais à chaque vacance, et tu lui as fait mille bisous et câlins pour lui donner du courage avec l’école.

Mais tu doutes pour la maison Serpentard. Pourtant, le drôle de chapeau qu’on a mis sur ta tête le jour de la rentrée avait l’air sûr de lui. Même que, lorsqu’il a mis en avant l’ambition des verts et argents du château, tu t’es reconnue dans ces mots, dans cette maison. Alors lorsqu’il a crié « Serpentard ! », tu as rejoint la table en question avec un sourire, sans hésiter un seul instant. Non seulement tu allais apprendre la magie, mais en plus le chapeau qui parle a dit que chez Serpentard tu ferais de grandes choses. C’est tout ce que tu as toujours voulu, alors tu étais ravie. Du moins, au début. Et puis, il y a eu ces bruits de couloirs qui ont fini par parvenir jusqu’à tes oreilles : on dit que les Serpentards sont mauvais et qu’ils tournent toujours mal. Si tu t’es d’abord dit que tu avais mal compris, ou que ce n’était que des plaisanteries, tu as vite déchanté. Il y a eu ce Serdaigle qui t’a regardée de travers alors que tu ne le connaissais même pas et que tu ne lui as même jamais parlé, comme si ta cravate verte et argent était une raison suffisante pour ne pas t’aimer – voire même te détester. Un jour, une Gryffondor t’a poussée dans le couloir et t’a traitée de future Mangemorte. Tu n’as pas osé demander ce que ça voulait dire, mais tu as compris que c’était quelque chose de mal dans la bouche de cette autre élève. Et lorsqu’une amie te l’a expliqué, tu as compris à quel point ça l’est. Pire encore ses explications sur le monde sorcier actuel t’ont fait réaliser que non seulement ta maison a très mauvaise réputation au sein du château, mais en plus au sein même de celles-ci des rumeurs circulent sur toi. C’était déjà difficile d’ignorer que certaines discussions s’interrompaient dès que tu t’approchais de tes camarades verts et argents, mais alors maintenant que tu sais ce que veut dire sang-de-bourbe… Petit à petit, tu réalises que tu es tombée dans une maison qui, si elle correspond parfaitement à ton ambition, n’est sans doute pas prête à t’accueillir à cause de tes origines non sorcières. Et tu maudis le chapeau qui parle de ne pas l’avoir prédit grâce à sa magie.


Help me, it's like the walls are caving in
Sometimes I feel like giving up
No medicine is strong enough
Someone help me
I'm crawling in my skin


TW : Harcèlement scolaire

Pourquoi ils me détestent alors que ma magie est encore plus miraculeuse que la leur ?
Mars 1977, 13 ans (2e année) ❅
Infirmerie, Poudlard, Écosse —

Le lit de l’infirmerie est moins confortable que celui de ta chambre, mais il a l’avantage de te donner l’impression d’être en sécurité. Tu espères l’être, en tout cas : tu oses croire qu’Alecto n’osera pas venir t’embêter jusqu’ici, bien qu’elle te semble suffisamment dérangée pour ne pas considérer la présence d’un adulte comme un réel obstacle. Pas plus que le règlement, d’ailleurs, car tu es persuadée que le fait de mentir effrontément à une professeure pour faire accuser à tort une autre élève ce n’est pas autorisé. Pourtant, c’est bien ce qu’elle a fait tout à l’heure : elle a menti pour couvrir son copain Rowle, alors que c’est lui qui t’a attaquée et sûrement pas l’inverse. Après votre cours de Botanique, il a jugé bon de profiter de votre traversée du parc en direction du château pour te pousser par terre, dans l’herbe verte de ce début de printemps, à croire qu’il voulait changer des dalles froides des couloirs. Quelque chose qui n’a pas changé, par contre, c’est le « Sang-de-bourbe ! » qui a accompagné son geste : cette insulte, tu y as le droit tellement souvent depuis que tu es arrivée à Poudlard que tu as cessé de compter. Jusque là, tu aurais presque envie de dire que ça allait – par la force de l’habitude, aussi triste que cela puisse sembler. Mais tu as eu le malheur de vouloir partir sans attendre de prendre de coups supplémentaires : tu t’es levée et tu as tourné le dos au Rowle, un affront qu’il a alors dû te faire payer – ce sont ses mots. Tu aurais préféré qu’il le fasse autrement qu’en te jetant ce sortilège que tu ne connaissais pas mais dont tu as vite découvert les effets : crache-limaces, comme son nom l’indique, t’a fait cracher des limaces. La sensation était immonde, reflétant véritablement celle d’une bestiole gluante remontant le long de ton œsophage pour finir dans ta bouche. Et Alecto, malgré tout ça, a osé prétendre que c’est toi qui as attaqué le garçon et as manqué ton sort – ce qui est d’autant plus insultant que tu es très forte en Sortilèges, tes notes peuvent le confirmer. Le pire, c’est que la professeure l’a crue sans une once d’hésitation : non seulement les limaces t’empêchaient de te défendre convenablement, mais en plus la Carrow est une comédienne terriblement douée pour se faire passer pour l’innocente qu’elle n’est pas. Te voilà donc doublement punie : non seulement tout le monde t’a vu vomir des limaces et beaucoup se sont moqués de toi, mais en plus tu écopes de deux heures de colle pour avoir attaqué un camarade de classe.

Tu as l’impression d’être terriblement seule dans cette bataille dans laquelle même les professeurs se rangent du côté de tes bourreaux. Tu as la chance d’avoir encore quelques amis qui n’ont pas fui malgré les crasses dont tu es régulièrement victime, mais c’est loin d’être suffisant face à tes harceleurs qui s’arrangent pour que le rapport de force soit toujours en ta défaveur. Pourtant, tu ne renonces pas. Après chaque moquerie, après chaque blessure, tu te remets au boulot, ouvres un nouveau livre, révises un chapitre supplémentaire. À force de travail, ils seront bien obligés de se rendre à l’évidence et de reconnaître qu’ils ont tort : ton sang ne fait pas de toi une sorcière moins puissante. Au contraire, ton sang est d’autant plus exceptionnel qu’il s’est imprégné de magie dans une famille qui n’en possédait pas avant. C’est pour ça que tu t’es promis de ne jamais abandonner : tu comptes bien leur prouver qu’ils se trompent et qu’ils ont tort de te traiter ainsi. Les insultes te blessent, les coups plus encore, mais tu ne baisses pas la tête. Tu es une sorcière qui a tout autant sa place ici qu’eux et tu accompliras de grandes choses, tu en es persuadée.


Sometimes I feel like giving up
But I just can't
It isn't in my blood
It isn't in my blood



Pourquoi c'est si dur de se faire aimer ?
❅ Septembre 1977, 13 ans (3e année)
— Terrain de Quidditch, Poudlard, Écosse

Dos droit, ton balai – qui n’est pas vraiment le tien, tu l’as emprunté, n’ayant pas encore les moyens de t’en acheter un – serré entre les doigts, tu t’avances vers le capitaine de l’équipe de Quidditch chargé des sélections de cette année. Du haut de tes treize ans, tu es déterminée malgré l’appréhension : tu veux intégrer l’équipe. « Tu viens pour quel poste ? » « Attrapeuse. » Et tu n’en reviens pas d’être là, pour être honnête. Le Quidditch, tu as commencé à le regarder en première année pour faire comme les autres. Tu ne pensais pas que ça allait t’intéresser, mais tu t’es montrée curieuse : pour que tout Poudlard s’enflamme à ce point à l’approche du premier match de l’année, c’est bien que ça devait être un sport exceptionnel. Alors tu y es allée, portant même les couleurs de ta maison malgré tout ce que ses membres te faisaient subir depuis ton arrivée – ne pas le faire t’aurait attirée des regards pires que ceux que tu recevais déjà. Tu n’as pas crié de nom parce que tu n’en connaissais aucun, mais tu trouvais ça amusant, de voir des gens voler sur des balais et taper ou attraper des balles de différentes tailles et couleurs. Puis tu es venue assister au match suivant, et à celui d’encore après. Rapidement, tu t’es prise au jeu de suivre les mouvements du souafle avec intérêt, le souffle coupé lorsqu’il approchait l’un des cerceaux du terrain, et les assauts des cognards si violents que tu en frissonnais. Surtout, tu étais fascinée par le vif d’or, cette bille dorée de la taille d’un petit oiseau, si rapide qu’un joueur ou une joueuse par équipe n’avait qu’une mission : l’attraper. Ça te plaisait, le Quidditch, c’est sûr. Pourtant, tu ne t’imaginais pas y jouer. Ce n’est pas l’envie qui te manquait, mais à tes yeux c’était plus important de réussir en cours. Et dès la première année, ça t’a demandé beaucoup de travail. Tu te devais de rattraper cette avance que les élèves d’ascendance sorcière avaient sur toi, car tu refusais de leur donner raison sur ton illégitimité à être ici. Et pour ça, tu étais prête à travailler plus que tous tes camarades, à réviser jusqu’à tard chaque soir, à emprunter des livres à la bibliothèque pour combler tes lacunes. Avec ça, difficile de trouver du temps pour le Quidditch, en tout cas c’est ce que tu t’es dit jusqu’à ce que tu entendes parler des sélections en début d’année.

Ce qui t’a fait basculer, ce n’est pas l’amour du Quidditch – tu apprécies ce sport, mais pas au point de sacrifier tes études – mais une réalisation. Dès le premier match auquel tu as assisté, tu as remarqué à quel point les joueurs et les joueuses étaient acclamés dès leur entrée sur le terrain. Lorsqu’une équipe prend place sur le gazon, elle semble être la reine du monde : cris et applaudissements la soutiennent et la supportent, elle est encensée et ses membres aussi. C’est ça qui t’a intéressé en premier lieu : cette gloire du sport, cette opportunité de sortir du statut de paria auquel tu es cantonnée depuis ta première année. Alors tu tentes ta chance aujourd’hui, en ce début de troisième année, et vise le poste d’attrapeuse. Tu te sais douée en vol et rapide : avec un peu d’entraînement, tu es persuadée que tu peux exceller dans ce rôle. Tu as espoir qu’en te qualifiant dans l’équipe et en permettant à l’équipe de Serpentard de gagner, les autres membres de ta maison te laisseront tranquilles.


I'm looking through my phone again feeling anxious
Afraid to be alone again, I hate this
I'm trying to find a way to chill, can't breathe, oh
Is there somebody who could help me?


TW : Harcèlement scolaire, homophobie intériorisée

Pourquoi je n’aime pas comme les autres ?
Février 1979, 15 ans (4e année) ❅
Infirmerie, Poudlard, Écosse —

Installée dans un lit de l’infirmerie, tu essaies tant bien que mal de tenir ton livre ouvert et d’en tourner les pages d’une seule main. C’est loin d’être aisé, mais tu refuses que ce séjour ici te fasse prendre du retard sur tes révisions. L’examen d’Histoire de la Magie approche et tu n’as sûrement pas le temps de poireauter inutilement sur ce matelas trop fin. Alors tu lis, tu lis et tu ingurgites ces connaissances avec lesquelles certains de tes camarades ont été bercés – ça n’a pas été ton cas, mais ça ne t’empêchera pas d’obtenir une meilleure note qu’eux à ce devoir. Ce qui stoppe ta lecture, ce n’est même pas la galère phénoménale que représente chaque nouvelle page à tourner mais l’apparition de l’infirmier qui te tend une potion que tu ne connais que trop bien. « Merci. » Avant même de la boire, tu sais déjà que le goût sera atroce, raison pour laquelle tu t’interdis de respirer en ingurgitant le breuvage. C’est quand même fou qu’une potion qui répare les os soit plus mauvaise qu’une potion qui les brise, les sorciers font tout à l’envers. « Tu devrais faire plus attention lorsque tu t’entraînes seule. Tu aurais pu tomber sur la tête. » Tu sens à sa voix que son inquiétude est sincère, ne se doutant pas un seul instant que cet accident de balai n’est qu’un mensonge t’offrant une excuse parfaite pour arriver à l’infirmerie avec un bras bien mal en point. « Je ferai plus attention, promis, » assures-tu tout de même, avec un sourire et un léger hochement de tête. Tu veilleras surtout à encore plus éviter Alecto qu’avant. Si la plupart des Serpentards ont finalement décidé de te laisser tranquille, sans doute grâce aux bons points que tu rapportes sans cesse à votre maison grâce à tes réponses en classe mais aussi à tes performances d’attrapeuse depuis l’année dernière, ce n’est pas le cas de la Carrow. Non contente de t’avoir traumatisée dès ta première année, elle est revenue à la charge aujourd’hui avec une nouvelle idée : faire de toi sa cobaye pour tester une potion qu’elle a sorti de tu-ne-sais-où. Son origine t’intéressait bien moins que ses effets, mais tu n’as eu le droit à aucune de ces deux informations lorsqu’elle t’a forcée à en boire. Néanmoins, tu as vite fait de déterminer la seconde par toi-même. Ta chance – si on peut l’appeler ainsi – a été que le breuvage ne brise pas tous les os de ton corps. Tu te serais bien passée, cependant, que ce soit un os aussi utile que le radius droit qui en soit la victime. Cela n’a pas empêché la mégère, non contente de t’en avoir fait voir de toutes les couleurs pour les biais de son expérience, de te menacer de s’occuper du second si tu touchais ne serait-ce qu’un mot de votre mésaventure à quiconque. C’est pour ça que tu as menti.

L’infirmier repart et tu reprends ta lecture. Après quelques pages, tu sens de nouveau un regard sur toi et relève la tête. Cette fois, c’est une fille installée sur un autre lit de l’infirmerie qui te fixe. « Quidditch ? » « Hm hm, » confirmes-tu en hochant la tête. Même si l’infirmier n’est plus là, tu t’en tiens à ton mensonge. Sait-on jamais si cette élève va tout rapporter à Alecto. « Et toi ? » Tu ne sais pas combien de temps vous avez parlé suite à ça, mais suffisamment longtemps pour que tu aies effectivement un retard de révision imprévu. Pourtant, une partie de toi se dit que c’était chouette, cet instant hors du temps passé à bavarder. Tu avais l’impression que vous étiez dans une bulle de tranquillité qui n’appartenait qu’à vous, et c’était agréable. Tellement agréable que, une fois vos convalescences finies, tu t’es mise à te demander si vous pourriez vous croisez plus souvent. Parce qu’il n’y avait pas que cette bulle. Il y a aussi eu cette douce chaleur qui est née au niveau de ta poitrine à force de lui parler, l’odeur de son parfum dont tu te souviens encore, ses yeux dans lesquels tu avais l’impression de te noyer. Et ça a continué après l’infirmerie. Les battements de ton cœur qui se sont accélérés, cette fois où tu l’as croisée dans le couloir. L’impression d’en rater un lorsque tu l’as reconnue dans les gradins pendant un match de Quidditch. L’envie de la voir bien plus que n’importe qui d’autre à Poudlard. Au fond de toi, tu commences à comprendre ce qu’il se passe. Mais autour de toi, tu ne vois que des garçons qui tiennent les mains des filles, que des garçons qui embrassent des filles. Alors tu te dis que tu te fais des idées et tu essaies d’oublier, parce que tout ça n'a sans doute lieu que dans ta tête. C'est idiot, et puis de toute façon tu n’as pas le temps pour ça. La vie reprend son cours comme si cette interlude magique n’avait jamais existé, mais elle semble toujours logée dans un coin de ton esprit.


It's like the walls are caving in
Sometimes I feel like giving up
No medicine is strong enough
Someone help me
I'm crawling in my skin
Sometimes I feel like giving up
But I just can't



Pourquoi les jours ne font que vingt-quatre heures ?
❅ Octobre 1979, 15 ans (5e année)
— Salle commune de Serpentard, Poudlard, Écosse

Installée sur l’un des canapés de ta salle commune, tu es seule, parfaitement seule, éclairée par des lumières tamisées et concentrée sur ce parchemin que tu as bien l’intention de terminer de rédiger. Et si à une époque l’explication la plus probable à ta solitude était la volonté de tes camarades de te rejeter, aujourd’hui les choses sont différentes. Si tu es seule, c’est simplement parce qu’il est déjà quatre heures du matin – il paraît que tout le monde dort à cette heure-là. Pas toi. Toi tu révises, toi tu travailles. Tu n’as pas le choix : les journées ne sont pas assez longues pour faire tout ce que tu prévois, alors tu empiètes sans regret sur tes nuits qui se raccourcissent petit à petit. Ce n’est pas bien grave, tant que tes notes suivent. Travailler la nuit a quelque chose d’apaisant, même si régulièrement tu te retrouves à étouffer un bâillement. Peut-être que tu ne serais pas si fatiguée si tu n’avais pas participé à la petite soirée qui a eu lieu hier ici même, mais s’il y a une chose que tu as bien comprise depuis que tu es arrivée à Poudlard c’est qu’à Serpentard la réputation est très importante. Trop pour que tu puisses négliger la tienne. Si le Quidditch t’a aidée à te faire une place, ça n’a pas tout fait : tu as aussi fait en sorte de t’intégrer socialement au sein de ta maison. Voilà pourquoi tu sors avec tes camarades te balader dans le parc les beaux jours et tu participes aux soirées organisées par d’autres étudiants quand bien même tu sais que tu devrais être en train de réviser – ce n’est pas grave, tu réviseras ce soir. Tu veux te faire une place dans ce monde et tu y arriveras : quelques heures de sommeil ne semblent pas être un coût exorbitant comparé à la paix que tu as acquise maintenant que tu as quitté ton statut de paria des verts et argents. Si tu te fous en réalité de leur avis, tu n’as aucune envie qu’ils recommencent à te mener la vie dure – bien que certains continuent, malheureusement, ils sont tout de même bien moins nombreux qu’au début de ta scolarité et leurs attaques bien plus ponctuelles. Tu veux être considérée comme une des leurs, et sacrifier un peu de repos pour cela n’est pas cher payé selon toi. Tu donnes le change et caches à merveille ta fatigue sous du maquillage – avec le temps tu as appris les sorts qu’il faut pour te donner l’air pimpante même avec trois heures de sommeil –, refusant d’abandonner cette place que tu as eu tant de mal à acquérir. Et si tu as hésité à arrêter le Quidditch pour avoir un peu plus de temps à accorder à tes révisions – ou à ton sommeil – à cause des BUSE qui arrivent à la fin de l’année, tu ne l’as pas fait. Toujours pour la même raison, ton attitude prouvant bien que tu as ta place dans la maison de Salazar Serpentard malgré ton statut de sang. Ambitieuse tu l’es, tu l’as toujours été, et tu es bien décidée à te faire une place de choix dans le monde sorcier coûte que coûte.


It isn't in my blood
It isn't in my blood
I need somebody now
I need somebody now
Someone to help me out
I need somebody now



Pourquoi les garçons sont si nuls ?
Mai 1980, 16 ans (5e année) ❅
Poudlard, Écosse —

Il paraît que lors d’une rupture, les gens pleurent – surtout les filles, parce que les garçons sont trop virils pour ça, gna gna gna. Pourtant toi tu n’as pas pleuré. Orpheus non plus, il n’a pas pleuré. Faut dire qu’il s’est sûrement rendu compte que votre relation tenait plus de l’amitié complice que de l’amour. Toi, ça fait un moment que tu le sais. Peut-être parce que dès les prémisses de votre histoire, tu étais intéressée. Lorsqu’il est intervenu pour que Victor arrête de te taper, tu t’es dit qu’il avait juste besoin de se défouler les nerfs – après tout il avait des bleus lui aussi, alors tu as supposé une bagarre perdue récemment et un besoin de prendre sa revanche. Tu pensais pas qu’il resterait, qu’il t’aiderait à te relever, qu’il te demanderait si ça allait. Bien qu’il ait la réputation de faire tomber toutes les filles dans ses bras, le Yaxley ne s’était jamais intéressée à toi de cette manière avant – c’est à peine si vous échangiez quelques mots durant les entraînement de Quidditch de votre équipe. Mais ce jour-là, si : pendant que vous discutiez, il aurait fallu que tu sois aveugle et sourde pour ne pas comprendre qu’il te draguait. Et si ce jeu de séduction ne t’intéressait initialement pas, tu as fini par te réaliser qu’il pourrait t’être utile à toi aussi : est-ce que les autres sangs-purs – ou les sangs-mêlés qu’ils envoient – continueraient de te taper dessus s’il se passait quelque chose entre toi et l’un des leurs ? Tu espérais que non, raison pour laquelle tu es entrée dans son petit jeu. Ça a duré quelques temps, deux, peut-être trois semaines : vous vous êtes tournés autour, jusqu’à finalement vous embrasser. Au début, tu t’es dit que tu pourrais l’aimer. Peut-être pas aussi passionnément que dans les histoires d’amour de films ou de livres, mais suffisamment pour que ça vaille la peine d’essayer. Pourtant, tu le sentais bien que sa présence ne faisait pas battre ton cœur plus fort ou ne te mettais pas les papillons dans les ventre comme avec des filles. Mais tu t’es dit que si tu passais plus de temps avec lui, si tu acceptais plus souvent ses rendez-vous nocturnes et si tu l’embrassais suffisamment souvent, tu pourrais peut-être l’aimer. Peut-être aussi qu’au fond de toi, tu voulais te convaincre que tu pouvais aussi aimer les garçons – ça aussi ça a a été un bel échec. Toute ta stratégie a été un échec : si Orpheus et toi êtes bien sortis ensemble, c’était toujours en secret, jamais rien d’assez visible pour que tu puisses te servir de cette relation comme d’un bouclier contre certains membres de votre maison.

Tu as essayé, pourtant, de faire en sorte qu’il assume cette relation. Tu t’es intéressée à lui, à sa vie, à ses goûts, pour lui donner de l’importance, pour qu’il se dise que tu comptes, que tu n’es pas qu’une fille parmi d’autres – c’était ton but, en tout cas. Tu pensais que si tu parvenais à être assez proche de lui, votre relation lui paraîtrait suffisamment sérieuse pour qu’il l’assume en dehors de vos rendez-vous nocturnes. Mais il avait toujours de belles excuses, le Yaxley, pour que vous ne soyez pas vus ensemble comme tu l’aurais voulu. T’as fait de ton mieux, mais t’étais pas capable de laisser les choses devenir plus physiques juste pour cette stratégie – l’idée même te donnait des frissons, et pas de ceux qui sont agréables. Au bout de deux mois, t’as bien compris que ça ne servait à rien. Tu as senti qu’il se lassait, et de ton côté t’avais toujours aucune envie qu’il fasse plus que t’embrasser. C’est pour ça que tu es allée le voir aujourd’hui, attendant qu’il soit dans un bon jour pour lui en parler. T’as été rassurée de voir que rompre avec lui n’a pas semblé lui briser le cœur non plus. Même si tu n’as jamais été amoureuse de lui, ni même ressenti le moindre sentiment de la sorte à son égard, tu t’es attachée à cette tête de nœud. Vous avez convenu de rester amis, parce que vous vous entendez bien et êtes complices, mais que votre relation n’était finalement pas plus que ça – elle aurait jamais pu, de ton côté. C’est pas si mal. Bien sûr, t’es frustrée que les choses ne se soient pas passées comme tu le voulais. T’aurais vraiment aimé posséder une immunité petit-ami de sang-pur, qu’importe tes sentiments absents. Mais tu n’as pas le temps de t’évertuer plus : les BUSE sont dans un mois, et tu as encore beaucoup de travail pour t’assurer d’excellentes notes dans toutes les matières. Même si tu ne cesses de sacrifier ton sommeil au profit de tout le reste – les révisions, ta vie sociale, le Quidditch –, les journées sont toujours limitées à vingt-quatre petites heures.


Help me, it's like the walls are caving in
Sometimes I feel like giving up
But I just can't
It isn't in my blood
It isn't in my blood, oh



Pourquoi j’ai si peur que tout s’arrête ?
❅ Juillet 1980, 16 ans
— Maison de Papa et Maman, Birmingham

Lorsque la porte de ta chambre s’ouvre, tu n’as pas besoin de te retourner pour savoir que c’est Ali qui vient d’entrer : elle a toqué avec votre code caractéristique, celui qu’elle utilisait quand elle était petite et qu’elle faisait des cauchemars. Aujourd’hui elle n’en fait plus, mais elle a continué de l’utiliser, comme un signe pour s’identifier, une façon de te prévenir que c’est elle – qu’elle a besoin de toi. Tu replies le parchemin qui était entre tes doigts puis t’en détournes pour faire signe à ta petite sœur de venir s’asseoir à côté de toi. Tes lèvres s’étirent d’un sourire doux malgré le kilo de plomb qui alourdit ton estomac. « Ça va ? » Par habitude, tu parles à voix haute – mais comme toujours, tu veilles à signer tes mots. Elle hoche la tête mais tu sens que ce n’est pas tout à fait honnête. Tu la connais assez pour savoir qu’elle est nerveuse. Et tu sais exactement pourquoi : comme toi, la rentrée l’inquiète. Toi à cause de la lettre posée juste là, sur les draps. Elle à cause de la nouveauté que représente le collège. « Ça va bien se passer, je crois en toi. T’es la meilleure mon ange. » Une fois tes paroles de réconfort signées, tu viens passer ton bras autour de ses épaules pour la serrer un peu contre toi et déposer un baiser sur sa tempe. Elle se blottit contre toi et reste ainsi un moment. Tu ne comptes pas, tu t’en fiches : l’avoir contre toi est toute la douceur dont tu avais besoin pour aller mieux.

Ali finit cependant par se redresser et désigne du bout de l’index le parchemin que tu as plié lorsqu’elle est arrivée. C’était quoi ? signe-t-elle sans bouger les lèvres. « Juste une lettre de l’école. » Tu n’aimes pas lui mentir, mais tu détestes encore plus l’inquiéter. Elle est déjà si inquiète à propos de sa propre rentrée, tu n’as pas envie d’alourdir ses frêles épaules avec ton propre stress et tes propres angoisses. Pourtant, les mots de cette lettre sont bien les responsables de ce poids qui pèse dans ton estomac. Lorsque tes parents t’ont annoncé que, grâce à la nouvelle direction de Poudlard, tu allais pouvoir bénéficier d’une bourse pour la suite de tes études, tu étais aussi ravie qu’eux : Papa allait pouvoir réduire ses heures à l’usine, lever le pied et ne pas continuer à mettre autant à mal sa santé déjà fragile. Tu étais loin de réaliser ce que cela allait signifier pour toi. Maintenant, tu réalises : tu n’as plus le droit à l’erreur. Si le Conseil des Purs te fait savoir qu’une place comme apprentie t’attend au Ministère si tu réussis tes examens, il te fait aussi passer un message bien moins réjouissant : si tes résultats ne sont pas suffisants selon eux, alors tu peux dire adieu à ta scolarité à Poudlard. En un claquement de doigts, tu perdrais tout… Et cette idée t’est inconcevable. Après cinq années de lutte et de sacrifices pour te faire une place dans ta maison et décrocher les meilleures notes qui te permettront de réaliser tes ambitions, tu ne peux pas accepter qu’on te prive de tout ça. Retourner à ton existence non-magique et suivre le chemin de tes parents à l’usine te semble inacceptable : tu t’y refuses, tu mérites mieux que cette vie-là, qu’une vie à récolter les miettes. Tu ne peux imaginer ton avenir ailleurs qu’à Poudlard, ailleurs qu’au Ministère, ailleurs que parmi les grands de ce monde. Et si tu dois encore redoubler de travail pour rester dans cette école et t’assurer cet avenir, alors tu le feras – au prix de profondes angoisses qui troubleront tes prochaines nuits, bien que tu ne le saches pas encore.

TW : Consommation de drogue (voie orale), crise d'angoisse

Pourquoi c’est parfois si dur de tenir debout ?
Septembre 1980, 16 ans (6e année) ❅
Poudlard, Écosse —

Les escaliers et leurs caprices vous font rouler des yeux, interrompant votre ascension vers les hauteurs de Poudlard où vous avez court. « Je reviens, faut que je passe aux toilettes. » Tu profites du palier que vous avez atteint pour vers ce petit détour, laissant là tes deux amis. Une fois dans les toilettes, tu ouvres l’intégralité des cabines pour t’assurer être seule. Une fois ces vérifications faites, tu sors de ton sac ton précieux petit sachet et en sort deux comprimés. D’habitude tu ne le fais pas entre les cours mais le soir pour tenir lorsque tu as encore du pain sur la planche, ou le matin quand les forces te manquent pour aller en classe. Mais les cours d’Astronomie ont lieu tard et tu sens déjà ton énergie faiblir, trop pour que tu puisses te le permettre : tu dois suivre ce cours, et surtout tu dois enchaîner avec la soirée prévue dans votre salle commune et à laquelle tout le monde sera, de celles que tu ne peux pas louper et pour lesquelles tu dois être en forme. Alors ces comprimés que tu avales te semble être une évidence, la solution pour tenir le coup ce soir.

Ce n’est pas le premier, sûrement pas le dernier non plus : tu sais auprès de qui te les fournir, tu pourrais même reconnaître la silhouette du Poufsouffle de dos et dans l’obscurité. Le peu d’argent que tu as, souvent obtenu en faisant payer tes coups de main pour des devoirs à des élèves moins bons que toi, tu le dépenses auprès de lui : quelques galions contre quelques cachets, ça te semble être une parfaite affaire mais aussi la solution parfaite à ta situation. Tu ne peux pas te permettre d’être fatiguée, et encore moins de baisser les bras sous prétexte que tu stresses. Ça ne compte pas le stress, ça ne sert à rien – c'est plus facile de penser ainsi que d'admettre que tes crises d'angoisse sont des alertes de ton corps et de ton esprit. Ce qui compte, c’est que tu aies de bonnes notes, que ta réputation continue à se faire dans ta maison mais aussi dans l’école – tu continues le Quidditch pour cette exacte raison – et que tu remplisses les exigences du Conseil des Purs. Ce qui compte, c'est que tu restes à Poudlard, alors le fait que tu ne dormes pas te semble terriblement anecdotique. De toute façon, lorsque tu dors tu fais souvent des cauchemars, alors autant réduire au maximum ces heures. La crystal meth te sert à ça, elle est ta bénédiction, ta sauveuse lorsque rester debout te semble affreusement difficile. Tu n'es ni idiote ni naïve : tu sais bien que c'est dangereux. Mais tu n'as pas le choix : tu en as besoin. Quand tu auras réussi tes examens, quand tu auras obtenu ton EMEU, quand tu auras décroché ta place au Ministère… Alors tu auras réussi. Là, tu t'arrêteras.


It isn't in my blood
I need somebody now
It isn't in my blood
I need somebody now
It isn't in my blood


In My Blood by Shawn Mendes


Crédits :


Maraudeurs ERA



Dernière édition par Elysium Holloway le Sam 15 Avr - 15:52, édité 6 fois
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Arabella V. Parkinson
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MessageSujet: Re: Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth   Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth EmptyLun 20 Mar - 9:43

Ta fiche n'est pas déformée bichette :32:

Rebienvenue avec Elysium, elle est si cool, j'ai hâte de la voir en jeu :amour:
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Elysium Holloway
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MessageSujet: Re: Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth   Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth EmptyMar 21 Mar - 9:03

@Arabella V. Parkinson Merciiii :45:
(et ouf pour ma fiche Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth 642431832)
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Remus D. Lupin
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MessageSujet: Re: Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth   Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth EmptyMar 21 Mar - 9:05

Bienvenue à toi avec cette nouvelle bouille, tu connais la maison mais si besoin, j'suis là :love:
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MessageSujet: Re: Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth   Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth EmptyMar 21 Mar - 9:31

@Remus D. Lupin Merciii :45: (corruptrice totalement responsable de mon craquage pour un TC avec tes prédéfinis diaboliquement géniaux Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth 642431832)
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Cole R. Abbot
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MessageSujet: Re: Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth   Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth EmptyMar 21 Mar - 13:55

Merveilleux choix de PV ! :ui: Contente de voir que t'as choisi Hailee Steinfeld finalement, c'est aussi un autre excellent choix. :zad:
Re-bienvenue sur le forum ! Très curieuse de voir comment cette Serpentard née-moldue va évoluer en RP. Bonne chance pour la suite de ta fiche ! :45:
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Sirius O. Black
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MessageSujet: Re: Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth   Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth EmptySam 25 Mar - 18:16

J'AI PAS POSTE ICI ???
SCANDALEUX :rage::rage:

ELYSIUUUUUUUUUUUUUUUUUUM :red::red::red::red:
assurément un des PVs que j'aime le plus Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth 642431832
J'suis HEUREUSE que tu le prennes puis que tu la fasses vivre Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth 642431832
ca va être si BON de te lire :zad::zad:
et de la voir survivre Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth 642431832

J'AI HATE :han:
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MessageSujet: Re: Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth   Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth EmptyJeu 30 Mar - 15:02

J'attends encore de voir comment je vais t'intimider, tu n'écries pas ça très vite :nop: j'vais devoir te menacer de te briser les deux jambes pour voir ça apparaître, mh ? :nop: J'ai justement une potion qui casse les os à tester. :lool:


.... je joue bien la p*tass*, hein ? :ha:Arrow
rebienvenue à la maison :13:
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Elysium Holloway
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MessageSujet: Re: Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth   Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth EmptyDim 9 Avr - 3:46

@Cole R. Abbot Merciii :45: Ouais l'hésitation a été longue et puis j'ai vu des gifs de Hawkeye et j'ai fait owh fuck Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth 642431832
Elle va évoluer de façon très sage et raisonnable monsieur le professeur :by:
J'en vois le bout ça y est :fire:

@Sirius O. Black SHAME :rage:
J'espère que je lui rendrai honneur alors, parce que je l'adore aussi Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth 642431832
Ouais la survie va être sympa je sens - je pouvais décemment pas ne pas jouer un personnage évoluant dans l'arène qu'est devenue Poudlard, là a été ma faiblesse Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth 642431832
J'ai presque fini :red:

@Alecto Carrow Est-ce que ton message m'a inspiré des trucs horribles ? P't'être bien, faut lire la partie histoire de fiche pour le savoir maintenant, mean girl Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth 642431832
Tu la joues trop bien, c'est terrible, je tremble avant même d'avoir fini la fiche de ma pauvre née-moldue :snif:
Merci :45:
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MessageSujet: Re: Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth   Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth EmptyLun 10 Avr - 22:55


Validation
entrez dans le jeu


La pauvre, elle m'fait tant de peine en vrai, parce qu'elle a tellement de pression :snif: Bichette, faut qu'on voit pour un (des) liens toi et moi, j'te valide et te souhaite la bienvenue :love:

FÉLICITATION ! Tu es à présent validé.e ! Tu peux intégrer le jeu et te faire connaitre des autres personnages. Dans un premier temps, tu peux aller vérifier que tu as bien été recensé dans les différents bottins du forum : avatar - métiers - Poudlard - compétences magiques - famille de sangs purs
Une fois cela fait, tu peux partir à la découverte des autres personnages et aller présenter le tiens en postant ton Year Book . Et si jamais tu as déjà des idées de liens et de rp tu peux aller faire une élaboration de liens et/ou une recherche de rp !
Enfin, n'hésite pas à te rendre sur la chatbox et dans le flood pour jouer avec les autres membres !


maraudeurs era (art'n'stick)

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Elysium Holloway
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MessageSujet: Re: Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth   Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth EmptyLun 10 Avr - 23:56

@Remus D. Lupin J'adore te faire d'la peine avec mes fiches, juré ça devient une passion Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth 642431832
Merci pour la validation, et volontiers pour tout plein de liens :45:
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MessageSujet: Re: Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth   Elysium ❅ My thoughts were so loud, I couldn't hear my mouth Empty

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Gazette du Sorcier
DU 1er NOVEMBRE 1980 AU 31 DECEMBRE 1980
L'équilibre de la magie est en péril. Lors de la Fête de Samain, le 31 Octobre 1980, des évènements étranges sont survenus un peu partout dans le monde magique : des sortilèges ont détruit la Place Divine, le sortilège protégeant le Chemin de Traverse a disparu, laissant les moldus entrer dans le monde magique et un dragon a attaqué Pré-au-Lard.

Pour essayer de comprendre ces évènements, le Ministère de la magie offre la Bourse Greengrass aux sorciers scientifiques désireux de trouver une réponse à ces évènements.

A Poudlard, les élèves ont eut à faire face au premier examen de mi-trimestre : une attaque de créatures, dans le coeur du village de Waterford.

Les élèves méritants ont été récompensés et les redoublants doivent à présent travailler deux fois plus pour rattraper leurs retards.