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 Confidences. [Caleb/Edwige]

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Edwige Archeron
Edwige Archeron
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MessageSujet: Confidences. [Caleb/Edwige]   Confidences. [Caleb/Edwige] EmptyMer 9 Aoû - 17:23

 
Confidences.
@Caleb E. Petitjean  & Edwige.
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifClaquant ses ongles sur le bois de la table, Edwige n’arrive pas à se concentrer. Autour d’elle, tout semble bien trop bruyant. Soupirant lourdement, la blonde se demande si elle va tenir encore longtemps dans ce capharnaüm. Sa tête la fait souffrir, alors qu’elle a vraiment passé une mauvaise nuit. En même temps, ses os ont été douloureux et même si elle est passée par l’infirmerie, cela n’a pas aidé. Bien sûr, si elle le voulait, elle pourrait contacter ses parents. Mais pour leur dire que ça ne va pas ? Ils insisteraient pour qu’elle rentre immédiatement se reposer. Et ça, Edwige ne peut se le permettre alors qu’il s’agit là de sa dernière année scolaire. « Hé Ed’, tu as fait nuit blanche ? Qui t’a envoyé des mots d’amour ? » Relevant le regard vers un des serpentard, la blonde lui fait un beau doigt d’honneur, avant de se redresser. Elle n’aime pas paraître faible devant les autres … Se forçant donc à sourire, elle attrape un biscuit devant elle et mord dedans, comme si de rien n’était. « Pas toi en tout cas. » Elle ne le montre pas, mais parler d’amour lui serre le cœur. Elle n’a toujours pas digéré ce qu’il s’est passé il y a quelques semaines, avec Emrys. L’idée même qu’il ne se souvienne pas de leur baiser, ça la rend malade. Terminant son gâteau, Edwige se redresse, rejetant ses mèches en arrière. « On se voit plus tard, je vais marcher un peu. » En réalité, elle ne peut plus supporter le bruit de la salle commune. Une de ses amies lui demande si elle veut de la compagnie, mais la serpentard refuse doucement. Elle préfère être seule, ne voulant pas montrer sa faiblesse.

Traverser la salle commune sans grimacer est une véritable épreuve. Mais Edwige se force à avancer, la tête haute, le sourire aux lèvres. Chaque pas est un véritable supplice, alors qu’elle ne rêve que d’une chose : aller se coucher. Mais une fois la porte commune passée, à l’abri des regards, elle s’affaisse. Se retenant au mur, appuyant sa tête contre ce dernier, elle souffle lourdement. Tout son corps la fait souffrir. Mais il faut qu’elle tienne bon, la journée ne fait que commencer. Au bout de plusieurs minutes, Edwige finit par se redresser. Avançant, elle grimace à chaque pas. Et soudain, elle se sent lourde, sa jambe ne suivant plus le mouvement. Elle manque de s’effondrer. Tendant la main, elle se rattrape au bras passant. Mince, elle pensait être seule dans ce couloir ! Se forçant à mettre un sourire sur ses lèvres, elle est surprise de croiser le regard de Caleb. « Salut Caleb ! Désolée, j’ai … trébuché. J’aurai mieux fait de faire attention où j’allais. » Elle espère sincèrement qu’il va croire à son mensonge. Se forçant à se redresser, elle ne peut pourtant retenir une grimace de douleur. Ce n’est vraiment pas la journée ! Inspirant, elle plante son regard dans celui de Caleb, avant de relâcher son bras. « Comment vas-tu ? » Elle sait que rien n’est facile pour lui. Mais même si elle sait qu’il n’est plus lui-même, Edwige se force à lui demander toujours comment il se porte. Ce n’est pas en le regardant avec pitié, que les choses s’arrangeront. Et ça, même si leur situation personnelle sont différentes, elle le sait parfaitement.


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Caleb E. Petitjean
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MessageSujet: Re: Confidences. [Caleb/Edwige]   Confidences. [Caleb/Edwige] EmptyJeu 12 Oct - 6:25

Caleb & Edwige

Confidences


Le mois de septembre était arrivé sans qu’il ne s’en aperçoive. L’été avait été à la fois très court et très long. Dans la maison familiale de Long Ashton, il y avait un vide pesant et une porte qu’on laissait désormais constamment fermée de peur que de précieux souvenirs s’échappent. Le jardin était toujours aussi fleuri – plus que les années précédentes, même – bien que le rosier ait été le seul plant négligé. Les plus mauvaises langues auraient dit que cet oubli était volontaire. Voir les roses dépérir sous la chaleur écrasante du soleil n’avait toutefois pas eu l’effet cathartique escompté. Et malgré tous les mauvais traitements qu’il avait affligé au pauvre arbuste, une seule petite rose blanche était parvenue à fleurir. Le matin avant de partir pour King’s Cross, il l’avait regardé longuement. Elle le narguait, c’était évident. Il n’avait pas la force de rompre la tige et de la piétiner. Toutefois, il s’était juré une chose en lui tournant finalement le dos : celle qui devait son nom à cette malheureuse fleur ne s’en tirerait pas aussi bien.

Le trajet en train et les premières semaines au château s’étaient déroulés sous le même signe que toutes les vacances : la solitude et l’abandon. D’abord, parce que les deux personnes dont il était le plus proche semblaient tout faire pour l’éviter. Ensuite, parce que lui-même avait pris la fâcheuse habitude de s’isoler. Caleb n’avait jamais été d’un naturel grégaire, préférant la compagnie de quelques personnes plutôt que de grands groupes. Ce phénomène ne s’était qu’amplifié depuis. Trouvant refuge dans les rayons de la bibliothèque, sur les rives calmes du Lac Noir ou sur l’estrade animée du Club de Duel, passer du temps seul était une façon de s’apaiser et de se protéger. Il ne passait que très peu de temps dans la Grande Salle, ne s’y rendant que pour manger en vitesse, et il évitait de traîner dans la salle commune de Serpentard lors des grandes heures d’affluence.

S’il y avait parmi les verts quelques âmes empathiques qui avaient mieux à faire que de venir l’embêter avec les derniers événements et son nouveau statut d’enfant unique, d’autres camarades plus cruels s’amusaient à lui faire de douloureux rappels. Même son lit était un lieu où il ne trouvait que rarement le repos, hanté par les cauchemars et tourmenté par les douleurs fantômes qui prenaient d’assaut sa jambe amputée. La nuit dernière ne l’avait d’ailleurs pas épargné. Il s’était réveillé en sueur vers 2 h 30, et sans même prendre le temps d’essayer de se rendormir de peur de revoir un énième fois le visage sans vie de Nolwen, il s’était habillé, avait attrapé deux ou trois manuels et était descendu dans la salle commune. Profitant du calme qui y régnait, il s’était installé devant les grandes fenêtres, observant les grandes algues qui se balançaient paresseusement et les créatures qui passaient parfois devant la vitre.

Il avait visiblement perdu son combat contre la fatigue, car il se réveilla affalé sur ses livres quelques heures plus tard. La salle étant encore vide, il en conclut qu’il devait être environ 5 h et que les plus lève-tôt allaient bientôt descendre à leur tour. Terminant ses lectures que le sommeil avait interrompues, il referma ses livres au bout d’une petite heure, les fourrant dans son sac avant d’enfiler sa cape et de se rendre à la Grande Salle pour manger un bout. Ses yeux évitèrent par principe la table des Poufsouffle, mais s’attardèrent sur celle des Gryffondor. C’était stupide, il le savait. Pourtant, il ne pouvait pas s’empêcher de le faire. Ayant fait le plein d’énergie, il se rendit directement à la bibliothèque pour trouver de quoi avancer ses devoirs le soir, se disant qu’il n’aurait pas à le faire plus tard. Comme d’habitude, le temps lui fila entre les doigts, et la matinée était bien entamée lorsqu’il finit par en sortir pour se rediriger vers la salle commune.

Alors qu’il tourna le coin du couloir menant à celle-ci, son regard azur fut immédiatement attiré par la silhouette quelques mètres plus loin. Edwige, qui peine à marcher. Avant même qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, il la vit perdre de pied. Il pressa alors le pas et, en quelques enjambées, arriva à ses côtés, tendant son bras pour qu’elle puisse l’agripper. Chose qu’elle fit, fort heureusement. Ce geste, il ne l’aurait certainement pas fait pour une pourriture d’enfant de Mangemort. Il se serait même délecté d’en voir un se rétamer violemment les rotules sur la pierre froide. Mais pour Edwige, c’était différent. Il avait le devoir de la protéger; Cardan l’aurait tué s’il avait su qu’il avait vu sa sœur trébucher de la sorte sans même lever le petit doigt. Lorsque leur regard se croisèrent, il fronçât légèrement les sourcils à son explication. Il n’en croyait pas un mot. Il connaissait très bien ce que c’était d’avoir une jambe qui ne pouvait plus soutenir son poids. Et la grimace de douleur lorsqu’elle se redressa ne lui échappa pas, loin de là.

« Je suis en plus grande forme que toi, visiblement… », répondit-il d’un ton calme dépourvu de tout jugement ou de tout reproche. Il était bien placé pour le savoir : rien de pire qu’une personne qui passe des commentaires lorsqu’on n’est pas dans son assiette. Bien qu’elle ait lâché son bras, Caleb reste tout près, un bras dans son dos au cas où il aurait à la réceptionner de nouveau. « J’ai eu un peu de mal à dormir, mais ça va. J’allais justement aller ranger mes bouquins pour faire une petite balade à l’extérieur. Veux-tu m’accompagner? »

Il lui sourit doucement, se disant qu’ils pourraient sans doute en profiter pour discuter. Il était bien plus distant qu’en mars dernier, avant que la tempête ne vienne souffler sur sa vie et tout détruire sur son passage. Il le savait, et se sentait un peu coupable, à bien y penser. Edwige était l’une des seules qui n’avait pas changé d’attitude envers lui. Ce n’était pas à elle de payer pour sa douleur. Par-dessus tout, il se devait d’être là pour la sienne.
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MessageSujet: Re: Confidences. [Caleb/Edwige]   Confidences. [Caleb/Edwige] EmptyJeu 9 Nov - 23:21

 
Confidences.
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5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifLorsqu'elle trébuche au milieu de ce couloir, Edwige, fait comme si de rien n'était, alors que Caleb l’aide à se redresser. Heureusement qu'il était là, alors qu'elle serait tombée tête la première sur le sol. En se redressant, la Serpentard, énonce le fait qu'elle a simplement fait preuve de maladresse. Excuse totalement plausible, même si elle ne peut s'empêcher de grimacer de douleur. Entre son mal de tête, ainsi que ses os douloureux, autant dire que rien ne va aujourd'hui. Mais elle ne veut pas inquiéter Caleb, alors que ses amis au sein de Poudlard, ne sont pas au courant de sa maladie. Elle ne veut pas voir le regard de pitié qu'on pourrait lui adresser, en sachant qu'elle est malade, et qu'elle est condamnée. Seule sa meilleure amie est au courant des choses. Affichant malgré tout un sourire aux lèvres, Edwige lui demande comment il va. Elle sait que ça n'a pas été facile pour Caleb ces derniers mois, aussi elle s'inquiète pour son ami. « Tu exagères, j'ai simplement trébuché. » La blonde rit doucement, comme pour montrer que ce n'était rien. S’il vient à lui poser des questions, cela risque d'être compliqué de mentir autant. Déjà que pour couvrir le fait qu'elle a été hospitalisée, ses parents, ont demandé au corps enseignant de dire qu'elle avait pris des vacances un peu plus tôt. Autant dire que certains camarades n'ont pas trop appréciés... mais Edwige, préfére ça à leur dire la vérité. Au moins, ils ne la regardent pas avec pitié. Écoutant la réponse de Caleb, Edwige se dit que prendre l'air ne lui ferait pas de mal. Même si l'idée de marcher aussi loin, la fait souffrir d'avance. Mais la 7e année, se contente de sourire et de hocher positivement la tête. « Avec plaisir ! je te laisse aller ranger tes livres, et je ne bouge pas d'ici pour t'attendre. » Au moins, cela lui fera économiser quelque pas. Patientant le temps que Caleb revienne, Edwige se masse les tempes du bout des doigts. Heureusement, pour une fois le couloir est relativement calme et vide. Cela n'amplifie donc pas la migraine qui menace depuis quelques minutes. L’air frais devrait donc lui faire le plus grand bien ! En voyant son ami qui revient, Edwige se force à se redresser et à sourire, comme si de rien n'était. Glissant son bras sous celui du jeune homme, elle le suit en direction de l'extérieur du château. « Tu as du mal à dormir ? Comment ça se fait ? Je peux faire quelque chose pour t'aider ? » Edwige a toujours été attentive aux autres, sûrement pour oublier ses propres maux. Aussi, l'idée que Caleb ne se sente pas bien, l'inquiète énormément. Et si elle peut faire quelque chose pour l'aider,nul doute qu'elle le fera. Le suivant jusqu'à l'extérieur, elle est rassurée de voir qu'il marche tranquillement. Elle n'aurait sûrement pas pu suivre la cadence sinon. Contrairement aux autres, malgré le fait qu'il ait perdu sa sœur, Edwige n'a pas changé son regard sur lui. Elle est bien placée pour savoir que la pitié n’aide pas à avancer, bien au contraire. Aussi, la Serpentard a préféré rester telle qu'elle était avant, et ne pas changer de comportement avec le jeune homme. « Et comment va ta jambe ? Tu n'as pas trop mal avec le changement de temps ? » Elle sait que pour sa part, les changements de temps sont très douloureux. Aussi, c'est bien pour ça qu'elle déteste le changement de saison. Inquiète quelque peu, Edwige attend patiemment sa réponse, et espère pouvoir l'aider à aller mieux.

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MessageSujet: Re: Confidences. [Caleb/Edwige]   Confidences. [Caleb/Edwige] EmptySam 6 Jan - 4:32

Caleb & Edwige

Confidences


Caleb n’avait besoin qu’une réponse affirmative pour esquisser un petit sourire et abandonner son amie dans le couloir des donjons, s’engouffrant sans plus attendre dans la salle commune de leur maison pour monter jusqu’à son dortoir. Il déposa ses livres sur son lit, puis fouilla dans ses affaires pour s’emparer de ses gants et de son écharpe afin de pouvoir affronter la froideur humide de l’automne écossais. Quelques minutes plus tard, c’est bien emmitouflé qu’il ressortit pour rejoindre Edwige, ravi de la voir accepter son bras. Il l’entraîna alors jusqu’au bout du couloir, rejoignant l’escalier de pierre qui menait jusqu’au rez-de-chaussée. Au moins, celui-là ne s’amusait pas à pivoter d’un côté et de l’autre comme lorsqu’il fallait gagner les hauteurs du château. Si la blonde était déjà fragile sur ses jambes, un mouvement brusque de la part de ces escaliers facétieux n’aurait sans doute pas été apprécié. Lorsque sa voix perça le silence pour l’interroger, il baissa le regard sur elle.

« J’ai bien peur que tu ne puisses pas faire grand-chose, Ed », répondit-il d’un ton qu’il essayait de rendre le plus doux possible. Ce n’était pas facile, surtout quand le sujet était aussi délicat. « J’ai essayé différentes potions, parfois même des cocktails de potions – que je ne te recommande d’ailleurs pas – mais rien ne semble être assez puissant pour… ça. »

Ça. Les cauchemars incessants, les mêmes images qui venaient le hanter toutes les nuits. Avait-il vraiment besoin d’être plus explicite? Le temps passait, certes, mais la douleur des derniers mois restait bien vive. Et cette douleur, celle d’un cœur qu’on avait fissuré et dangereusement fragilisé, était sans aucun doute la pire d’entre toutes. Même sa jambe broyée par cette colonne de pierre lors de l’attaque de Poudlard l’an dernier ne faisait pas le poids contre le retrait permanent d’une petite sœur. Comme chaque fois que le sujet était abordé, directement ou non, sa mâchoire s’était serrée. Lorsqu’il s’en aperçu, il poussa un soupir et ferma momentanément les yeux pour se concentrer, chassant de nouveau ses chimères.

« Mais j’apprécie l’attention, tu sais. Vraiment », ajouta-t-il au bout d’un moment, lui souriant. « Au moins je sais que je peux compter sur toi. »

Il posa sa main gantée sur son avant-bras, traversant la cour intérieure de l’école d’un pas ni trop rapide ni trop lent. Il avait bien remarqué qu’Edwige n’était pas au summum de sa forme et il n’allait certainement pas faire exprès de rendre les choses encore plus pénibles. Cardan l’avait bien averti avant son départ : sa sœur avait tendance à minimiser la gravité des choses, ou à carrément les démentir. Il fallait bien admettre que l’ancien Gryffondor ne lui avait pas transmis de fausses informations. Bien qu’il ignorait tout du mal qui la rongeait, il n’était malheureusement ni idiot ni aveugle et savait reconnaître certains signes. Il trouva d’ailleurs plutôt rigolo qu’elle soit inquiète pour sa jambe alors que les siennes semblaient bien plus mal en point.

« Ça va. Le froid ne l’affecte pas vraiment. Je veux dire… il ne m’en reste que le haut », dit-il avec un petit rire. Il valait mieux en rire maintenant. « La nuit c’est plus difficile. Des douleurs fantômes, tu sais. Rien pour n’aider mon sommeil. »

Bientôt, ils arrivèrent dans le parc, et Caleb avança d’un pas plus prudent, le terrain étant plutôt accidenté. S’assurant qu’Edwige n’avait pas de mal à suivre la cadence, il reposa ses yeux bleus sur elle, la mine un peu plus sérieuse.

« Tu me le dirais si ça n’allait pas, hein? Subir les foudres de ton frère parce qu’il t’es arrivé quelque chose qui aurait pu être évité ne figure certainement pas dans mes plans, à court, à moyen ou à long terme. »

Bien sûr, ses propos étaient teintés d’une pointe d’humour. Mais d’une pointe seulement. La souffrance inutile n’avait pas lieu d’être.

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MessageSujet: Re: Confidences. [Caleb/Edwige]   Confidences. [Caleb/Edwige] EmptySam 20 Jan - 22:28

 
Confidences.
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5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifPatientant le temps que Caleb revienne, Edwige sourit avant de glisser son bras sous le sien. Marchant à ses côtés, la Serpentard essaye de savoir si elle peut l'aider d'une quelconque manière. Elle fera tout pour aider son ami, même si elle doute de pouvoir faire grand-chose. Lorsqu'il s'agit de sommeil, c'est souvent compliqué. « Oh … J'espère vraiment que tu trouveras donc une solution. » Elle-même est bien placée pour savoir que ce n'est pas toujours facile de fermer l'œil, surtout quand il y a quelque chose qui ne va pas. Pour sa part, c'est souvent les douleurs qu'il la maintiennent éveillée. Mais elle ne veut pas le dire, ne voulant pas voir de pitié dans le regard de Caleb. Elle sait parfaitement que ce que le Serpentard a vécu n'est pas simple, et en tant qu'amie, elle aimerait pouvoir l'aider. Malheureusement, il n’existe rien qui puisse faire qu'elle prenne sa peine et sa douleur. Sinon, nul doute qu'elle l'aurait déjà fait pour pouvoir l'apaiser pendant quelques heures. « Tu pourras toujours compter sur moi. » Et la blonde le pense sincèrement, alors qu'elle apprécie grandement Caleb. Même Cardan l'appréciait, lorsqu'il était encore élève à Poudlard. Continuant de marcher à ses côtés, Edwige est rassurée de voir qu'il ne court pas un marathon. Elle n'aurait certainement pas pu suivre le rythme, alors qu'elle est plutôt faible et fatiguée aujourd'hui. Lui parlant donc de sa jambe, ne voulant jamais minimiser le sujet ou l'éviter, alors que cela ne doit pas être mis de côté, Edwige prend donc de ses nouvelles. Elle espère sincèrement que le changement de temps ne l'affecte pas autant qu'elle, alors que les douleurs sont plus vives lorsque les saisons changent. Elle sourit doucement lorsqu'il lui dit qu'il ne reste plus que le haut de sa jambe, mais, s'inquiète immédiatement lorsqu'il vient à lui parler des douleurs fantômes. Cela ne doit pas être évident à gérer, alors qu'en réalité, il n'y a rien à faire pour soulager ces maux-là. « Tu as été voir l'infirmière ? Elle peut peut-être faire quelque chose pour t'aider à gérer ça et pouvoir dormir. » Enfin, la Serpentard n'en a aucune certitude, ne sachant pas réellement comment on peut gérer tout ça vu qu'il s'agit de l'esprit. Faisant attention où elle met les pieds, Edwige suit plutôt bien la cadence malgré ses douleurs. Elle sera certainement exténuée ce soir, mais cela lui fait du bien de prendre l'air. Et surtout de pouvoir se changer un peu les idées. Mais lorsque Caleb prend, elle ne peut s'empêcher de soupirer. Elle sait que Cardan est protecteur, et que c'est bien pour ça qu'il a confié le soin à Caleb de prendre soin d'elle. « Oui je te le dirai ne t'en fais pas. » Mais dans le fond, n'est-elle pas en train de lui mentir ? La blonde se mord nerveusement la lèvre supérieure, avant de reporter son regard sur son ami. S'arrêtant donc au milieu du chemin, elle finit par l'interroger. « Que t’as dit exactement cardan ? Je veux dire, il t'a demandé de veiller sur moi, mais t’a- t-il expliqué pourquoi ? » Est-ce que son frère aurait trahi sa confiance ? Elle l'ignore. Mais cela l'étonnerait, alors qu'il ne l'a jamais fait, n’en ayant même pas parler à son meilleur ami pour qui Edwige a des sentiments.

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MessageSujet: Re: Confidences. [Caleb/Edwige]   Confidences. [Caleb/Edwige] EmptyMer 13 Mar - 3:50

Caleb & Edwige

Confidences


Lorsqu’Edwige lui assura qu’il pourrait toujours compter sur elle, Caleb ne put faire autrement qu’esquisser un petit sourire. Y avait-il meilleur sentiment que de savoir qu’on pouvait se tourner vers des amis fidèles? Le grand Serpentard pouvait compter les gens qui entraient dans cette catégorie sur le bout des doigts. Il n’était pas très nombreux, n’étant pas des plus faciles d’approche. C’est qu’avec son visage fermé, ses deux mètres et son regard perçant, il était plutôt intimidant. Et il ne faisait pas beaucoup d’efforts pour se rendre plus sympathique aux yeux des autres, car cela lui convenait plus que parfaitement. De cette manière, on lui foutait la paix sans qu’il n’ait à lever le petit doigt.

« Je pourrais, effectivement », laissa-t-il tomber à sa question concernant l’infirmière.

Allait-il vraiment s’embêter à se rendre jusqu’à l’infirmerie pour une consultation où il devrait sans aucun doute parler en long et en large de ses sensations? Bien sûr que non. Caleb était de ceux qui préféraient se débrouiller seuls et essayer de trouver des solutions eux-mêmes, se tournant vers l’aide extérieure que lorsqu’ils avaient épuisé toutes les ressources possibles et imaginables. Et puis il avait eu son lot de milieu médical depuis l’attaque du château. La longue convalescence, la réadaptation, le suivi psychologique… franchement, il n’allait mettre les pieds là-bas volontairement que s’il y était contraint. Allait-il l’avouer à Edwige? Bien sûr que non. Il savait très bien que sa proposition était bienveillante. Ce qui ne se savait pas ne pouvait pas faire de mal, si?

Le grand brun continua sa marche, prenant une avance de quelques mètres avant de se rendre compte que le bruit des pas de son amie ne l’accompagnait plus. Il s’arrêta pour regarder par-dessus son épaule, remarquant que cette dernière ne bougeait plus. Les sourcils légèrement froncés, il tourna les talons et rebroussa chemin pour aller la rejoindre. Tout dans le langage non verbal de la jeune femme lui indiquait qu’un certain malaise était en train de s’installer. Ses paroles vinrent le confirmer, et lui faire comprendre que Cardan avait très possiblement omis certaines informations lorsqu’il lui avait demandé de veiller sur sa sœur.

« Eh bien ça fait un moment déjà », commença-t-il, son regard se posant sur le ciel bleu, essayant de se remémorer la fameuse conversation qu’il avait eu avec le Gryffondor pendant l’une des réunions du Club de Duel. « Je ne me souviens plus des termes exacts, mais je crois me rappeler qu’il a dit que tu étais plus fragile que la normale. Il ne m’a pas donné plus de détails. »

Le vent se décida de redoubler de puissance à ce moment précis, le forçant à enfouir son visage dans son écharpe. Il se rapprocha de la blonde, se plaçant de manière à ce lui éviter de prendre la bourrasque de front. Il plissa alors les yeux, les plantant dans les siens.

« Pourquoi? Y a-t-il des choses que je devrais savoir? », finit-il par demander d’un air dubitatif. Il avait presque l’entière certitude que c’était le cas.

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MessageSujet: Re: Confidences. [Caleb/Edwige]   Confidences. [Caleb/Edwige] EmptyVen 5 Avr - 22:57

 
Confidences.
@Caleb E. Petitjean  & Edwige.
5aa6d384177bf417193f97b68d633e2917b7d580.gifEdwige est inquiète sur le fait que Caleb n'arrive pas à dormir. Elle aimerait pouvoir l'aider, mais elle ne sait pas comment procéder. Et c'est bien ce qui embête la Serpentard, alors qu'elle a toujours été attentive aux autres. Elle est du genre à aider son prochain, encore plus lorsqu'il s'agit là d'un ami précieux. Mais lorsque le jeune homme lui répond, Edwige comprend qu'elle ne pourra vraiment rien faire. Et même si cela lui pèse énormément, elle doit finir par accepter la chose. Et elle comprend que ça, c'est certainement le poids lourd de tout ce qui s'est passé. Caleb a perdu beaucoup il y a quelques mois, et Edwige ne peut qu'être là pour le soutenir. Un sourire vient étirer les lèvres de la blonde, alors qu'elle pose une main sur la sienne pour serrer doucement ses doigts. « Parce que tu en doutais ? » Elle fait mine d'être choquée, avant de rire doucement et de reprendre. « Je serai toujours là pour toi tu le sais très bien. » Edwige est du genre loyal en amitié, et elle fera toujours son maximum pour ses amis. Et Caleb en fait partie, alors si elle peut lui apporter le moindre réconfort, nul doute qu'elle le fera avec grand plaisir. Même si ce n'est qu'en lui apportant des chocolats ou un livre.

Marchand aux côtés du Serpentard, Edwige tente de garder le rythme. Bien sûr que les douleurs sont présentes, mais elle tente de les cacher, ne voulant pas montrer qu'elle souffre. Cela serait certainement inutile, de toute manière, Caleb ne pourrait rien y faire. Comme personne, vu que même à Sainte-Mangouste ils ne savent pas la soigner. Ils peuvent bien évidemment atténuer la douleur, mais jamais arrêter la maladie complètement. Reprenant la parole, en vue du froid présent à l'extérieur, Edwige s'inquiète pour sa jambe. Elle ne sait pas comment fonctionne les douleurs avec le changement de temps, mais elle sait que pour sa part, cela peut s'avérer douloureux. Aussi, elle se dit que c'est peut-être une mauvaise idée de marcher à l'extérieur, surtout s'il a déjà mal à sa jambe. Elle se dit qu'elle a sûrement été maladroite lorsqu'il lui répond, même si dans un sens cela peut être un peu de l'humour. « Et il n'y a rien à faire contre les douleurs fantômes ? » Edwige n'y connait pas grand-chose, mais elle essaie toujours de trouver une solution. Elle ne perd pas espoir de pouvoir aider son ami, peu importe si cela lui prend du temps. « Je vais finir par venir t'assommer avec un livre, au moins tu pourras dormir. » La Serpentard rit doucement, car jamais elle ne fera une telle chose, de peur de blesser son ami. Suivant Caleb en faisant attention où elle met les pieds, Edwige pince les lèvres. « Je suis juste fatiguée, ce n'est vraiment rien ne t'en fais pas. Cardan ne va pas râler, alors que tu ne peux rien faire pour mon sommeil. » C'est lié bien évidemment à ses douleurs, mais elle ne veut pas inquiéter Caleb avec ça. Mais soudain, Edwige se rend compte qu'elle ne sait pas ce que son frère a dit au Serpentard. « Qu'est-ce que Cardan t'a dit exactement ? »

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DU 1er NOVEMBRE 1980 AU 31 DECEMBRE 1980
L'équilibre de la magie est en péril. Lors de la Fête de Samain, le 31 Octobre 1980, des évènements étranges sont survenus un peu partout dans le monde magique : des sortilèges ont détruit la Place Divine, le sortilège protégeant le Chemin de Traverse a disparu, laissant les moldus entrer dans le monde magique et un dragon a attaqué Pré-au-Lard.

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