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| | EUPHEMIA || le cri de la lionne | |
| Auteur | Message |
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Euphémia S. Potter Cheffe des Aurors & Ordre du phénix Messages : 72
| Sujet: EUPHEMIA || le cri de la lionne Dim 30 Avr - 18:25 | |
| | Euphémia Selwyn Potter Des moutons dirigés par un lion sont plus redoutables que des lions dirigés par un âne. |
crédit avatar | Nom : depuis presque trente années, elle porte fièrement le nom Potter , mais d'origine elle était une Selwyn. Prénom Euphémia, seul prénom qu'elle a gardé parmi la liste immense offert par ses géniteurs, c'est son arrière grand mère qui le portait avant elle - une vieille tradition Selwyn veut que chaque membre porte éternellement les mêmes prénoms que deux d'avant. Surnom quand elle n'est pas nommée Mia , tout simplement, c'est Mum ou Euphé - selon l'inspiration de chacun. Ou Dragonne quand son fils était plus jeune. Âge tout juste sa quarante-neuvième année de fêtée, elle voit déjà poindre le nez de la cinquantaine avec angoisse. Lieu de naissance née en Ecosse, sa famille a cependant immigrée d'Islande il y a quelques générations de cela et porte encore quelques branches dans ce coin-là du monde. Nature du sang elle porte la pureté sans le moindre intérêt ou la moindre inquiétude - cela n'a que peu de sens pour elle. Maison à Poudlard lionne rugissante, elle portait fièrement les couleurs des Gryffondors, bien qu'elle soit l'une des rares Selwyn à le faire - les autres lui ont préféré Serdaigle. Situation familiale mariée depuis trente années bientôt, amoureuse comme au premier jour de Fleamont Potter, elle est la mère de son fils - de ses fils, comme ils ont naturellement adopté Sirius Black quand il s'est montré devant leur porte. Ils portent aussi le deuil d'Harry, perdu par deux fois - bien que le second soit plus un petit fils qu'un fils - et qu'il soit pas encore né, parce que l'avenir s'écrit au présent. Métier/Année d'études Cheffe des Aurors, portant l'insigne depuis quatre ans à présent, désireuse de mener les troupes armées contre les mages noirs et les mangemorts. Elle est fière de son insigne et de son rôle - mais sait aussi à présent qu'il lui faut penser la relève. Statut marial mariée, heureuse et fidèle, comme au premier jour. Richesse ils roulent sur l'or, les Potter, sachant plus quoi en faire ils l'offrent aux nécessiteux par des dons généreux à des actions caritatives sorcières. Pour certains ils les ont fondées - faut dire qu'ils savent jamais quand s'ennuyer, préférant avoir toujours un projet en tête. Baguette : bois de chêne, coeur en ventricule de dragon, 31 cm Patronus un chevreuil, l'animal petit et malicieux. Epouvantard le corps gelé de James sous la glace. Capacité magique voyante, percevant depuis toujours les dangers et la mort avant qu'elle ne frappe, par des rêves troublants de réalismes. Elle sait cependant jamais comment l'éviter, supposant que ses visions sont des présages nécessaires - elle doit les vivre, les affronter sans pouvoir les éviter, parce que le destin se fraye un chemin sans que les mortels n'y aient accès. Malédiction par ricochet, la malédiction des Potter lui a arraché un fils - porté par les Gaunt, elle maudit chaque second né pour lui arracher la vie. Une chose qu'elle ignorait, jusqu'à perdre son cher et tendre Harry. Particularité Si Mia a l'air d'être tendre et discrète à première vue, elle a aussi ses tendances excentriques et ses traditions. Elle aime ressentir ses douleurs et ses maux, les graver sur sa peau - c'est pourquoi au fil des ans elle a fait marqué en tatouage des dessins sur son dos, qui ne sont visibles que pour ceux qui la voit à moitié-nue : son mari, uniquement, seul détenteur de sa vulnérabilité. Aspiration de voir le monde devenir meilleur, protégeant Alysia et son idéal, combattant le mal au plus près, pour être certaine de voir le bien triompher. Guilde ou groupe politique membre de l'Ordre du phénix, de la première heure et jusqu'à sa dernière, elle l'espère. Caractère elle a toute de la lionne, autant protectrice, qu'indépendante, autant chaleureuse qu'intransigeante. Euphémia Potter est un mélange de caractère cruelle, désordonné, mais maternelle et aimant. Elle a toujours été une gamine survoltée, du genre à ne jamais se refuser aucun défis, et aller à l'encontre du règlement pour mieux apprendre à penser comme les délinquants - être préfète-en-chef fut alors un jeu d'enfant, comme il lui suffisait de penser en révoltée pour mieux attraper ceux qu'elle avait en ligne de mire. Elle a cette intelligence de l'esprit humain, cette capacité à voir à travers les règles, les tricheurs qui s'intègrent au système, ceux qui tentent d'aller à l'encontre des ordres pour s'en sortir avec les applaudissements. Elle les reconnait, les attend un sourire aux lèvres, et avec autorité mais sans violence, les renvoie dans leurs camps pour se raisonner. Elle sait comprendre ce qu'il se passe dans la tête des autres - elle lit en eux comme dans un livre, s'amusant à deviner les réactions et les comportements. Le pouvoir - pourquoi ils pleurent, pourquoi ils râlent, pourquoi ils restent silencieux sans raison, pourquoi ils mangent peu, pourquoi ils regardent dehors plus souvent qu'autrement, pourquoi - généreuse et altruiste, elle a depuis toujours cet instinct de protection envers le reste du genre humain, cette nécessité de lui offrir autant de paix qu'elle pourra. Généreuse, elle donne sans demander en retour, sans se soucier de manquer - le sacrifice fait partie de ses qualités, et elle n'a pas de mal à se faire passer en second pour le bien des autres, encore moins pour le bien commun. Ca ne fait pas d'elle un esprit niais - au contraire, mord et attaque ceux qui use de sa patience et profitent de ses dons - elle perd confiance et intérêt aussi rapidement qu'elle donne ce qu'elle possède. Elle devient alors une lionne cruelle, mordant à la jugulaire pour vider sa victime de sa dignité. Elle ne craint pas grand monde, pour ne pas dire personne. Elle se pense pas invincible, mais aime à le penser pour ne pas montrer tout ce qu'elle craint de perdre. Son fils et son mari sont tout ce qu'elle a de plus précieux - et pour eux elle donnerait ce qu'il lui reste. Elle manque ni de témérité, ni de courage - bien que plus souvent qu'elle veuille l'admettre elle se sente perdue et vulnérable, la douleur étant encrée en elle depuis seize ans, lui coupant souvent le souffle jusqu'à ce qu'elle perde connaissance. Elle a souffert, crevant de voir une part d'elle lui être arrachée si soudainement - elle fut dépressive, touchant l'fond et le désire de voir tout se terminer tant la douleur était insupportable. Puis il se trouvait James - son gamin qui fut son sauveur, sa raison de continuer à être forte, à se souvenir que la vie devait continuer, pouvait continuer, mais qu'elle avait le devoir de la rendre meilleur. De faire de l'avenir un futur acceptable pour son gamin. Elle manque pas de témérité, ni de courage, elle manque juste de temps. |
Quelle est votre opinion sur la nouvelle ministre de la magie et ses décrets pour favoriser l'entente entre moldu et sorcier ? Le monde magique ne pouvait pas espérer mieux qu'Aloysia - voila enfin une sorcière qui ose rêver en grand, croire véritablement qu'il y a plus de bon que de mauvais, qu'il est possible de changer les règles et de dépasser les lignes et les frontières d'un monde magique qui s'est enfermé sur lui-même. Le monde a besoin d'elle, besoin de ses idées et de ses convictions - il était temps, pour que chacun trouve sa place et son chemin, qu'on avance plus fort ensemble plutôt qu'en cloisonnant tout ce que nous possédons. La magie n'est forte que parce qu'elle est faite de diversité - il est temps que chacun l'accepte et le défende.
Que pensez-vous de la politique éducative portée par le Conseil des purs pour l'école de sorcellerie Poudlard ? Sous faux couvert d'élitisme, voila une manière terrible de mettre sur les épaules de pauvres nés moldus, la responsabilité de leur échec. Plutôt que de concentrer les efforts sur l'accompagnement et la découverte, le Conseil des Purs préfère user de la peur et de l'angoisse - mais personne ne sait marcher loin et devenir un être d'exception par la peur. Il faut de l'amour, de la compassion, de l'empathie et de la patience pour faire un héros.
Quel est votre plus grand rêve ? de voir ma famille grandir, d'être encore là assez longtemps pour les voir heureux, adultes, parents à leur tour. Pouvoir simplement vivre, sentir l'existence se faire douce et aimer jusqu'à plus pouvoir respirer. Votre pseudo/prénom ART'N'STICK Votre âge bientôt trente ans D'où vous venez ? toujours dans le suuuud Personnage inventé, scénario, PV ? that is la maman de @James Potter Où avez-vous connu ME ? ME c'est moi Une idée pour améliorer ME ? Un conseil ? Venez comme vous êtes | | Maraudeurs ERA
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| | | Euphémia S. Potter Cheffe des Aurors & Ordre du phénix Messages : 72
| Sujet: Re: EUPHEMIA || le cri de la lionne Dim 30 Avr - 18:25 | |
| Eternal Sunshine of the Spotless Mind Eternal Sunshine of the Spotless Mind Votre personnage en dix dates 1942 première année à Poudlard, elle rencontre Fleamont Potter qui partage la même année et la même maison qu'elle. - 1950 elle se marie avec Fleamont, après avoir fait le tour du monde et n'avoir cessé de le rencontrer à chaque étape, supposant que le destin se mêlait de cette vie : ce signe évident la mène à le demander en mariage - 1960 naissance des jumeaux : Harry et James. - 1964 un an après un rêve prémonitoire, elle perd Harry, qui tombe sous la glace d'un lac gelé - 1971 Euphémia devient Cheffe des Aurors - 1976 Sirius Black intègre leur famille après avoir fuit le Square Grimmaurd et devient naturellement un Potter - Août 1979 elle est missionnée par Aloysia elle-même pour combattre et aller à la recherche des mangemorts qui se cachent pour les amener devant le Magenmagot : elle forme et désigne ses meilleurs aurors pour aller sur le terrain sans relâche - Septembre 1980 elle découvre qu'elle souffre de Rocailleuse ou Maladie de Roche-lune - - jusqu'en 1979 :
dans la contré islandaise, une Selwyn il s'y trouvait odeurs et couleurs par centaines, qui volaient autour de la pièce en un chaos délectable. Assez pour que la gamine ne puisse pas y résister, ignorant ses cours particuliers pour se faufiler dans la salle de recherche d'alchimiste de son arrière grand père - il se tenait là, avec son crâne dégarni et sa barbe grise, la scrutant de ses yeux bleus et rieurs, et lui parlant toujours avec un accent prononcé. « Que faites-vous là encore, jeune fille ? » Elle rougissait au début, ne trouvant d'autres excuses que la curiosité pour expliquer sa venue. Puis finalement, la curiosité n'était pas si mauvaise - au contraire, elle était récompensée par son ancêtre qui lui apprenait les fondements de l'alchimie. « Il n'y a bien qu'ici qu'elle sait se tenir. » disait toujours sa mère en venant la retrouver après des heures de recherches infructueuses - ou lorsque ses tuteurs se plaignaient de ses absences interminables. « Vous devriez vous concentrez, Euphémia, vous ne voudriez pas être la risée de Poudlard en vous montrant si peu instruite. » Disait-elle ensuite en se tournant vers la gamine couverte de potions diverses, la gueule de biais mais le sourire ravit, qui lui répondait qu'en levant les yeux au ciel mais en admettant que sa mère ne devait pas avoir tord. Jusqu'à ce qu'elle trouve un autre instant pour s'échapper à nouveau. dans une école enchantée, une Gryffondor Elle se tenait devant les grilles, entourée d'une foule de gamins aussi bruyants les uns que les autres - qu'elle aussi, comme elle ne cherchait pas la discrétion et ne pouvait s'empêcher d'être exaltée par tout ce qui se trouvait autour d'elle. Des tableaux qui se promenaient d'un cadre à l'autre, aux escaliers qui bougeaient dans tous les sens, jusqu'au chat qu'ils croisèrent dans un couloir et leur lança le regard le plus prétentieux qu'elle eut connut. « Vous allez entrés dans la grande salle, tenez vous, un peu de silence ! » et la cérémonie de répartition commença. Elle vit passer des dizaines de gamins avant elle - comme elle se nommait Selwyn elle était assurée d'être parmis les derniers, auprès de Slugorn qu'elle reconnaissait, et qui lui lançait des oeillades en biais. « Euphémia Selwyn. » alors seulement elle se leva, s'approchant du tabouret où elle eut du mal à monter - car elle était bien minuscule. Le choixpeau lui réconfrait la tête entièrement, et elle ne voyait pas la salle. « Je vois, je vois - » du courage, de l'entêtement, mais aussi beaucoup de curiosité, et d'autres choses encore - tu ignores qui tu es mais tu n'as pas peur de le découvrir. « Gryffondor ! » alors les hurlements de joie s'élevèrent dans la pièce, et elle se trouva une place - la dernière - près d'un gamin qui lui lança un sourire plus qu'ravi. « Salut, j'suis Fleamont Potter. » « Euphémia Selwyn. » « Ouais, ouais je sais. » dans un placard à balais, une Princesse « C'tout ce que tu sais faire Potter ? » « On est dans la même équipe Mia ! » Elle lâcha un rire, d'même que le souaffle qui fit une envolée vers les buts adverses - non sans qu'Fleamont s'élance pour tenter d'le rattraper, ce qu'il tarda pas à faire avant d'mettre le but qui fit remonter l'score à égalité. Elle s'remit en route, le duel contre les Serpentards s'faisant féroce, alors que les lions rouges et dorés s'mettaient en position derrière leur capitaine - pas qu'Euphémia agissait souvent comme si Fleamont lui était supérieur, mais elle devait donner l'change comme il portait l'badge officiel. Il fallut pas moins d'dix autres buts d'la part du Potter pour assurer la victoire de Gryffondor - d'autant qu'le vif d'or fut attraper par l'équipe en face. Pas que cela suffisait pour leur faire remporter le match. C'est dans les vestiaires qu'ils se retrouvèrent par la suite, les chants d'victoires et les rugissements d'fierté s'élevant jusqu'à l'école tant ils exaltaient de joie. « T'as pas si mal jouer Mia, j'suis presque heureux de t'avoir donné la place d'poursuiveur cette année. » Elle s'tourna vers lui, encore bouillante et mouillée d'la douche qu'elle venait de prendre, et l'extase se lisant sur son visage. « T'serais perdu sans moi Fleamont, tu l'sais. Alors peut être qu'tu pourrais m'récompenser pour mon jeu d'exception plutôt. » Proposa-t-elle avec un sourcil arqué d'un défis qu'ils s'lançaient depuis des mois. C'est là qu'il lâcha un rire, avant d'la saisir pour l'embrasser férocement, des délires d'enfin soulagés raisonnant autour d'eux. « J'ai cru qu'tu le ferais jamais. Et maintenant... t'attends quoi pour m'inviter au bal d'Halloween ? » dans une maison de campagne, une Potter « On devrait s'marier. « T'sais que c'est la demande en mariage la moins romantique du monde ca? » Qu'il lui a demandé alors qu'ils étaient hors du terrain d'Quidditch d'Munich, elle tenant la coupe qu'il venait d'remporter pour avoir terminé la coupe du Monde d'cette année-là, et lui étant encore en sueur d'son match, espérant pouvoir rentrer l'plus rapidement possible sur l'Angleterre où il devait retrouver ses parents le lendemain pour un repas. Elle se tourna vers lui, soupirant lourdement. « Si je devais attendre après toi - c'pas comme si j'ignorais que cela allait arriver. Et puis - Fleamont - on a pas cessé d'se suivre toute l'année, malgré tes matchs et mon voyage autour du monde. C'le destin. Luttons pas. Marions nous. » Il soupira lourdement, l'entourant plutôt de son épaule avant de sortir de sa poche une bague qu'il portait depuis longtemps - assez pour qu'elle sache ce qu'il allait advenir, les visions et les certitudes l'étreignant constamment avec cette vision unique qu'elle posait sur le monde. Sans un mot, elle le laissa lui glisser la bague autour du doigt, et vint lui prendre un baiser gourmand avant de reprendre leur marche. Ils souriaient, persuadés d'faire exactement ce qu'ils devaient - la vie était facile, l'destin les menant constamment l'un à l'autre. Après Poudlard, elle avait profité d'sa tradition familiale pour faire l'tour du monde. Lui s'était vu offert une place dans l'équipe national, et pour la coupe du monde, jouant les sélections toute l'année. Ils s'étaient promis de s'offrir leur liberté, de laisser leur histoire d'amour à Poudlard, pour grandir et laisser l'destin choisir. Il choisit d'pas les éloigner, les poussant constamment l'un contre l'autre à chacune de leur destination. Par hasard. Parce qu'il le fallait. Parce que finalement ils n'existaient pas l'un sans l'autre. dans la belle Angleterre, une Maraudeuse Le silence existe pas vraiment, alors que dans l'manoir quasi-abandonné, ils avancent tels des ombres à la recherche de leur proie. Aucun son dans les pièces, pour témoigner de la présence d'un sorcier - il s'trouve juste la marque de la magie noire, étouffante, brûlant l'épiderme et foudroyant les esprits de cette odeur de souffre. Elle sait que le sang à couler cette nuit-là, l'odeur âpre de l'hémoglobine imprègne encore les murs - et le souffle mortifère des victimes résonnent dans sa tête. Trop tard pour elle - pas pour le bourreau qui se trouve quelque part. « On trouvera rien ce soir, on rentre. » Elle tourne l'regard vers son supérieur, et Fleamont - ils sont à la fin de leur formation, agissant déjà comme des soldats au Ministère. Non - non, elle fera pas demi-tour maintenant. Elle sait qu'ils s'trouvent présent. Elle observe autour d'elle, cherchant à les retrouver. « Fleamont... Les murs. » « Les murs ? » « T'as pas le sentiment que ce manoir devrait être beaucoup plus grand ? » Il l'observe un moment, la confiance brillant dans ses pupilles noisettes, et arquant un sourcil il lui murmure vas-y, éblouis moi Mia. Alors elle tâtonne, cherchant dans les murs le passage - jusqu'à ce tableau de chevalier, couvrant l'alcove d'un château en ruines. Il n'en faut pas plus pour que le passage se dévoile, d'une devinette elle révèle ce qu'il se cache. Et en une seconde se retrouve sous les sortilèges : « Euphémia ! » Le hurlement et les sortilèges explosent autour d'elle - la réduisant au silence quand elle tombe finalement dans l'obscurité. Se réveillant quelques heures plus tard, le silence revenu. Seule la main de Fleamont dans la sienne lui prouve qu'elle est encore en vie. « C'est la dernière fois, Potter, qu'vous partez ensemble en mission. » Parce qu'ils avaient beau faire une parfaite équipe, ils n'en restaient pas moins amoureux - et elle restait sa faiblesse. dans un lac gelé, une Maman « Harry !?! » Sursaut. Le souffle court. Cherchant, paniquée, dans la nuit à atteindre le berceau qui se tient près d'elle. Il n'y est plus - les gamins sont assez grands pour avoir leur chambre, les jumeaux dormant encore dans leurs lits. Elle se lève, les oreilles bourdonnantes, sans entendre les protestations inquiètes de son mari. Elle marche dans les couloirs de l'immense maison, traversant qu'un couloir pour ouvrir la porte rapidement - et les trouve endormis dans la même chambre, se tenant serrés, l'air paisible. « Qu'est-ce qu'il y a Mia ? » Elle secoue la tête, le regard braqué sur le visage enfantin du plus frêle des deux - c'est souvent le cas chez les jumeaux. Souvent - et James entoure de ses bras un frère trop fragile encore. Déjà ils sont différents, déjà ils sont opposés - l'un brûlant d'existence, l'autre le suivant discrètement. Elle sent son coeur qui se sert, ses yeux injectés de sang, alors que les larmes lui tombent sur les joues. Puis le toucher de Fleamont qui sert ses épaules, lui fait faire demi-tour - de retour dans la chambre ils s'assoient sur le lit et elle parle enfin - elle lui a jamais rien caché, s'mettra pas à le faire aujourd'hui. « Il s'trouvait sous la glace, et je pouvais pas l'atteindre. Il était... Il était... » Les mots s'bloquent avec l'angoisse qui l'étouffe. « Ce n'était qu'un rêve. » Les mots s'veulent rassurant, n'créant qu'un frisson glacial dans l'épiderme de la sorcière - s'tournant vers lui elle croise la même peur dans les yeux d'son âme soeur. Non, ce ne sont jamais que des rêves. un an plus tard Elle le sut. Immédiatement. Sentant son sang se glacer dans ses veines, son regard se perdre dans le vide, son coeur cessait de battre. Elle le sut. Elle le sentit jusqu'au plus profond d'elle-même, tentant veinement de comprendre, de poser des mots sur l'horreur qui la figeait. Elle le sut. Elle le savait, son âme se brisant en mille morceaux chaotiques pour écorcher vif ce qui lui restait de raison. Elle le sut. Elle fut incapable de bouger, et elle était incapable de savoir ce qu'elle faisait avant - ou après. Le temps s'arrêta, et durant des heures il n'existait plus. Elle ne marchait que mû par le désire de retrouver d'la chaleur, alors que tout était mort déjà. T'as marché vers le lac où les garçons avaient pas l'droit de se rendre - n'ignorant pas qu'James y menait malgré tout son frère, désireux d'toujours vivre plus fort, plus vite, plus grand. D'se faire brûler par les deux bouts - et là s'figer d'horreur comme elle. L'silence était douloureux. L'silence était de mort. Et sous la glace, l'visage d'Harry disparaissait. dans une guerre enflammée, une Héroïne Les hurlement s'faisaient entendre de toute part, les garçons gueulant sans qu'elle puisse distinguer ce qu'ils pouvaient bien dire - elle s'tenait dans la cuisine, devant la porte du jardin, à admirer l'ballet des fleurs des champs par l'vent d'été. Elle laissait la brise la caresser, l'sourire sur les lèvres alors qu'ils entrer quatre gamins dans sa cuisine, la saluant d'un Salut Madame P. comme si c'tait naturel. Une tradition, alors qu'son fils et ses trois meilleurs amis étaient présents devant elle - profitant d'un dernier été pour devenir grand. « L'déménagement avance alors ? On va pouvoir enfin avoir un brin d'calme dans cette maison. » Qu'elle lâche avant d'venir prendre James contre elle, s'rétamant une seconde d'rejet par virilité avant qu'il s'laisse faire - puis joue l'même jeu avec Sirius qui joue l'rôle d'second fils. Black - l'mouton noir, d'la famille imbu, qu'trois ans plus tôt elle a remis à sa place en affirmant qu'lui il serait son fils plus qu'il n'a été celui d'Wallburga. Pas qu'elle n'les connaisse pas - à avoir partager Poudlard avec Orion et elle, elle est bien placée pour savoir d'qui il s'agit. Et autant avoir Sirius avec elle. Ou plus, maintenant qu'il s'tire avec les autres pour vivre à Londres une vie d'adulte. Quand elle l'lâche pour saisir Remus, c'un paquet qu'elle glisse dans sa poche, murmurant : « Oublie pas d'sortir couvert. » avec un rire dans la voix, qui lui fait monter le rouge aux joues. Puis en dernier, c'Peter qu'elle enserre, lui embrassant l'front et en lui glissant d' « Pas lâcher les trois autres du regard, parce que t'es le seul à avoir un brin de raison dans tout c'foutoir. » - parce qu's'il manque de confiance en lui, elle a jamais douté elle. Puis deux heures plus tard y a plus un bruit, et plus qu'du vide. Avant qu'la cheminée crache des flammes vertes, qu'son beau mari s'trouve là avec sa tenue blanche d'soldat et lui offre un sourire bienveillant. « C'est l'heure d'se battre à nouveau. » En opinant - elle saisit à son tour sa baguette, met les sortilèges qui assurent qu'la maison sera pas touchée de l'été, et lui prend la main. Sur son épaule l'tatouage d'phénix vole au vent, les reliques de la mort, et l'sceau des Potter l'accompagnant. L'Phénix renaissant de ses flammes, et crachant l'feu de la révolte - pour offrir à ses enfants un avenir radieux, tout en les protégeant d'ce secret pour être certaine d'plus risquer de les perdre. Jamais. dans le coeur d'une mère le sang s'enflamme pourtant elle restait toujours de marbre. Posant sur le monde un regard assuré, certaine soudainement que tout irait bien - et pourquoi penserait-elle le contraire, alors que le monde sorcier fêtait l'accès au pouvoir d'Aloysia ? Elle se tenait-là, près de la grande fenêtre du ministère de la magie, à atteindre - comme d'autres sorciers triés et choisis - l'arrivée de la nouvelle Ministre. Celle-ci était une femme d'honneur et de paroles - Euphémia la connaissait, de loin mais malgré tout elle en avait entendu parler. Elle ouvrit la porte, s'avança avec assurance et la Cheffe des Aurors se tourna vers elle pour lui faire face. Elle fit un discours, pour le moins bien mené et rassurant - des promesses d'avenir meilleurs et d'égalité pour leur monde, puisque ainsi s'était exprimé le peuple. Il s'en était fallut de peu, cependant, pour que le candidat puriste prenne la tête du monde magique - mais Mia le garde silencieux, la remarque trainant dans son esprit comme une alerte à garder en tête. La réunion se poursuit, jusqu'à ce qu'il ne reste plus grand monde. Restez Potter, je vous pries. Ca lui fait étrange d'être nommée par le nom de son mari - généralement ses collègues préfères Euphémia ou Capitaine si vraiment le protocole l'exige. Elle reste alors, attends que la Ministre lui donne place et voit qu'il ne reste plus qu'elles deux finalement. Le combat n'est pas encore terminé, nos ennemis sont encore à tous les coins de rues. Elle opine, la Potter comme c'est pas à elle qu'on va l'apprendre. Les Mangemorts sont encore bien présents et entendent porter le coup de grâce - tout comme le Conseil des purs qui saura se faire sa place dans le monde magique malgré tout. Mais ce qui brille dans le regard d'Aloysia c'est autre chose - et Mia le comprend rapidement. Comme toujours, son sentiment se fait véridique. Je puis vous assurer que je protègerais le Ministère contre les mages noirs, ainsi que je le fais depuis des années. Elle s'espérait rassurante, mais Aloysia a un sourire triste, fixant des deux côtés de son bureau les tableaux dont certains faisaient mine de dormir : Nos ennemis sont plus nombreux encore. Et ils sont partout - vous êtes une Selwyn, je sais que vous avez entendu les rumeurs et les on-dits. Des rumeurs seulement, il n'y a guère à penser que tout cela est vrai. Bien sûr qu'elle en avait entendu des choses - sur un monstre de l'ombre, qui dévore le monde à rythme régulier quand il sent qu'il peut en perdre le contrôle. Mais rien, sur la Confrérie puisqu'on la murmure ainsi, ne semblait vraie quand elle l'entendait enfant. Commencez à croire aux rumeurs - elles naissent toujours d'un semblant de vérité. l'esprit exige ce qu'il ne peut obtenir c'est pourquoi elle ne cesse pas de courir après l'impossible. Mais parfois la course est inutile - elle cesse alors, courant pas plus loin, juste s'arrêtant pour voir le ciel s'assombrir par l'arrivée d'une nuit sombre. Harry est mort. Dit-elle dans un souffle, la certitude se faisant une place dans son esprit quand le sentiment la ronge de dedans. Elle ne peut pas le combattre - c'est trop familier pour qu'elle le puisse. Elle le revit, avec la même certitude que lorsque les vagues ont emporté le premier, le glaçant jusqu'à l'os. Harry est de son sang - de l'avenir, qu'importe, le sang lui ne ment pas. Il les relie par un fil invisible qui vient de se couper. Elle le ressent au plus profond - mais personne n'est autour d'elle pour l'entendre. Fleamont ne rentrera que deux heures plus tard. C'est Dumbledore qui vient frapper à la porte pour l'annoncer, mais quand Euphémia lui ouvre elle lui sourit triste et dit simplement Je sais. Ca fait pas moins mal - il est juste difficile de surprendre par la mort une voyante qui la ressent si profondément chaque fois. Il opine juste - et elle réalise qu'il n'y a rien d'Harry que son souvenir. Dans les gorges de la terre, il a été dévoré comme son ennemi. La guerre a prit fin, mais à quel prix ? Lors des funérailles improvisés, elle sait toujours pas pleurer. Ils étaient peu, finalement, à savoir d'où il venait vraiment. Elle prend James contre elle, le laisse pleurer sur son épaule et l'étreint - comme il lui reste son fils, le seul, l'unique. La malédiction qui frappe dégénère - voila que James abandonne Lily. Abandonne la vie d'un fils derrière lui - elle le voit sombrer, comme Fleamont, mais ne peut rien y faire. Elle reste, et se bat. Elle continue la chasse pour retrouver les mages noirs qui courent pour lui échapper. Parce que cela, au moins, elle sait qu'elle peut le contrôler. la douleur est une alerte pour appeler la fin de l'histoire mais elle a préféré ne pas l'entendre. Pourtant c'est pas faute d'avoir des rêves qui lui reviennent régulièrement - plus que d'habitude. Elle se voit figée en statut de pierre, sans pouvoir bouger sur une mer immense et sombre. Elle sait pas le lire, ce présage, mais elle sait reconnaitre la douleur. Celle qui s'empare de ses doigts quand elle tient sa baguette de la main droite. Elle a parfois du mal à desserrer les doigts, à lâcher sa baguette, à reprendre le contrôle de sa main - la douleur se fait si lancinante qu'elle finit à Sainte Mangouste, face au médicomage qui suit le reste de son équipe. Un bilan qui se fait régulier, comme ils sont souvent à prendre des sortilèges noirs qui les mettent par terre. Cette fois, elle attend dans la salle d'osculation depuis une dizaine de minutes, sentant l'angoisse qui s'empare de sa gorge - qui se fait un rappel désagréable à ses rêves et son sentiment persistant ces derniers mois. Plus encore qu'auparavant, elle court après les méchants, pour pas penser une seconde à la douleur de la perte d'Harry qui est toujours là. Quand le médicomage rentre, il a le regard fermé - elle le reconnait parce qu'ils se connaissent depuis longtemps. Je crois ne pas venir avec de bonnes nouvelles, Mia. Elle opine, regarde Oscar avec ce qu'elle a de curiosité mais finalement elle sait. Elle sait depuis un moment sans vouloir l'admettre. Tu as la Roche-lune, connue aussi comme la Rocailleuse. C'est une maladie magique qui calcifie tes os - à mesure du temps tu ne seras plus capable de bouger aucun de tes membres et tu te transformeras en statue de sel. Il parle avec savoir - elle connait la Rocailleuse, faisant partie de ces maladies qui terrifie le monde magique parce qu'elles prennent la vie à mesure du temps, s'insérant malicieusement dans chaque partie du corps jusqu'à ce qu'il n'en reste rien. Son grand-père en est mort, elle le sait. Combien de temps ? Demanda-t-elle alors, comme c'est cela qui l'inquiète le plus. Si tu continues à user de la magie comme à présent, une année. Peut être deux, avec de la chance. Si peu. La pensée la heurte et lui coupe le souffle - elle prend l'information comme une gifle qui la tétanise. Une année, peut être deux avec de la chance. Et autrement, que pouvons nous faire ? sa voix est brisée quand elle parle - la peur est bien présente, plus question de la cacher. Pour ralentir le processus, il faut éviter les sortilèges les plus puissants. Plus de transplanage, plus de métamorphose, plus de blessure par magie. Ta magie dévore ton corps - il faut l'apaiser à présent. Mais transplaner était une nécessité pour une Auror - elle risquait d'en mourir si elle n'était pas capable de partir rapidement d'un combat ou d'un piège. En sous-texte, elle entendait ce qu'il lui disait. Et en suivant ce protocole, combien de temps ? Il sourit, tristement, parce qu'en bout de ligne, c'est la maladie qui gagnera. Cinq ou six ans, selon la réaction de ton corps. Et ton utilisation de la magie. Elle opina - sachant à présent ce qui lui restait à faire. Ne dis rien à Fleamont ou James, c'est à moi de le faire. Demanda-t-elle simplement, avant de quitter le bureau. Il n'était plus temps, aujourd'hui, de se battre sans réfléchir une seconde fois - il était temps de préparer sa relève pour préparer l'après. Maraudeurs ERA
Dernière édition par Euphémia S. Potter le Lun 1 Mai - 1:02, édité 6 fois |
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| Sujet: Re: EUPHEMIA || le cri de la lionne Dim 30 Avr - 18:27 | |
| La voilaaaaaaaa Hate de trouver des rps et des liens avec Mia déjà je te colle Piper et Chiara dans les pattes Bon courage pour ta fiche |
| | | Cole R. Abbot Professeur & Membre de l'ordre Messages : 330
| Sujet: Re: EUPHEMIA || le cri de la lionne Dim 30 Avr - 18:29 | |
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| Sujet: Re: EUPHEMIA || le cri de la lionne Dim 30 Avr - 18:33 | |
| Ce superbe choix davatar ! Re bienvenue avec ce perso qui promet d'être intéressant et bon courage pour ta fiche. |
| | | Orpheus Yaxley Puriste & Quidditch Messages : 158
| Sujet: Re: EUPHEMIA || le cri de la lionne Dim 30 Avr - 18:46 | |
| She's baaaaaaack Bon courage pour ta fiche |
| | | Euphémia S. Potter Cheffe des Aurors & Ordre du phénix Messages : 72
| Sujet: Re: EUPHEMIA || le cri de la lionne Lun 1 Mai - 1:03 | |
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| | | James Potter Ordre du Phénix & Quidditch Messages : 1634
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| Sujet: Re: EUPHEMIA || le cri de la lionne | |
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| | | | EUPHEMIA || le cri de la lionne | |
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