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 The last of us - Narcissa & Rodolphus

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Rodolphus I. Lestrange
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MessageSujet: The last of us - Narcissa & Rodolphus   The last of us - Narcissa & Rodolphus EmptySam 15 Juil - 0:41


The last of us
@Narcissa B. Malefoy 
Tu te trouves dans l'allée des Embrumes, non loin du magasin Barjow et Beurk. Installé au balcon d'un appartement abandonné que tu squattes depuis deux ou trois jours, tu observes les passants qui vont et viennent dans ce coin presque interdit du chemin de Traverse et pourtant toujoursc autant emprunté malgré les années et les ministres qui ont défilés en essayant d'interdire aux sorciers recommandables de s'y rendre. C'est amusant car en réalité, tout le monde fini un jour par se retrouver dans cette allée, ne serais-ce que pour faire quelques achats ou pour vendre une vieille relique familiale. Et puis certain libraires ici ont des livres anciens et rares, pas forcément de magie noire mais surtout intéressant pour certaine étude de créature ou de sortilèges anciens. De fait, tout bon sorcier passe par les allées, c'est seulement amusant pour toi de les voir faire. Car il y a ceux qui pressent le pas et ceux qui regardent partout derrière eux pour s'assurer que personne ne regarde, tu es d'ailleurs de ce genre d'homme depuis que tu es en cavale. Déjà avant tu te devais d'être prudent mais depuis que Voldemort n'est plus, tu crains que les aurors te tombent dessus à chaque seconde. Ca te fait naître une forme d'angoisse bien difficile à avaler, surtout car tu prends conscience que tu ne sais plus vraiment où aller pour être tranquille. Au moins ici personne ne te reconnaît, tu es en hauteur et il n'y a pas de voisin car l'immeuble a été abandonné depuis longtemps. Certes tu ne peux pas illuminer ta couche et tu dors par terre mais au moins, tu as de quoi te laver et des réserves pour tenir encore trois jours. Ensuite... Tu remets ton sort au bon vouloir des Dieux et aux membres de l'Ordre qui voudront bien te loger quelques temps sans prendre de risque évidemment, aider un fugitif pourrait envoyer tout le monde à Azkaban même si en réalité, Aloysia ferait en sorte de protéger les autres. Toi en revanche, tu n'es pas certain que ton sort importe quiconque mais bon.


Ajustant ta cape et surtout ta capuche sur ta tête, tu te décides à sortir alors que le soleil se couche lentement et que tu as moins de chance de te faire reconnaître ici. Tu dois te rendre au point de rendez-vous d'un vendeur de potions, pour quelques gallions tu peux lui acheter de quoi modifier ton apparence pendant une heure ou deux, ça te permet de ne pas te faire reconnaître si tu dois ôter ta capuche. Cependant tu n'as plus de cette potion de métamorphose temporaire et tu dois absolument refaire ton stock avant de devoir quitter ta cachette. Si tu venais à tomber au milieu d'une foule... Ton visage étant placardé partout sur les murs alors tu ne donnerais pas cher de ta peau. Et autant dire que tu ne veux pas risquer d'user ta baguette, on dit déjà assez d'horreur sur ton dos et la plupart sont vraies, autant préserver encore ton âme ou du moins ce qu'il en reste, sans attaquer de nouveaux sorciers innocents. Après avoir glissé dans la poche de ta cape une bourse contenant le butin de ton dernier larçin, tu quittes l'immeuble pour te mélanger à un groupe de sorciers qui discutent sans même te voir. Bientôt tu bifurques dans une ruelle et tu marches avant de ralentir doucement quand tu entends qu'on marche après toi, de loin certes mais le résultat est le même, on te suit et tu ne peux qu'espérer que ça ne soit pas un auror un peu téméraire. Alors tu presses le pas et la personne en fait de même ainsi et parce que tu connais l'endroit à force de t'être caché dans l'allée des embrumes à l'époque de Voldemort, tu viens te glisser sous le porche d'une boutique ayant brûlée et tu attends que la personne passe devant toi. Baguette en main, prêt à en découdre, quand tu vois un bras tu le saisis pour plaquer cette personne contre le mur derrière toi et lui coller ta baguette sous le menton.

Le corps est frêle, léger et délicat comme une rose que tu n'aurais pas touché depuis longtemps. Tu réalises que sous tes doigts ce n'est pas un tissu noir de la tenue d'auror que tu tiens mais bien la veste de luxe rouge d'une demoiselle qui n'a rien d'un soldat. Là tu relèves les yeux vers un visage que tu connais bien si ce n'est que tu ne l'as pas observé depuis longtemps et soudainement, ton cœur rate un battement. « Cissy ?! » Voix rauque à force de ne pas t'en servir si ce n'est pour te parler à toi même, tu viens ôter ta capuche pour dévoiler ton visage plus maigre que d'habitude, dû à cette vie de cavale qui t'impose stress et jeûne, régulièrement. « Tu me suivais ? » Là tu te rends compte que tu es proche d'elle, trop pour que ce soit convenable alors tu te recules un peu, juste à peine tout en gardant ton corps assez proche d'elle pour sentir sa chaleur envelopper ton épiderme.

 

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Narcissa B. Malefoy
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MessageSujet: Re: The last of us - Narcissa & Rodolphus   The last of us - Narcissa & Rodolphus EmptyDim 16 Juil - 2:42

Narcissa & Rodolphus

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Comme un besoin de liberté. De s’envoler. De partir loin. Le plus loin possible. Assise sur l’un des fauteuils de velours près de la fenêtre de sa grande bibliothèque, Narcissa fixait les nuages défiler dans le ciel depuis maintenant de longues minutes. Elle avait abandonné le livre qu’elle essayait de lire sur ses cuisses, gardant la page du bout de son index. Elle était distraite, ayant lu au moins une dizaine de fois la même phrase sans que jamais elle ne fasse sens dans sa tête. Elle était aussi nerveuse, l’ongle du pouce qu’elle rongeait sans s’en rendre compte la trahissant, comme chaque fois qu’elle était anxieuse. La guerre avait déjà été difficile, l’après-guerre l’était peut-être encore plus.

En s’alliant au Seigneur des Ténèbres et en s’en approchant, Lucius s’était mis dans une situation plutôt précaire. Et elle savait qu’elle n’avait pas à le lui rappeler. Toutefois, elle l’avait bien mis en garde qu’un séjour à Azkaban ne serait pas toléré. Elle l’aimait, son mari, et elle finissait toujours par lui pardonner ses bourdes. Le tatouage qu’il arborait à l’avant-bras était sans doute son opus magnum, et de le voir se faire jeter en prison serait le comble, le chemin de non-retour. Elle avait besoin de lui, et leur fils encore plus. Depuis qu’elle lui avait fait cet avertissement, il était graduellement devenu plus secret, plus distant. Regrettait-elle de l’avoir fait? Un peu. Mais elle préférait cela à de l’indifférence et à de l’orgueil mal placé. C’est que le Malefoy avait la fichue manie de se penser plus fort que les autres.

Elle était soulagée de le voir aussi soucieux, finalement. Cependant, cela avait son lot de conséquences, notamment une tension lourde et palpable qui flottait dans tous les couloirs et racoins du manoir et qui, franchement, commençait à lui prendre à la gorge, à la serrer, à l’étouffer. Y songer ne rendait le phénomène que plus tangible. Elle se détourna de la fenêtre et se leva lentement, réajustant la jupe de sa robe et son bustier avant de scruter les grands murs sombres recouverts de livres de la pièce qui était devenue au fil du temps son sanctuaire. Même si l’endroit était réconfortant, elle devait sortir. Maintenant. Elle laissa son livre sur le fauteuil, puis sortit. Elle dévala en vitesse le grand escalier principal, appelant sa veste d’un coup de baguette, ne s’arrêtant pas pour l’enfiler. Elle donna quelques instructions à une elfe de maison qu’elle croisa, en donna d’autres à la nounou de fiston, entra dans le grand hall et pris une grande poignée de poudre de cheminette.

« Allée des Embrumes », clame-t-elle tout haut, jetant la poudre dans l’âtre alors que des flammes vertes l’enveloppent d’une douce chaleur sans jamais la brûler.

Un battement de cils suffit pour que le décor change du tout au tout. L’air chaud du manoir fait place à l’air froid et humide typique de l’automne londonnien, les murs recouverts de papier peint s’allongèrent en grands bâtiments lugubres. La populace un peu louche et peu loquace lui confirma qu’elle était bien rendue à bon port. Le lieu ne figurait pas parmi ses préférés, mais il avait au moins l’avantage d’être familier. Elle ne comptait plus les fois où elle était venue. Avec ses parents, avec Bellatrix, avec Lucius, ou bien toute seule, comme ce soir-là. Bien que des nouvelles boutiques ouvraient de temps à autre, la grande nouveauté depuis sa dernière visite étaient les affiches des Mangemorts recherchés par le Ministère. Ils placardaient tous les murs, et ces regards qui la fixaient l’oppressaient. Surtout que ces visages, elles les connaissaient. Ils avaient défilé dans son manoir devenu quartier général. Certains étaient plus familiers que d’autres. Comme celui sur lequel ses yeux s’étaient attardés.

Rodolphus Lestrange. Ils n’étaient qu’enfants lorsqu’ils s’étaient rencontrés pour la première fois, lors de l’une de ces soirées mondaines auxquelles étaient conviés les 28 sacrées. Certains qui ne partageaient pas les visions puristes ne se présentaient pas à ce genre d’événements, mais d’autres ne voulaient rater en rien cette occasion parfaite de se pavaner et, bien souvent, pour parler mariage. Dans sa petite tête remplie d’histoires, Narcissa avait toujours trouvé que l’aîné des Lestrange avait des allures princières. Les traits fins toujours figés dans une expression sérieuse, il la fascinait. Et cette fascination, au fil du temps, après qu’une amitié ait éclos entre le brun et la blonde, s’était transformée en attirance bien dissimulée. Secrète, même. Surtout lorsqu’elle apprit qu’il était promis à Bellatrix. Elle avait été surprise de le voir arriver à l’une des réunions, avant-bras gauche tatoué comme celui de son mari. Ah, lui aussi s’était fait avoir. Et voilà qu’il était traqué comme un renard qui avait tué toutes les poules d’un fermier.

Un frisson lui parcouru l’échine quand une grande silhouette encapuchonnée passa dans son dos, attirant immédiatement son attention. Elle ne saurait pas expliquer pourquoi, mais son instinct la poussa à la suivre. Main dans sa poche, doigts crispés sur sa baguette, elle suivait de loin. La traque n’était sans doute pas son fort, car l’inconnu semblait l’avoir repérée, pressant le pas. Elle fit de même, mais bientôt, il se volatilisa. Avait-il transplané? Il aurait très bien pu; si elle avait été poursuivie, elle aurait certainement fait de même. Toutefois, elle comprit qu’il était toujours là quand on l’envoya valser contre le mur le plus près. Elle poussa un petit cri et ferma les yeux en sentant l’extrémité d’une baguette sous son menton, levant la tête et la tournant sur le côté pour éviter qu’elle ne creuse sa chair, alors qu’instinctivement elle sortit sa propre baguette, la pressant elle aussi sous le menton de l’individu. Malgré sa défense, elle est prise au piège. Elle l’avait bien mérité, tiens. Sa curiosité était un vilain défaut. Ainsi immobilisée, elle sent sa poitrine se soulever rapidement, son cœur s’emballant sous l’adrénaline. Elle sursauta en entendant son surnom, celui que seuls amis et membres de la famille osaient utiliser. Lorsque ses grands yeux bleus se rouvrirent pour se plonger directement dans les abysses de son assaillant, elle se figea.

« Rodolphus… », murmura-t-elle, le souffle court. Elle aurait pu blâmer le petit jogging qu’elle venait de faire, mais elle devait bien admettre que c’est surtout la surprise qui diminuait de moitié sa capacité pulmonaire.

« Non », mentit-elle avec conviction, mais une conviction qui manquait tout de même de subtilité. « Tu as bien mauvaise mine... »

Simple observation; aucune méchanceté n’animait ses paroles. Toutefois, c’était la vérité : le grand prince avait perdu de sa superbe avec sa cavale. Mais à ses yeux, il gardait malgré tout d’un prince. Et même si elle le connaissait bien, elle ne baisserait sa baguette que lorsqu'il baisserait la sienne.

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MessageSujet: Re: The last of us - Narcissa & Rodolphus   The last of us - Narcissa & Rodolphus EmptyLun 17 Juil - 2:26


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@Narcissa B. Malefoy 
Ton souffle est rapide quand tu lèves les yeux pour croiser ce regard que tu connais bien, ce regard qui semble te ramener des années en arrière quand tu avais encore ta place dans le monde magique, quand tu n'étais pas le sorcier le plus recherché de ce pays pour divers crimes et horreurs qu'il serait inutile de lister ici même. Narcissa, souvenir d'un temps pas si lointain où tu te promenais dans sa demeure en attendant de recevoir les ordres d'un sorcier au dessus de vous, d'un Lord Voldemort des plus effrayant que son propre mari Lucius regardait comme un dieu. Maintenant où est-il ? Ses anciens disciples envolés, il ne reste que les femmes et les épouses pour avoir le courage de sortir dans la rue, d'affronter le monde et les rumeurs qui ne cessent de gonfler au sujet de ces traîtres que l'on ne retrouve pas. Ou que l'on ne cherche pas vraiment, c'est que le ministère a mieux à faire que de reconnaître qu'il a laissé des horreurs pareilles se dérouler sur sa propre terre n'est-ce pas ? Tu en deviendrais amer parce que retrouver ceux que tu connaissais, à l'époque où tu étais fringuant et fier de toi, n'a rien de plaisant. C'est comme si on te renvoyait au visage tes propres échecs à savoir fuir le mouvement avant qu'il ne soit à bout de souffle et d'un autre côté il aurait été compliqué de se détourner car l'Ordre t'avait demandé d'aller jusqu'à la fin de Voldemort pour s'assurer de la disparition du mage noir. Et tu es incapable d'aller contre ceux pour qui tu combats depuis toujours, depuis 15 ans maintenant. C'était il y a si longtemps ta soirée d'intronisation et pourtant, cela semble récent dans ton esprit.

Baissant ta baguette légèrement quand ton esprit commence à tourner normalement, tu fronces les sourcils sous la réponse qui sonne comme un mensonge. Bien-sûr qu'elle te suivait et pourtant elle trouve le moyen de te mentir même alors que tu tiens ta baguette sous son menton, prêt à envoyer le premier sort de magie noire qui te traversera l'esprit afin de contrôler celui ou celle qui a l'audace de te suivre comme une ombre. Preuve, si il t'en fallait encore, que Narcissa cache un certain courage en elle car il en faut beaucoup pour mentir quand on a une baguette directement contre la gorge n'est-ce pas ? Mais tu n'as jamais douté de cela, que les filles Black sont courageuses. Andromeda, aussi traîtresse soit-elle pour sa famille, est l'exemple du courage pour avoir épousée un né-moldu et Bellatrix n'en manque pas, tu es certain de cela pour l'avoir fréquentée bien assez souvent suite à vos fiançailles. Concernant Narcissa c'est plus discret mais sans être absent finalement, la preuve tu l'as sous les yeux. Et ça fini par t'arracher un bref sourire qui monte de ta bouche sèche jusqu'à ton regard qui l'illumine quelques secondes. Depuis combien de temps tu n'as fait un sourire, un geste aussi simple que celui-ci ? Naturel, alors que tout semble ne plus l'être depuis trop longtemps maintenant. « Et toi bien téméraire pour une sorcière de bonne famille qui se trouve dans l'allée des embrumes, menacée d'une baguette. » Dis-tu avant de relever la tête pour écouter brièvement mais il n'y a rien, personne ne marche vers vous et de toute façon ce lieu est plein de boutiques fermées. Les appartements, n'en parlons pas. Voilà longtemps que personne ne vit plus ici de toute façon.

Traduction, tu as une sale gueule ou tu dois ressembler à un Inferi n'est-ce pas ? Espérons un de ceux qui a emporté Voldemort dans les profondeurs, tu ne peux que prier pour que le mage noir soit enfermé dans les griffes de ces créatures et qu'il ne sorte jamais de sa prison d'horreur au risque de vous hanter à jamais. Ce que tu as fait pour lui tu n'es pas prêt de le refaire, même si c'était en réalité pour l'Ordre de Merlin, car ton âme est tachée à jamais et tu es certain de ne pas pouvoir ôter la moitié des cauchemars qui reviennent danser derrière tes paupières quand elles sont closes. Ce sont des spectres qui sont là, toujours dans un coin de ton esprit, menaçant de prendre possession de ton esprit et que tu peines à faire fuir à grand coup de potion de repos ou carrément pour le sommeil, que tu prends quand tu es certain de ne pas voir débarquer les aurors en pleine nuit. Ca explique ta petite mine depuis une semaine, tu dors dans un appartement désaffecté et tu peines à te reposer réellement de peur qu'un auror ou un Tireur ne vienne tenter de t'arrêter, tu sais qu'ils sont plus téméraires qu'on ne le pense, tu en fais les frais bien souvent ces derniers temps. Et quel prestige que d'attraper Rodolphus Lestrange ! Sauf qu'il n'y a rien de prestigieux à mettre la main sur un sorcier à moitié mort de fatigue et dont la baguette, capricieuse, refuse de répondre quand il n'est pas assez vif pour engager un duel silencieux contre elle afin de la dompter. Elle est à son image, libre, rebelle et caractérielle.

« Que fais-tu dans l'allée des embrumes, Cissy ? C'est un endroit dangereux. » Tout en disant cela, tu ranges ta baguette contre ton avant bras gauche où se trouve une marque maintenant inutile qui ne sert plus à appeler personne. Mais elle n'est jamais loin cette baguette, on ne sait jamais contre qui tu devrais t'en servir. D'un geste prudent, tu arranges sur ton crane ta capuche de peur que quelqu'un puise te reconnaître car on est jamais trop prudent et enfin, tu glisses tes mains dans tes poches pour ne former qu'une silhouette noire et un peu effrayante, semblable à un Détraqueur si on vient à te croiser en pleine nuit et sans lumière. « Comptes-tu dévoiler ma présence ici, dans ce quartier ou puis-je compter sur ta discrétion ? » Autant dire que Lucius achèterait sa liberté si il venait à livrer un des plus gros mangemorts recherchés par le ministère. Mais tu as davantage confiance à sa femme, sans pouvoir l'expliquer. Elle a toujours été bien plus intelligente que lui. « Comment vas-tu ? » Depuis le temps, depuis la guerre, depuis qu'elle est mère et que jamais elle n'a semblé plus charmante qu'à cet instant. « La maternité te va bien, tu es rayonnante. » Ce n'est pas le cas du sorcier recherché qu'elle a en face d'elle mais quelque chose te dit qu'elle ne t'en tiendra pas rigueur, de cette mauvaise mine que tu traînes comme un boulet.

 

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MessageSujet: Re: The last of us - Narcissa & Rodolphus   The last of us - Narcissa & Rodolphus EmptyVen 21 Juil - 1:20

Narcissa & Rodolphus

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Sorcière de bonne famille. Le terme avait beau être vrai, dit de cette manière, il sonnait presque comme une insulte. Les traits fins du visage de la blonde se tordirent alors dans une expression qui trahit une certaine contrariété. Lèvres pincées, narines retroussées, sourcils légèrement haussés : l’emblématique expression de la Narcissa Black Malefoy vexée. Sorcière de bonne famille sous-entendait une femme riche sans défense, une proie facile à attaquer ou à kidnapper pour faire chanter l’époux ou les parents en échange de quelques poignées de Gallions. Cela dit, Rodolphus avait raison, et elle ne voulait pas trop l’admettre. L’Allée des Embrumes était fréquentée par des individus peu recommandables, le genre d’opportunistes qui sautent sur la première occasion pour se faire un peu d’argent. L’un d’entre eux qui aurait reconnu la femme de Lucius Malefoy en balade de santé aurait très bien pu en profiter. Cependant, là était toute la source de sa vexation : elle n’était pas que « la femme de ». Les gens oubliaient bien trop souvent qu’avant de devenir une Malefoy, elle était avant tout Narcissa Black, sorcière brillante particulièrement douée en sortilèges et impitoyable duelliste.

« Je me baladais, voilà tout. » Un autre mensonge. Allait-elle vraiment lui dire qu’elle étouffait dans sa propre demeure et qu’elle n’avait pour seule envie que de le fuir pour éviter de ressentir la lourdeur de la solitude. Tout semblait si vide, alors que Lucius était là, tout comme le personnel de service. Narcissa n’allait pas jusqu’à regretter le temps où des figures toutes de noir vêtues déambulaient dans les couloirs du manoir. Certaines arboraient des visages amicaux, comme celui qui se tenait juste devant le sien. Elle aurait bien voulu se reculer d’un pas, mais elle était déjà bien acculée au mur. « Je constate bien la dangerosité des lieux. J’ai devant moi l’un des criminels les plus recherchés du Royaume-Uni. »

Et l’un des plus mal en point, visiblement. Elle était partagée entre tristesse et colère. Oui, Rodolphus, au même titre que Lucius, avait commis des crimes pour la plupart impardonnables, aveuglé comme tant d’autres par une promesse vide, finalement. Quelle injustice. Son cœur se serra en pensant également à Bellatrix, qu’elle n’avait pas revue depuis la chute du Seigneur des Ténèbres. Il avait détruit tant de vies… autant celles de tous ceux qu’il qualifiait d’impurs que ceux qui s’étaient dévoués corps et âme pour lui. Lorsqu’enfin il abaissa sa baguette, elle fit de même, rangeant la sienne dans la poche de son manteau. Elle étira le cou pour le faire craquer légèrement, celui-ci un peu coincé après avoir levé le menton pour minimiser le contact avec la pointe de celle de Rodolphus.

Elle fronça un peu les sourcils à sa question. L’idée de le dénoncer ne lui avait même pas traversé l’esprit. Comme elle ouvrit la bouche pour répliquer, elle perçu du mouvement dans sa vision périphérique. Sans réfléchir plus longtemps, elle agrippa le haut du grand sorcier, l’attirant tout contre elle, sous le couvert du porche de la boutique abandonnée, en s’assurant de rester bien au centre de son torse. Étant bien plus imposant qu’elle, il la dissimulait parfaitement. Grâce à la noirceur des lieux et à sa grande cape noire, ils se fondaient complètement dans le paysage. Elle se hissa sur la pointe des pieds, relevant suffisamment la tête pour pouvoir regarder par-dessus son épaule. Elle retint son souffle en voyant un chat sortir d’un bosquet, passer devant la boutique et s’éloigner. Elle resta immobile et patienta avant d’expirer, ses mains à plat sur la poitrine du Lestrange. La sorcière restait vigilante, car il pouvait très bien s’agir d’un Animagus. Fort heureusement, tout semblait indiquer qu’il s’agissait d’un simple félin errant.

« Cela répond-t-il à ta question? », l’interrogea-t-elle d’un ton presque défiant, ses yeux venant retrouver les siens. Bien sûr qu’elle n’allait pas le dénoncer. Si elle se trouvait dans la même situation, elle aurait préféré ne pas se faire trahir par le premier venu, surtout s’il s’avère qu’il s’agit d’une personne qu’elle considérait comme un ami, un allié. Le rose lui monta bien vite aux joues lorsque ce même ami la complimenta, ce qui la pris par surprise.

« Merci… », répondit-elle, réalisant alors que ses paumes étaient encore grandes ouvertes sur lui. Elle les reprit, replaçant nerveusement quelques mèches de cheveux qui s’étaient délogées sous la vivacité du geste qui l’avait projeté contre le mur quelques instants auparavant. « Je vais bien. Assez occupée, mais ça va. Les bébés, c’est plutôt prenant… »

Heureusement qu’elle ne se nommait pas Pinocchio, car son mignon petit nez se serait bien allongé à force de mentir aussi éhontément. Elle se refusait toutefois à se plaindre; son petit cœur chagriné n’était qu’un désagrément passager en comparaison à la situation actuelle dans laquelle il se trouvait. Elle baissa le regard, son manque d’honnêteté la faisant un peu culpabiliser, fouillant dans la poche de son manteau pour en ressortir une petite fiole contenant un liquide assez épais d’un bleu glacier.

« Tiens, je te l’offre. Tu en as bien plus besoin que moi. »

Il s’agissait d’une potion désaltérante, préparée par ses soins. Le liquide avait les propriétés fantastiques d’étancher la plus intense des soifs. Elle rétablissait également les niveaux d’électrolytes et de nutriments essentiels, laissant une agréable sensation de fraîcheur dans la bouche et la gorge. Elle pouvait également combler la faim pendant un certain moment, mais n’était évidemment pas aussi efficace qu’un bon repas. Narcissa en traînait toujours avec elle, au cas où. Elle avait toujours été prévoyante. Lentement, elle prit la main droite du Lestrange, dépliant ses doigts pour venir loger la fiole au creux de sa paume, s’assurant qu’il ne la lui refuse pas.

« Je te demanderais bien aussi comment tu vas, mais je crains que ce ne soit un peu insensible compte tenu de ta situation… », dit-elle en désignant d’un bref signe de tête l’avis de recherche placardé à quelques centimètres de sa tête.


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MessageSujet: Re: The last of us - Narcissa & Rodolphus   The last of us - Narcissa & Rodolphus EmptyMar 25 Juil - 23:05


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@Narcissa B. Malefoy 
Mensonge qui vient piquer l'air autour de vous, tu pourrais sentir le parfum puissant et entêtant du mensonge alors qu'elle prononce des mots que tu ne crois pas. Personne ne se promène dans l'allée des embrumes sans une bonne raison, sans doute parce que ce lieu est un des plus mal fréquentés de tout Londres et que lorsqu'on vient ici c'est pour une bonne raison, à savoir chercher des problèmes, des produits interdits ou alors à faire des rencontres qui feraient fuir le commun des mortels. Ainsi tu ne la crois pas, la belle ne manque pas de courage mais elle n'est pas non plus du genre à se mettre en danger inutilement, pas avec un bébé nouvellement né n'est-ce pas ? Oui tu le sais toi aussi, car les rumeurs vont vite et que Draco n'était pas un simple songe de deux parents il y a un mois de ça. L'enfant est beau d'après ce que tu as entendu, d'une blondeur irréelle comme ses parents et tu ne doutes pas qu'il fera un excellent sorcier avec beaucoup de prestance. Alors pourquoi prendre le risque de tout perdre juste pour se promener en ce lieu où il ne reste rien de bon, de joyeux, d'agréable ? Les aurors ne viennent pas souvent ici et c'est justement pour une bonne raison, ils craignant bien ce qu'ils pourraient trouver. Et même si tu leur connais une forme de témérité nouvelle depuis que ta tante est leur chef, promue il y a de cela dix années déjà, alors ils ne poussent jamais l'enquête bien loin. Car la magie noire est partout en ce lieu et il suffirait de pousser la bonne caisse en bois pour réveiller quelques horreurs qu'il vaut mieux garder en sommeil. L'exemple même est le fait que Barjow & Beurk soit dans ce quartier alors que toute la boutique respire de sciences occultes qui te font dresser les cheveux sur la tête et pourtant, tu en as vu beaucoup ces dernières années. Voldemort n'était pas tendre et il vous a tout fait faire pour prouver votre loyauté, en conséquence rien ne te fait peur. Si ce n'est les ombres qui se cachent entre deux ruelles et que tu as l'impression de croiser trop souvent.

« Une balade... Tu m'en diras tant ! » Que tu réponds non sans sourire en biais mais si elle préfère garder pour elle la raison de sa présence ici alors, tu te tais et toi aussi tu ne fais aucun commentaire en plus des mots qui viennent de t'échapper. Tout le monde a droit à ses petits secrets n'est-ce pas ? Et les tiens surprendraient beaucoup de monde, dont Narcissa en priorité. Si seulement on pouvait se douter que toi, l'un des criminels les plus dangereux du pays comme elle le souligne, n'a d'allégeance qu'envers un ordre oublié et ancien alors on ne te regarderait plus pareil. « Arrête, tu me flattes ! » Sarcasme pour cacher le fait que cette simple constatation est bien douloureuse pour toi. Tu as beaucoup donné et te voilà en cavale, la moitié des sorciers te veulent mort et l'autre moitié voudrait te voir à Azkaban, dans un état catatonique suite à un baiser d'un Détraqueur bien trop entreprenant. Mais tu te détends et si ta baguette revient à sa place car tu es auprès d'une alliée ou du moins, quelqu'un qui était de confiance à l'époque, il n'en est rien concernant ta posture. Tu es encore sur tes gardes, craignant qu'on te reconnaisse ne serais-ce qu'à cause de ta voix que tu ne parviens pas à modifier. Mais tu sembles rouillé ou du moins tu es fatigué depuis toutes ces semaines à fuir alors tu réagis trop tard à un bruit, permettant à Narcissa de t'attraper pour te coller à elle. De loin on dirait deux amoureux qui se bécotent et cette simple pensée te ferait rougir, si seulement ton nez n'était pas soudainement envahit par un parfum délicieux et envoûtant.

Voilà des mois que tu n'as pas tenu un corps chaud contre toi, senti un parfum agréable et savouré le souffle d'une autre contre ton épiderme qui se trouve être plus sensible qu'avant. Des mois, tu réalises comme ça t'avait manqué au moment même où tu baisses la tête pour respirer davantage les effluves qui s'échappent de la chevelure claire de la belle. Là, ta main droite se pose contre le mur comme pour prolonger l'instant qui semble soudainement lourd, prenant et hypnotisant. Tu te souviens comme tu pouvais regarder Narcissa de loin à Poudlard, comme elle te semblait parfaite et inaccessible avant que son cœur ne soit volé par un Malefoy à la beauté froide. Ses mains se posent sur ton torse et ton cœur bat un peu plus fort alors que tu voudrais qu'elle prolonge le contact juste un peu, juste assez pour que tu gardes la brûlure de ses doigts sur ta peau sensible. « Oui. Merci. » Dis-tu dans un souffle alors que tu finis par te reculer à contre-coeur. L'avantage c'est que cela te permet de voir que ton cœur réagit encore et que ton corps n'est pas totalement mort car il semble souffrir d'un manque de contact. Le problème c'est que celui-ci vient de Narcissa et que tu t'es toujours fait violence pour fuir chaque rapprochement avec elle, même sentir vos coudes se frôler était compliqué pour toi. Alors tu ajustes ta capuche sur ta tête pour penser à autre chose et la voix de la belle revient, sonnant entre vous comme un rappel à la réalité. « Les ? Tu comptes Lucius dans le lot ? » Dis-tu non sans un sourire sardonique tout en disant cela. Tu as bien conscience que Lucius est une sale fouine qui ne s'est pas gêné pour te balancer autant qu'il le fallait. C'est de bonne guerre, vous avez toujours été dans une sorte de conflit silencieux sans savoir pourquoi. Votre amour propre, peut-être. Une potion t'est donnée et tu baisses les yeux pour observer le liquide d'une couleur agréable à ton œil. « Merci Cissy... Ca va bien me servir. » Car souvent tu manges ce que tu trouves et surtout quand tu peux acheter de quoi te remplir le ventre sans éveiller trop les soupçons. Un peu d'aide n'est pas refusé surtout en cette période de cavale épuisante. Tu te tournes afin de regarder l'avis de recherche qu'elle te désigne et dans un geste agacé, tu viens l'arracher du mur pour le rouler en boule et le jeter au sol. « Fatigué de fuir, j'en viendrais presque à espérer qu'ils me trouvent ! » Mais tu sais trop ce que cela implique alors pour le moment tu cherches à te sauver un peu les arrières, pour ce qu'il en reste. « Et vous, vous avez des problèmes suite à la fin de la guerre ? » Car Lucius est marqué et si il est responsable de ses actes, il n'en est rien pour sa femme. « Ca ira tu sais. Tu as des nouvelles de Bella ? La dernière fois que je lui ai parlé, elle rentrait en France. » Et tu espères qu'elle est bien arrivée. « Tu veux marcher un peu ? » Dans l'allée vous ne risquez rien si ce n'est... De croiser encore un chat ou deux chassant les rats qui prolifèrent par ici.
 

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MessageSujet: Re: The last of us - Narcissa & Rodolphus   The last of us - Narcissa & Rodolphus EmptyDim 3 Sep - 19:24

Narcissa & Rodolphus

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Ô, douce proximité. Même si Narcissa partageait son lit avec son mari la plupart des nuits, elle ne pouvait pas affirmer qu’il se montrait particulièrement attentionné à son égard. À vrai dire, certaines fois, Lucius ne finissait par se glisser sous les couvertures qu’aux petites heures du matin, quand l’aube pointait le bout de son nez, sombrant dans un sommeil qu’elle soupçonnait être pesant et loin d’être reposant. Et elle, bien souvent, se retournait pour regarder sa silhouette doucement se soulever au rythme de sa respiration, tendant la main vers lui, le bout de ses doigts venant doucement caresser sa tignasse blonde. L’après-guerre était dur, très certainement. Alors être aussi près de Rodolphus faisait son petit effet chez elle aussi. Sa grande taille et sa large carrure, dans cette position, avait quelque chose de réconfortant, même de sécurisant. On la traiterait probablement de folle si elle disait tout haut qu’elle n’avait rien à craindre en étant aussi proche d’un criminel en cavale. C’était pourtant le cas.

Elle inspira profondément, arqua un sourcil et pinça un peu les lèvres, le nez plissé, lorsqu’il insinua que Lucius était un enfant – un bébé, pour être plus précis – non sans sourire, levant les yeux au ciel en lui donnant une légère tape sur l’épaule. La remarque ne manqua toutefois pas de lui accrocher un discret sourire amusé aux lèvres.

« Rodo, franchement! », s’exclama-t-elle, non sans rougir en se rendant compte que le surnom familier qu’elle lui donnait petite s’était faufilé d’entre ses lèvres aussi rapidement qu’une couleuvre qui souhaitait gagner le refuge le plus près après avoir été dérangée.

Un peu comme elle à l’époque, finalement. La rivalité Lestrange-Malefoy ne datait pas d’hier, et elle avait l’impression d’être de retour à Poudlard, dans la salle commune de Serpentard, alors que l’un d’entre eux l’obligeait à lever le nez de ses bouquins pour dénigrer l’autre, et vice-versa. Le combat de coq l’avait toujours autant agacé que diverti. Et le commentaire lui rappela à quel point son mari était perçu comme un enfant gâté incapable de se servir de ses dix doigts sans recevoir une quelconque aide extérieure. Elle ne put s’empêcher de pousser un petit soupir. Si seulement les gens pouvaient le voir à travers ses yeux. Bon, le grand prince Malefoy ne faisait aucun effort non plus, il fallait bien l’avouer.

Si elle avait été ravie qu’il accepte volontiers la fiole de potion qu’elle lui avait tendu, ses paroles lorsqu’il vint arracher l’affiche à son effigie la choquèrent légèrement. Elle perdit toute trace de sourire, le dévisageant sévèrement. Qu’il soit fatigué de fuir, elle pouvait le concevoir facilement, surtout en voyant à quel point il était loin de l’allure si fière qu’elle lui connaissait normalement. Mais de là à souhaiter se faire prendre… Elle secoua lentement la tête, comme si c’était là un moyen de chasser l’image d’Azkaban et de ses Détraqueurs. C’est une image qui la hantait depuis la fin de la guerre, depuis que les Aurors pourchassaient les Mangemorts, depuis qu’une énorme épée de Damoclès était apparue au-dessus de la tête de Lucius. Elle l’avait d’ailleurs bien averti, et son avertissement avait tout d’une menace : il avait intérêt à faire tout ce qu’il pouvait pour éviter la prison, car il était hors de question qu’elle élève leur fils seule. Elle avait besoin de lui. Mais elle commençait à douter de la réciprocité de la chose.

« La fin de la guerre est difficile pour tout le monde », se contenta-t-elle de répondre, son ton un peu plus sec qu’elle ne l’aurait voulu. S’en rendant bien compte, elle se redressa légèrement, se tenant bien droite, même si tout en elle lui criait de s’effondrer. Elle était orgueilleuse, c’est vrai. Et elle devait se montrer forte, pour elle comme pour Lucius. Ne pas exposer les failles, cacher les fissures, assurer que le masque de puissance et de perfection qu’on connaissait des Malefoy restait intact. Même si Rodolphus ne semblait croire à aucun de ses mensonges depuis le début, elle s’entêtait à continuer. Certains diraient qu’il s’agissait d’un mécanisme de défense. Ils n’auraient pas vraiment tort. « On prend les choses une journée à la fois. Jusqu’à maintenant, nous sommes parvenus à maintenir notre tête hors de l’eau. Lucius… » Elle marqua une pause, sa gorge se serrant autant que ses lèvres se pincèrent davantage. « Lucius travaille énormément depuis qu’Il est mort. »

Le fugitif se veut rassurant. Ça ira. Narcissa en doute un peu. Beaucoup, même. La situation la stresse plus qu’elle ne souhaite l’admettre, perturbant ses nuits. Et la mention de sa sœur ainée ne fait qu’exacerber le sentiment. Bella. Le nom prend la forme d’un coup de poignard en plein cœur. Non, elle n’avait pas eu des nouvelles de Bellatrix depuis des mois maintenant. Elle ignorait si elle était morte ou vivante; elle n’osait pas imaginer la première option, et la deuxième la terrifiait tout autant. Elle leva les yeux pour sonder le visage de son ami, comme si dans son regard elle était capable d’y voir celle qui devait un jour l’épouser, comme si elle pouvait voir si oui ou non elle s’était rendue jusqu’au territoire français sans problème, mais elle les baissa bien vite en les sentant chauffer. Ça y est, il avait réussi à le fendre, ce masque de perfection. Et son invitation arriva à point nommé.

« Oui… », souffla-t-elle, s’empressant de contourner la grande silhouette encapuchonnée pour aller rejoindre le milieu de l’allée, levant les yeux au ciel pour réprimer les larmes qui menaçaient de couler. Lorsqu’il vint la rejoindre, son visage froid était revenu, et elle commença alors à marcher.

« Où loges-tu en ce moment? As-tu de quoi boire et manger? Te couvrir? De quoi as-tu besoin? Nous pouvons aller faire quelques achats, si tu veux. Je peux t’aider. »

Détourner la conversation sur lui et sa situation était une bonne tactique pour ne plus avoir à parler d’elle, mais c’était également une offre des plus sincères. Elle était là, avec lui, elle avait les moyens et la volonté de l’aider. Et surtout, elle n’avait pas l’intention de le perdre de vue maintenant qu’elle était tombée dessus.

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MessageSujet: Re: The last of us - Narcissa & Rodolphus   The last of us - Narcissa & Rodolphus EmptyLun 9 Oct - 23:16


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@Narcissa B. Malefoy 
Le surnom t'arrache un sourire en coin, premier sourire qui illumine ton visage depuis des jours. Tu as oublié comme ça pouvait être bon de juste sourire, de sentir le rire monter dans ton torse et de le laisser s'échapper par ta bouche entre-ouverte. Tu as oublié car tu n'as plus le temps de rire ou de simplement penser à des choses agréables, ton cerveau est en mode survie et il n'a plus le loisir de penser à autre chose. Pourtant avec Narcissa, pendant une seconde, tu oublies que chaque instant est dangereux pour toi et que tu devrais être prudent, surtout en te promenant dehors lorsque le soleil est levé. Mais tu as confiance en elle, aussi fou que ça semble l'être alors tu sais qu'elle n'ira pas te balancer. Parce qu'il y a une entente entre vous, un contrat muet qui stipule que vous ne devez pas porter atteinte à l'autre malgré tout. Ce n'est pas maintenant que ça va changer, malgré les années tu veux respecter cela. Plus encore en ces temps troublés, c'est là que l'on remarque qui est digne de confiance et qui vendrait père et mère pour une information capitale et un chouïa de paix.

Et Narcissa était une bonne amie à Poudlard et même en dehors, elle aurait dû devenir ta belle sœur alors les liens familiaux même quand ils n'aboutissent pas, ne s'oublient pas n'est-ce pas ? L'endroit où elle t'a frappée te brûle à présent, pas de douleur mais bien parce que ça fait longtemps que tu n'as pas été touché par quiconque. Et une chose n'est pas rassurante, la proximité de Narcissa éveille toujours autant tes sens comme à l'époque de Poudlard, quand vous mettiez cela sur le compte de quelques hormones adolescentes pour justifier les moments de folie de chacun. Mais toi elle te plaisait quand tu portais l'uniforme de l'école, tu es obligé de te rendre compte que cela n'a pas vraiment changé. La vie de famille lui va bien, elle est rayonnante malgré quelques cernes qui mériteraient de disparaître quand elles font tache sur un visage de porcelaine, de poupée tout droit sortie des magasins du Chemin de Traverse.

Remarque sèche qui s'échappe des lèvres roses de la belle et tu ne peux t'empêcher de laisser un rire moqueur franchir les tiennes. « Ha bon, tu crois ? » Que tu demandes aussitôt en ayant une pensée pour son mari, bien au chaud dans ses appartements et qui peut encore jouir de sa liberté, qui n'est pas tant en danger car il mange à sa faim, dort dans un lit, peut retrouver l'épiderme brûlant de son épouse dès que l'envie lui vient. Et toi alors ? Tu viens aussitôt regretter tes pensées et ta remarque, ce qui te pousse à soupirer en fermant les yeux pendant un instant. « Pardonne moi. C'est vrai que la guerre a des conséquences pour tout le monde, surtout pour ceux qui ont perdus. » Et en gros les mangemorts ou du moins ceux qui semblaient l'être. Ton rôle n'est jamais oublié, pas plus que le discours que tu dois répéter sans cesse comme si tu y croyais vraiment.

Une journée à la fois, l'aveu te fait hocher la tête silencieusement alors que tu croises les bras sur ton torse. Sans une attitude défensive, comme si Narcissa pouvait te tomber dessus et t'accabler de tous les maux de la terre mais tu n'as rien fait c'est vrai pour les aider, pas plus que tu n'as été aidé après tout. C'est qu'avec la mort de votre maître, la priorité fut de vous sauver. Mais quand elle te parle de son mari, tu lèves les yeux vers elle et te rend compte que tu les avais baissé au passage. Tu redresses un peu la tête toi aussi, te demandant soudainement une seule et unique chose. « Sur quoi peut-il bien travailler ? » Mais tu viens aussi serrer les lèvres parce qu'elle n'est peut-être pas au courant ou alors elle ne te dira rien. Tu ne pourrais pas lui en vouloir, elle doit protéger ses intérêts et ceux de son mari n'est-ce pas ? Dans cette course pour la liberté, vous ne devez reculer devant rien pour prendre de l'avance.

Parler de Bellatrix, celle que tu aurais dû épouser, semble jeter un pavé dans une mare bien trop grande entre vous. Et si elle baisse les yeux bien vite toi, tu ne cesses de la dévisager. Tu voudrais lui demander tant de chose, t'excuser aussi parce que les mangemorts ont été comme chez eux dans le manoir des Malefoy pendant trop longtemps et tu sais que Narcissa a dû sacrifier sa tranquillité pour ça, pour un homme effrayant se voulant maître de la mort. T'excuser pour Lucius, parce qu'il aurait dû penser à elle avant de se faire marquer comme un bon petit soldat. Mais tu ne dis rien, pour tous les autres tu es même à la recherche d'une solution pour ramener Voldemort alors que c'est la dernière chose que tu voudrais en ce monde. Enfin tu détournes les yeux et tu te pousses un peu pour la laisser passer devant toi. Marcher vous fera du bien, remettra un peu d'ordre dans vos idées et surtout dans ton cœur qui semble avoir oublié comment battre correctement, c'est à dire à un rythme normal. Heureusement l'allée est toujours aussi mal fréquentée alors tu peux te mettre à ses côtés et marcher, à la rigueur vous ressemblez à Esmeralda et son Quasimodo qui la suit en se cachant tant sa laideur est grande. « Ca fait beaucoup de question d'un coup, non ? » Que tu demandes en riant dans ta barbe tout en tournant ton visage à moitié masqué vers elle.

« Je dors où je peux... Dans la forêt ou dans des appartements abandonnés, avec la fin de la guerre les ruines ne manquent pas ! Pour le moment je squatte un immeuble désaffecté qui se trouve deux rues plus loin. Je bois et je mange quand je peux, je vole pas mal pour acheter ce qui me manque. Mais merci Narcissa... Ta sollicitude me touche. » En d'autres termes, tu ne veux pas de son argent et encore moins qu'elle t'achète quoi que ce soit. Tu es encore assez fier pour ne pas demander l'aumône à tes amis. « Je ne peux pas accéder à mon coffre à Gringott's sinon ils pourraient m'attraper. Ca complique légèrement les choses... » Et tu préfères le prendre ainsi sinon, ton moral pourrait s'envoler lui aussi et lors d'une cavale, il faut savoir garder la tête froide. « En revanche si tu connais un endroit où je peux dormir en sécurité je ne dirais pas non. Je peine à trouver le sommeil, les aurors ou les Tireurs débarquent souvent à l'improviste. » Ce qui complique le fait de s'endormir sur tes deux oreilles d'un sommeil apaisé et vraiment reposant. Non, voilà des semaines que tu n'as pas fait une nuit complète.

« As-tu des nouvelles de mon père ? Va-t-il bien ? J'ai su qu'il avait fait un AVC. » Et autant dire que tu n'en sais pas plus. Pas que la relation avec Raven se porte bien d'ailleurs, au contraire. Croiser ta sœur serait la cerise sur le gâteau d'une journée bien noire. « Parle moi de ton fils, comment va-t-il ? J'ai su pour sa naissance. Le métier de mère n'est pas trop éprouvant ? » Sans doute l'un des métiers les plus difficiles et pourtant terriblement ingrat. Enfin, il y a bien peu de gens qui réalisent tout ce que les mères sacrifient pour leur petit. Et si Narcissa a des défauts, tu es certaine qu'elle est une bonne mère car elle s'est préparée à ce rôle toute sa vie.
 

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MessageSujet: Re: The last of us - Narcissa & Rodolphus   The last of us - Narcissa & Rodolphus EmptyMar 19 Déc - 3:34

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La question de Rodolphus sur les occupations récentes de Lucius ont un effet immédiat sur la belle blonde. En quelques secondes à peine, les traits fins de son visage se froissent en une expression de pure et totale frustration. Si Narcissa maîtrisait avec brio l’occlumancie, cette faculté ne s’étendait malheureusement pas aux muscles de son joli minois à cet instant précis.

« Je l’ignore », lâcha-t-elle d’un ton plutôt sec, trahissant son animosité. Elle pinça les lèvres, visiblement agacée.

Ah, c’est qu’elle pourrait en parler pendant des heures de Lucius et de ses manigances. Des aller-retours de Severus dans le manoir, qui évite son regard, qui lui adresse à peine la parole. De Dobby qui, pendant au moins deux bonnes semaines, se faisait renvoyer limite à grands coups de pied au derrière chaque fois qu’elle lui demander d’apporter un plateau repas aux deux conspirateurs, et qui revenait vers elle tout penaud, craignant de se faire punir parce qu’il avait failli à sa mission. Elle pourrait, mais aux vues des circonstances, elle trouve la chose horriblement déplacée. Alors elle se tait, ravale sa colère en étirant lentement le cou, la tête légèrement penchée sur le côté, avant de venir rapidement replacer quelques mèches rebelles que le vent avait balayer devant ses yeux.

Non, elle n’était pas là pour faire part de ses états d’âme au premier venu, même s’il s’agissait de Rodolphus. D’abord, parce que c’était imprudent de le faire ainsi au beau milieu d’un endroit aussi mal fréquenté que l’Allée des Embrumes. Ensuite, parce qu’en ces temps d’après-guerre il fallait se méfier de tout le monde, même de ses amis. Elle ne savait même plus si elle pouvait faire totalement confiance à son cachotier de mari, alors un grand ami en cavale? C’était un raisonnement qui pouvait sembler injuste, certes, mais Narcissa était une femme prudente et réfléchie qui ne prenait jamais de décisions sans y avoir songé un minimum. Si la présence du Lestrange n’était pas que le jeu fortuit du hasard, il finirait bien par en apprendre davantage sur la tension qui perméait les murs des couloirs du manoir Malefoy.

Elle haussa les sourcils d’un air entendu lorsque ce dernier mentionna le nombre de questions qui avaient été posées en un court laps de temps. Doux euphémisme que celui-là. Elle souffla audiblement – presque sarcastiquement – du nez, de petites volutes de fumée s’échappant de ses narines à la manière des dragons prêts à brûler vif les hommes imprudents venus le taquiner. C’est maintenant à lui de répondre à ses questions, et pendant qu’il lui répond et que sa mine semble s’assombrir à chaque syllabe, ses yeux froids, eux, scrutent les alentours pendant qu’ils marchent, sa main droite recroquevillée dans la manche ample de son manteau, doigts enroulés autour de sa baguette, au cas où l’un des badauds décide d’avoir la mauvaise idée de s’en prendre à eux, ou qu’un Auror débarque sans prévenir pour tenter de l’embarquer. Sa main gauche, quant à elle, flirte dangereusement avec celle du sorcier en cavale, son petit doigt se tendant vers sa paume en effleurant la douce chaleur qui en irradie. Toutefois, c’est avec les sourcils froncés et la mine sévère qu’elle vient se planter directement devant lui, venant enfoncer un index accusateur dans sa poitrine.

« Je crois qu’il y a méprise. Il est vrai que j’ai dit ‘si tu veux’ et pour ça je m’en excuse, car je t’ai induite en erreur. Je ne te laisse pas le choix, en fait. Dis-moi ce que tu as envie de boire et de manger, et ce qu’il te manque. »

Elle avait les moyens, évidemment. Et pour ça, inutile de faire tinter ses poches pour le prouver. Son port de tête princier suffisait amplement. Née Black, mariée à un Malefoy… l’argent était loin d’être un problème, même avec l’après-guerre.

« Quant à ton logis, tu dormiras chez moi. Ce ne sont pas les chambres qui manquent et tu y seras tranquille. Lucius ne s’apercevra même pas de ta présence. J’y veillerai personnellement. »

Elle ponctua ses paroles en plissant les yeux, le défiant de s’opposer à sa proposition, avant de ramener son bras vers elle et de tourner les talons pour reprendre sa marche. Si la tempétueuse Narcissa avait fait surface l’espace d’un instant, la douceur repris les commandes alors qu’il la questionna sur son père.

« Je n’ai pas tous les détails, mais aux dernières nouvelles il se remet tranquillement. Sa vie n’est pas en danger, en tout cas. C’est un homme fier, ton père. Ce qui risque de lui faire mal par-dessus tout sera sans doute le sentiment d’être diminué, faible. Là-dessus, vous n’êtes pas si différents. »

Bientôt, ils arrivent au bout du passage. Comme elle est devant, la blonde fait un autre tour d’horizon avant de s’engager dans une artère plus occupée, et bien moins sombre. Ils se rapprochaient du Chemin de Traverse, ça ne faisait aucun doute. Elle tendit la main vers Rodolphus pour qu’il l’attrape, pour éviter qu’elle ne le perde – pour le protéger. Elle le regarda par-dessus son épaule, un petit sourire aux lèvres lorsqu’il mentionna son fils, son trésor le plus précieux.

« Je te parlerai de lui volontiers lorsque nous serons tranquilles. Pour l’heure, nous avons des emplettes à faire, non? »

Drago pouvait bien attendre. Et surtout, la question des oreilles indiscrètes refaisait surface. Sans oublier le fait qu’elle voulait à tout prix éviter que son ami n’ignore sa volonté de vouloir l’aider. Maintenant qu’ils étaient devant différentes échoppes, petits kiosques et autres commerces, il ne pouvait plus reculer.

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MessageSujet: Re: The last of us - Narcissa & Rodolphus   The last of us - Narcissa & Rodolphus EmptyMer 10 Jan - 23:33


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@Narcissa B. Malefoy 
Inutile de répondre, tu vois son visage se fermer de sorte que tu comprends qu'en effet elle ne sait rien et cela l'agace. Tu le comprends et en même temps ça ne te surprend pas, Lucius a toujours été d'une nature secrète. Le mariage aurait-il fini par faire éclater la bulle de bonheur au point que Cissy se rende compte que le prince charmant n'est pas si charmant que cela ? Tu ne saurais dire et c'est une remarque que tu ne sais pas, malgré ton envie de taquiner et le sarcasme qui coule facilement de ta langue surtout depuis que l'épuisement a pris place dans ton corps. Tu es toujours plus acerbe quand tu es épuisé et d'une certaine manière tu en viens à jalouser les Malefoy, malgré la joie que tu éprouves à revoir Narcissa. Parce que Lucius n'est pas en cavale, qu'il se fait oublier et qu'il passe ses journées au chaud avec une épouse aimante qu'il ne voit pas et un fils. Ce n'est pas juste, Lucius a fait autant que toi et il est coupable des même horreurs mais comme à chaque fois, il s'en sort avec une pirouette. Cette capacité à échapper au pire te faisait rire à Poudlard mais aujourd'hui ça te donnerait envie d'aller le jeter dans la rue pour qu'il assume ses erreurs lui aussi. Mais bon, tu sais que le Malefoy fera en sorte de s'en sortir une fois encore alors autant ne rien dire et puis tu ne souhaites pas à Cissy que son époux finisse à Azkaban malgré tout, la prison n'a rien d'une promenade de santé. Surtout que pour vous ce sera le Baiser du Détraqueur sans attendre.

L'instant de douceur, de son doigt qui frôle délicieusement ta peau et t'offre un semblant de chaleur humaine si bienvenue, cesse aussitôt quand la belle se transforme en furie et se plante devant toi avec un regard qui pourrait te changer en pierre. Semblant être devenue une Méduse vengeresse envers la gente masculine, tu manques de sursauter et tu poses sur elle un regard plein d'incompréhension alors qu'elle ouvre la bouche pour ordonner comme si tu étais soudainement devenu son enfant. Ou son mari. La pensée t'arrache un raclement de gorge, à une époque tu as osé rêver à quelque chose avec Cissy avant qu'un blond princier ne te la vole sans gêne, depuis il n'y a plus entre son mari et toi, d'amitié sincère. Au mieux des remarques que tu lui balances quand tu as l'occasion. « J'ai presque tout ce qu'il me faut mais je commence à manquer de potions de soins, de sommeil... Et au marché noir elles sont difficiles à trouver. » Sans parler du fait que tu les payes le double alors que dans une boutique normale, tu pourrais t'en sortir avec un sac entier pour tenir pendant quinze jours et sans te ruiner. Mais avec ton visage reconnaissable autant dire qu'aller chez un apothicaire est impossible. « Peut-être un chocolat chaud et des viennoiseries ? » Que tu finis par demander avec un regard brillant, soudainement tu ressembles à un enfant le soir de noël. L'idée d'avaler du sucre te fait envie car les autres repas tu t'en sors plus ou moins. Tu chasses ce qui te permet d'avoir de la viande et tu voles pas mal. Mais le chocolat chaud surtout alors que le froid arrive... L'idée même te met l'eau à la bouche.

« D'accord mais je ne resterais pas longtemps, on ne sait jamais... Je ne voudrais pas attirer les aurors chez vous. » Encore moins avec un bébé en bas âge dans le manoir Malefoy. Tu t'en voudrais de leur faire prendre des risques, surtout si Cissy t'accueille quelques temps. Oui tu préfères te dire que ça vient entièrement d'elle, Lucius serait contre l'idée car il a totalement renié tout ce qu'il a bien pu faire chez les mangemorts. Belle technique pour éviter les problèmes n'est-ce pas ? Vous reprenez la route et tu marches sans rien dire avant de te sentir sourire sans pouvoir te retenir. « On t'a déjà dis que tu étais effrayante, en colère ? » Moins que certain certes mais soudainement tu n'as pas envie de t'opposer à ce qu'elle vient de t'ordonner. Et pour être franc tu n'as pas non plus la force, la cavale est épuisante et l'idée de dormir chez eux quelques temps, de manger enfin quelque chose de consistant te fait violemment de l’œil. Alors et parce que tu es plus faible que tu ne le pensais, tu acceptes l'aide offerte.

« Les Lestrange n'apprennent pas à demander de l'aide. » Dis-tu pour simple réponse afin de justifier que ton père soit diminué et le vive mal. Tu vas essayer d'aller le voir en rentrant au manoir un soir mais tu n'es pas certain des conséquences de cette visite. Au cas où tu vas essayer, il reste ton père et malgré votre entente précaire tu as été touché de découvrir qu'il était malade et diminué. Tu ralentis la marche pour laisser à Cissy le temps de s'assurer que personne ne vous suit et ne vous remarque puis, tu attrapes sa main tendue sans attendre quand celle-ci est offerte. La chaleur de ses doigts s'enroule autour des tiens et pendant une instant tu te rends compte que tu n'es plus capable de la lâcher. Pire encore tu ne le veux pas. Alors tu gardes sa main bien serrée dans la tienne, cachée dans les plis de ta cape de voyage de sorte à ne pas alimenter des rumeurs. On pourrait bien se demander qui est ce sorcier encapuchonné qui marche avec l'épouse Malefoy.

« Tu ne lâches jamais l'affaire. » Dis-tu dans un petit rire avant de regarder la boutique de livres en face de vous. N'ayant aucunement besoin d'ouvrages, tu reprends ton chemin jusqu'à voir la devanture d'un magasin de potions et d'articles de botaniques. « Voilà ce qu'il me faut. Des baumes, des potions et surtout de quoi en fabriquer quand je n'ai plus rien. Ça c'est... Vital en survie. » Et tu baisses les yeux vers elle, l'attirant à toi par la main pour lui parler tout proche. Comme si quelqu'un pouvait vous entendre, en réalité tu veux simplement sentir encore son parfum chatouiller tes sens, tu ne te prives pas de respirer ses effluves de rose et de vanille qui te feraient presque tourner la tête. « Tu crois que je peux rentrer avec toi ou c'est risqué ? Au pire je te tiens serrée contre toi, nous pourrions agir comme deux amoureux incapables de se détacher l'un de l'autre. » Et la scène de toi collé à elle dans la rue, se prête déjà à toutes les interprétations.
 

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Narcissa B. Malefoy
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MessageSujet: Re: The last of us - Narcissa & Rodolphus   The last of us - Narcissa & Rodolphus EmptyVen 8 Mar - 6:05

Narcissa & Rodolphus

The last of us


Aussi téméraire et déterminée qu’elle était, Narcissa devait bien avouer que de quitter l’Allée des embrumes pour un coin moins malfamé était rafraîchissant. Tout bon sorcier ou toute bonne sorcière issu.e d’une riche famille connue pour jouer avec les côtés plus sombres de la magie savait apprécier une balade dans les rues glauques de l’Allée, mais devoir rester continuellement sur ses gardes pour éviter qu’un malencontreux incident ne se produise était passablement épuisant. Si d’ordinaire elle aurait relâché un peu sa vigilance, le fait qu’elle soit accompagnée d’un fugitif dont les avis de recherche étaient placardés partout dans le Londres magique, elle n’en fit rien. Au contraire, elle garda la main de son compagnon dans la sienne. Chaque passant avait droit à une œillade prudente, les yeux perçants de la belle n’en ratant pas un. Elle n’avait pas envie de se faire débusquer par un Auror costumé en simple badaud. Le grand brun encapuchonné avait beau avoir le profil du garde du corps privé, c’est plutôt la blonde qui endossait ce rôle à la perfection.

Sa surveillance des environs ne l’empêchait pas de prêter une oreille attentive aux commentaires de Rodolphus, dressant une liste mentale des endroits qu’il faudrait visiter. Elle aussi était d’avis qu’un saut chez l’apothicaire était plus que nécessaire, car il devait bien être paré à faire face à toute sorte de situations. Elle ne put s’empêcher d’esquisser un petit sourire à la mention des victuailles, ajoutant la boulangerie à la liste. Pouvait-elle vraiment lui refuser ce petit luxe? Avec sa cavale, il méritait toutes les viennoiseries du monde. Et elle ajouterait même des petits gâteaux à la commande. Si seulement un peu de sucre pouvait rendre ce moment moins difficile, alors c’était peu cher payé.

« Effrayante lorsqu’elle est en colère et contrariée, tenace – et tu peux ajouter plutôt habile, car elle obtient toujours ce qu’elle veut », siffla-t-elle en levant vers lui un regard malicieux et un visage illuminé par l’orgueil et la fierté avant de reposer son attention sur un groupe qui les dépassa. « Tu resteras chez moi le temps qu’il faut pour te permettre de reprendre des forces et te reposer convenablement. L’hiver approche, et je préfère te savoir en sécurité chez moi plutôt que je-ne-sais-où à grelotter et à vivre comme un miséreux. Les Aurors ne rôdent pas autour du manoir, crois-moi. »

Évidemment, Cissy n’était pas aussi naïve au point de croire que sa demeure n’était pas surveillée. Lorsque la rumeur selon laquelle le Manoir Malefoy avait été le QG du Seigneur des Ténèbres s’était répandu et avait été confirmée, le Ministère avait aussitôt dépêchés une équipe pour venir faire le tour de la propriété. Chaque parcelle et chaque recoin de la vaste demeure avait été passée au peigne fin, au cas où Voldemort n’avait pas été véritablement tué et qu’il se terrait là-bas, préparant déjà son prochain grand coup. Les Aurors étaient repartis bredouilles, avec une Madame Malefoy courroucée sur les talons. Ce jour-là, elle s’était gardée de faire une quelconque remarque trop acerbe, sachant pertinemment qu’elle n’était pas en position de jouer à la plus maligne alors qu’ils avaient tous les droits et toutes les raisons valables de croire cela, surtout alors que Lucius avait joué un rôle central dans l’ascension du mage noir et avait pris part aux plus terribles des assauts sans l’ombre d’un remords. La nouvelle maman avait néanmoins été on ne peut plus claire : les terres avoisinantes du manoir ne constituaient pas un campement pour les envoyés ministériels, et ils n’avaient pas intérêt à revenir pointer le bout de leur nez chez elle à moins d’avoir un mandat.

Lorsque Rodolphus s’arrêta devant un magasin en particulier, Narcissa s’étira le cou pour mieux voir les divers articles placés dans la vitrine. Elle n’avait jamais mis les pieds dans cette boutique-là, mais tout le nécessaire dont il avait besoin semblait se trouver à l’intérieur. La question qu’il lui posa était plus que pertinente, et sa suggestion l’était presque tout autant. En plus d’être intrigante. Tromper la foule en jouant les amants fusionnels et éperdument amoureux? Elle n’avait jamais eu l’occasion d’user de pareil stratagème, car elle n’avait pas à faire semblant lorsqu’elle sortait avec Lucius – événement qui était passé de « rare » à « en voie d’extinction » dernièrement. Et elle n’aurait sans doute pas été capable de jouer ce genre de comédie avec n’importe qui. Mais avec Rodolphus? Ça semblait presqu’amusant.

« Si ça peut permettre à ce Lestrange d'accepter l’aide qu’on lui offre, je suis partante », répondit-elle en haussant les sourcils, lui lançant un regard qui alliait défiance et taquinerie. « Mais avant tout… »

Profitant du fait que personne n’était aux alentours, Narcissa se glissa dans la petite ruelle étroite adjacente au commerce, tirant son ami à sa suite. Elle sortit sa baguette de sa manche, toucha le dessus de sa tête et son visage. Après avoir lancé quelques sorts, le blond platine de ses cheveux avait laissé place à un brun tirant vers un gris plutôt terne et les traits de son visage étaient moins fins et bien plus carrés. Si elle n’était pas totalement méconnaissable, il était bien difficile de la reconnaître au premier regard. C’était assez important; pas question de risquer de tomber sur un membre de la haute société sorcière par hasard et de voir la machine à rumeurs être grossièrement alimentée.

« Allons-y. »

Après avoir remonté son capuchon elle aussi, elle lâcha sa main pour venir passer son bras autour de sa taille, se pressant contre lui, lui souriant en posant sa tête contre son torse. Elle ressortit de la ruelle, puis poussa la porte du magasin, s’engouffrant à l’intérieur. L’odeur épicée des lieux vint chatouiller son nez plus évasé qu’à l’accoutumée, et elle fut un peu rassurée de voir que l’endroit n’était ni vide ni bondé. Avec un peu de chance, ils allaient être en mesure de faire leurs achats sans difficulté.


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MessageSujet: Re: The last of us - Narcissa & Rodolphus   The last of us - Narcissa & Rodolphus EmptySam 27 Avr - 8:47


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@Narcissa B. Malefoy 

Tu laisses un sourire naître sur ta bouche, tu dois reconnaître qu'elle sait se faire respecter et il ne te viendrait pas à l'idée de râler davantage contre ce qu'elle décide pour toi. En réalité tu n'en as pas la force non plus et tu réalises à quel point tu es fatigué de courir, de te cacher, de combattre et de t'endormir seulement sur une oreille de peur qu'un auror te tombe dessus ou qu'un Tireur ne te reconnaisse. Ils ne font que leur travail mais si seulement la moitié se doutait de ta réelle implication dans les mangemorts alors ils cesseraient de te traquer comme un animal qu'on a repéré en pleine saison de la chasse. Tu as besoin de relâcher un peu la pression et compter sur Narcissa, même l'affaire de quelques jours juste pour penser à ta place et pour décider quand tu manges, où te reposer, dans quelle condition sécurisée, c'est un soulagement que tu ne peux nier.

Alors tu sens déjà comme tes épaules sont lourdes et douloureuses, même si tu es dans une ruelle et loin d'être à l'abri alors déjà tu commences à te détendre. C'est peut-être ça d'être auprès de quelqu'un en qui on a confiance, on sent qu'on ne risque pas grand chose. Il est vrai que tu dois l'avouer, tu as confiance en Narcissa. Elle ne te fera pas de sale coup déjà parce qu'elle n'a aucune raison de faire cela, mais aussi parce que tu es persuadé que vous avez une réelle amitié tous les deux. Et puis tu l'as vu trop souvent sur son visage quand Voldemort était au pouvoir, comme ça l'agacait de voir sa demeure être le quartier général du groupuscule. Tu le comprenais déjà à l'époque, toi même tu ne l'aurais peut-être pas supporté.

Il y avait un va et vient incessant, des mangemorts aussi dangereux qu'imprévisibles et Voldemort, menaçant comme jamais, qui s'installait chez les Malefoy comme si l'endroit était à lui. Tu en avais peur alors que tu obéissais aux ordres, quel terreur Narcissa a dû ressentir elle aussi ! Parfois tu te dis que Lucius est un mauvais mari d'avoir accepté cela, que sa maison soit transformée en lieu de rassemblement, il n'aurait jamais dû tolérer ou proposer une telle chose car ça a fait éclater tout calme chez les Malefoy, toute tranquillité et toute sécurité. Et puis à présent ils peuvent s'estimer heureux que les aurors n'aient pas saisis l'endroit en guise de punition ou alors tout fouillé, tu n'es pas certain qu'ils auraient été si conciliant avec d'autres. Encore une preuve que Lucius n'était pas le mari exemplaire qu'il pensait être déjà à l'époque. « Oui Madame, bien Madame. » Dis-tu avec un sourire sous ta capuche en entendant l'ordre qui claque dans l'air.

Tu n'es pas en position de pouvoir négocier et la belle le sait bien alors tu préfères te dire qu'une petite semaine auprès des Malefoy ne sera pas bien dangereux pour eux. Une semaine pas plus, on ne sait jamais sur qui tu peux tomber et de qui les aurors tiennent leurs informations. Le sujet est clos quand la boutique tant désirée est là devant vous, que les articles se voient en vitrine et que tu dois te faire violence pour ne pas te jeter sur la porte afin d'entrer. Ainsi invisible tu peux prendre le temps de jouer la comédie, tu n'as plus l'urgence de te cacher et de te méfier comme cela. Tu pourrais presque oublier qu'à quelques rues de là c'est ton visage qui est placardé contre un mur en pierres.

Soudainement Narcissa te tire vers une ruelle et tu lâches un son de surprise qui, par chance, ne semble pas atteindre les oreilles des passants tout proches. Tu la regardes se changer à l'aide d'un habile sortilège de métamorphose et quand enfin ton regard se pose sur une Narcissa aux traits plus durs que ceux qu'elle affiche habituellement, tu fronces les sourcils sans pouvoir te retenir. Simple constatation mais soudainement tu as l'impression d'être devant Andromeda Black ou alors... « Tu ressembles tellement à Bellatrix à cet instant. » Pourtant tu n'as pas de doute en croisant le regard de Cissy, c'est bien elle malgré la chevelure sombre et cette mâchoire carré qui n'est pas la sienne. Il n'y a plus aucun doute, les trois sœurs Black se ressemblent énormément malgré les caractères et les idées opposées de chacune. Là où Cissy est la discrétion, Bella est la fonceuse et Andromeda la rebelle. Jamais aucune fratrie n'a été si différente qu'elles.

Là, elle vient reprendre sa place contre toi et au premier abord si on vous croise, on pourrait jurer que vous n'êtes qu'un couple discret qui cherche simplement à se promener. Alors tu la serres plus fort contre toi, tu joues à l'amoureux tout en souriant sous ta capuche et c'est la seule chose qu'on peut voir de toi, ton sourire qui n'est pas caché par le tissu. Vos pas finissent par vous mener jusqu'à la boutique et dès que vous entrez, cette odeur typique d'articles de botaniques et de potions t'arrache un soupir satisfait. C'est le genre de lieux où tu te sentais bien à l'époque où tu avais la liberté. Tu n'as jamais réalisé à quel point elle était agréable cette douce liberté, surtout maintenant que tu l'as perdue. « Quels sont les nouvelles depuis... Qu'il n'est plus de ce monde, d'ailleurs ? Avez-vous subis une quelconque retombée de cela ? » Tu en profites pour aller à la pèche aux nouvelles, n'ayant pas souvent l'occasion de t'informer sur le reste du monde. Plus encore sur ceux qui n'ont pas pris le chemin de la cavale quand Voldemort est tombé.

Ta main vient trouver sa hanche alors que tu la serres contre toi, marchant dans les allées du magasin avant que tu n'attrapes un panier. Ici et là tu attires quelques produits dans le contenant, à l'aide d'une magie sans baguette qui te permet d'avoir toujours une main sur elle et surtout d'être concentré et tourné sur Cissy.

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L'équilibre de la magie est en péril. Lors de la Fête de Samain, le 31 Octobre 1980, des évènements étranges sont survenus un peu partout dans le monde magique : des sortilèges ont détruit la Place Divine, le sortilège protégeant le Chemin de Traverse a disparu, laissant les moldus entrer dans le monde magique et un dragon a attaqué Pré-au-Lard.

Pour essayer de comprendre ces évènements, le Ministère de la magie offre la Bourse Greengrass aux sorciers scientifiques désireux de trouver une réponse à ces évènements.

A Poudlard, les élèves ont eut à faire face au premier examen de mi-trimestre : une attaque de créatures, dans le coeur du village de Waterford.

Les élèves méritants ont été récompensés et les redoublants doivent à présent travailler deux fois plus pour rattraper leurs retards.