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| On ne cesse jamais d’apprendre | Rodo&Percy | |
| Auteur | Message |
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Percival E. Gaunt Confrérie de Morgane - Vierge Messages : 52
| Sujet: On ne cesse jamais d’apprendre | Rodo&Percy Sam 14 Oct - 16:38 | |
| On ne croise pas beaucoup d’aveugles dans l’allée des embrumes et pour cause, cet endroit mal famé – que même les personnes sensées préfèrent éviter – n’est pas le plus indiqué pour ceux qui sont incapables de voir le danger se profiler. Mais Percival Gaunt n’est pas un aveugle comme les autres et bien mal avisés seraient les criminels – et autres délinquants – qui prendraient le risque de s’attaquer au Gaunt. Même s’il semble être une cible facile aux premiers abords – vêtu d’un élégant costume sombre et usant d’une démarche a priori insouciante. Il est simple de se dire qu’il n’est pas à sa place ici – et de fait, il ne l’est pas. Il contraste durement avec son environnement mais ne songe guère à cela. Il vient dans l’allée à la recherche d’artefacts qu’on ne trouve nulle part ailleurs sans s’embarrasser de ceux qui peuvent ou non reconnaître son visage, estimant n’avoir que peu de choses à craindre de la plupart d’entre eux. Parfois, il arrive à Percy de venir dans cet endroit pour rendre visite à Hannibal qui tient la célèbre boutique de Barjow & Beurk – que ce soit pour lui acheter des articles ou simplement pour discuter de sujets et d’autres. Mais ce soir, ce n’est pas pour voir son ami et camarade de la Confrérie qu’il serpente à travers cette allée. Non en cet instant, sa motivation est différente. C’est une autre boutique qu’il vise.
La majorité des établissements sont encore ouverts pendant environ une heure et si le soleil n’est pas encore couché, il fait déjà sombre dans l’allée des embrumes. Encore plus au sein du petit coin isolé dans lequel pénètre Percival. Il s’approche d’une petite boutique à l’apparence mystérieuse dont les vitrines sont recouvertes de rideaux en velours pourpres – une couleur qui plairait au sorcier s’il pouvait la contempler. Parvenant à se guider jusqu’à l’intérieur de la boutique, le Gaunt réclame toutefois une assistance pour l’aider à trouver son bonheur. Au bout de quelques secondes, un employé le rejoint en s’empressant de lui demander ce dont il a besoin. Percival donne quelques noms de potions bien précis – de ceux qu’on ne trouve certainement pas dans un commerce légal et parfaitement honnête. Hochant la tête, l’homme rassemble sa commande au fur et à mesure. « Ce sera tout, monsieur ? », demande l’employé en prenant déjà la direction du comptoir. « Ce sera tout, merci. », confirme Percy avant de rapidement payer son dû et de quitter la boutique. C’est là qu’il la sent de nouveau, cette impression persistante d’être épié. Il est certain d’avoir perçu une présence avant d’entrer dans la boutique. Il pensait qu’elle serait partie, le temps qu’il fasse ses achats mais il s’est trompé et être observé ne l’amuse pas. « Bien, on a assez joué. », lâche soudainement Percival en se stoppant net. « Qui que vous soyez, vous feriez mieux de vous montrer et vite. Ma patience n’est pas extensible. », s’il doit révéler cette personne de force, il le fera mais ça ne sera agréable pour personne.
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| | | Rodolphus I. Lestrange Ordre de Merlin Messages : 267
| Sujet: Re: On ne cesse jamais d’apprendre | Rodo&Percy Ven 29 Déc - 4:01 | |
| Ton dernier vol a été plus que conséquent, assez pour te coller un sourire sur les lèvres malgré la capuche qui cache ton visage. Voilà que tu loges à l'hôtel qui t'a été trouvé par Aloysia voilà trois jours et si ta cuisse va mieux suite à ta rencontre avec un Tireur d'Elite, tu ne peux pas simplement rester allongé en attendant que le temps passe, c'est au dessus de tes forces. Tu n'es pas patient et pire encore, tu as besoin de gagner des gallions afin d'acheter les potions qu'il te faut. Alors certes Lux t'a informée qu'elle pourrait faire tes courses pour toi mais ce dont tu as besoin ce soir est plus difficile à trouver, il faut savoir vers qui se tourner et de toute façon tu ne veux pas l'envoyer dans l'allée des embrumes. C'est une gentille personne, elle n'a pas l'air capable de faire du mal à quiconque et ça si des sorciers de l'allée s'en rendent compte alors ils viendront l'agresser, c'est qu'ici les pires raclures d'Angleterre se promènent en toute tranquillité. Ainsi ce soir Lux ne travaille pas, c'est sa soirée de repos et tu en as profité pour filer de l'hôtel discrètement afin de faire quelques poches sur la Place Divine. Le résultat est là, tu as de quoi remplir ta pochette de potions et tu vas même pouvoir t'offrir une nouvelle cape de voyage, l'ancienne a été bien malmenée par le Tireur qui t'avait envoyé un sortilège inflammable. Et la magie a sérieusement abimée ta cape qui a été rapiécée plusieurs fois depuis ta cavale. Ainsi tu fais les boutiques dans un magasin minuscule mais discret de l'allée puis, une fois la nouvelle cape sur le dos après avoir laissé l'ancienne au vendeur qui se chargera de la recycler, tu prends le chemin d'une autre boutique qui vend des potions et des baumes.
Après un moment à hésiter tu fais ton choix et tu y laisses les derniers gallions volés, notamment pour acheter de quoi dormir, oublier la douleur et tes souvenirs mais aussi pour tenir face à la fatigue voire même l'épuisement total. Car tu sais que l'hôtel ça ne va pas durer éternellement et tu ne veux pas leur faire prendre de risque, à un moment tu devras repartir en vadrouille et une fois encore tu seras obligé de sacrifier ton sommeil. De fait autant te préparer en achetant des potions pour tenir la cadence, une fois que tu seras sur les routes. Tes achats sous le bras tu remercies le vendeur qui ne t'a pas reconnu car tu n'as jamais ôté ta capuche puis, en quittant la boutique tu manques de rentrer dans une silhouette. Costume élégant, bien taillé et de marque alors tu lèves brièvement les yeux pour voir qui se promène aussi bien vêtu dans l'allée des embrumes. Et tu te figes aussitôt en reconnaissant Percival qui, évidemment, ne t'a pas vu. Alors tu le laisses prendre ses distances et discrètement, tu te met à le suivre jusqu'à un autre petit magasin dans lequel tu ne rentres pas. Juste tu attends là, caché sous le porche d'une maison abandonné, qu'il sort. Percival est de la Confrérie et tu n'as pas oublié que ton but premier est de les trouver, de les traquer et surtout de réduire cette Confrérie au silence mais pour ça, tu ne dois pas attaquer sans réfléchir. Et puis Perceval était un ami, ton mentor, celui qui t'a formé à l'époque au ministère et puis c'est un sorcier plus que doué. L'attaquer signerait ta fin immédiate. Ainsi quand il sort tu le suis encore aussi discrètement que possible mais pas assez quand on prend en compte ses dons, ses sens sur développés dû au fait qu'il lui en manque un. Et quand il s'arrête pour parler alors tu soupires toi aussi, comprenant que tu es démasqué. Nul comme tentative de filature.
« Inutile de me menacer, c'est moi Percival. Tu reconnais ma voix, mh ? » Sans doute à force de l'avoir tant entendu à l'époque. Alors tu sors de l'ombre pour arriver à côté de lui, pas trop proche malgré tout car tu restes prudent, tu es un fugitif recherché et lui un membre du ministère, il pourrait t'arrêter si il le voulait. « Ce n'est pas prudent de se promener ici avec un tel costume, tu cherches à te faire dépouiller ? » Parce qu'il attire l'attention, c'est une évidence.
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| | | Percival E. Gaunt Confrérie de Morgane - Vierge Messages : 52
| Sujet: Re: On ne cesse jamais d’apprendre | Rodo&Percy Mer 10 Avr - 19:02 | |
| Même s’il est logique et bien peu étonnant de se faire suivre dans cette allée, ce n’est pas une sensation que Percival apprécie. Il déteste sentir qu’on le surveille alors que ce qu’il fait ne concerne que sa propre personne. Pourtant, il a également conscience que c’est monnaie courante dans cette allée de Londres mais ça ne change rien à son ressenti. Quoi qu’il en soit, la personne qui l’attendait apparemment à la sortie du magasin est : soit quelqu’un qu’il connaît, soit quelqu’un qui pense avoir vu en lui une cible facile à détrousser. Et si cela s’avère être la deuxième hypothèse, alors il n’hésitera pas à jouer de sa baguette et de ses capacités, démontrant ainsi à l’imprudent qu’il aurait été plus judicieux de s’en prendre à quelqu’un de sa taille – autrement dit, à de la véritable vermine. Rien de bien compliqué là-dedans qui plus est puisque ce n’est pas ce qui manque en ce lieu. Et d’un autre côté, n’avoir personne à ses trousses aurait pu sembler tout aussi suspect. Les joutes verbales et physiques sont nombreuses aussi et à défaut de voir, Percival sait qu’il attire le regard – plus encore en se baladant en costume dans une allée morbide. Mais même si ça peut paraître téméraire, le Gaunt n’a pas peur de faire quelques mauvaises rencontres. Sa confiance en lui est particulièrement grande – déplacée, peuvent penser certaines personnes. Le fait est qu’il n’est pas le rupin de base auquel on peut s’attendre. Et le petit malin qui se croit encore invisible va en faire les frais.
Usant d’une voix ferme et autoritaire pour signaler qu’il a conscience d’être épié, Percival lance un ultimatum à son suiveur : se montrer maintenant de lui-même ou dans deux secondes avec quelques bleus en prime. Après tout, ici, il peut laisser libre-court à son imagination en terme de violence. Personne ne prendra la peine de lui demander des comptes ; personne ne saura même qu’il a mis les pieds dans cet endroit. Et puis, au bout de quelques secondes d’un silence particulièrement gênant, une voix parvient aux oreilles attentives de Percival. Une voix qui laisse entendre qu’il n’est pas nécessaire d’user de menaces et qui s’attend à être reconnue. Et en effet, à défaut d’être physionomiste, le Gaunt a pris le pli d’apprendre à identifier immédiatement les empreintes vocales pour les associer à la bonne personne lorsqu’elle parle. Sa bouche vient alors former un O légèrement surpris quand il comprend qui se trouve désormais en face de lui tout en comprenant mieux qu’il ait pris ce risque de le suivre. « Rodolphus Lestrange. », confirme Percy sans crainte d’être entendu. « Comment pourrais-je oublier ta voix ? », fut un temps, ils se sont énormément côtoyés. C’est Percival qui a formé le Lestrange à l’époque où ce dernier travaillait au ministère, dans son service. Il l’a pris sous son aile, lui a enseigné ses savoirs et songeait même à le nommer comme successeur au moment de prendre sa retraite. Tout cela, tous ces espoirs placés dans ce garçon… tout s’est envolé le jour où Rodolphus s’est marqué à vie du signe de Voldemort. Il l’entend faire quelques pas, se placer à une distance raisonnable et cette réflexion le fait sourire. Au moins, son ancien élève n’a rien oublié des fondamentaux. « Tiens donc, tu t’inquiètes ? Tu penses que je pourrais me faire dépouiller par des petits délinquants alors qu’un sorcier doué et expérimenté comme toi n’est pas parvenu à tromper mes sens, hum ? », il est sincère sur les compliments qu’il lui adresse derrière cette remarque. Rodolphus a beau avoir viré d’une manière tout à fait regrettable, il n’en reste pas moins que Percy sait admettre son talent.
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| | | Rodolphus I. Lestrange Ordre de Merlin Messages : 267
| Sujet: Re: On ne cesse jamais d’apprendre | Rodo&Percy Mer 29 Mai - 1:31 | |
| Il est plus habituel de se faire suivre en ces allées pour se faire détrousser ou voler tout ce qu'on possède. Toi aussi tu as dû te résoudre à voler pour manger et surtout pour acheter ce qu'il te manque, notamment parce que tu n'as plus accès à ce qui faisait ta vie depuis que la cavale est une obligation pour toi. Il n'empêche, malgré tout, que tu n'es pas satisfait de devoir te résoudre à voler même pas nécessité, tu as été élevé afin d'accomplir un peu mieux. La logique voudrait que tu changes de route et que tu évites Percival mais la curiosité l'emporte, de découvrir ce qu'il fait là mais aussi de lui parler à celui qui était ton mentor, le chef de ton équipe et qui est maintenant le représentant de la loi tout trouvé pour le hors la loi que tu es. C'est risqué et tu le sais, mais tu as un amour certain pour les problèmes et il semblerait que tu apprécies le fait de t'en causer. Pas que tu en manques mais quand on a les pieds dedans, on a du mal à retrouver la terre ferme n'est-ce pas ? Alors tu le suis et si tu soupires d'agacement d'avoir été découvert si vite, tu souris quand même. Il a toujours été brillant et fait de son handicap une force, la preuve si il en faut que les sorciers n'ont besoin d'aucune aide pour avoir une vie presque identique à ceux qui ne souffrent d'aucun problème. Il est surpris quand il te reconnaît mais sans doute pas autant que toi. Mais que peut-il bien faire ici ? Dans cette tenue alors que la plupart en ces rues tentent plutôt de se fondre dans la masse ?
« Évidemment, elle a bercée tes matins quand tu arrivais et que j'étais déjà là pour pousser la chansonnette ! » Trait d'humour qui t'arrache un sourire amusé et mélancolique à la fois, à l'époque la vie était belle et tranquille, ton avenir semblait tracé et même si ton rôle dans l'Ordre n'était pas aussi important que maintenant, tu étais assez heureux de ton quotidien. Tu ne regrettes pas ce que tu as fait, ni ce que tu as sacrifié pour faire tomber l'Ordre plus vite. Tu aurais aimé seulement ne pas être totalement oublié à présent que le calme semble être revenu dans le monde magique. Surtout qu'avec tes crimes, il est impossible de te mettre sur une mission sans que tu ne te fasses attraper dans l'heure. « Disons que je n'ai pas réellement essayé de te tromper non plus. » Et là tu es sincère aussi, parce que si tu l'avais voulu tu aurais été plus discret encore. Il t'aurait trouvé et senti certes mais il aurait peut-être mis un peu plus de temps. Sauf que tu n'as aucun intérêt à cela si ce n'est lui faire du mal cependant ce n'est pas ton objectif aujourd'hui. Ni aucun autre jour, Percival a été un mentor et tu le respectes encore énormément pour cela.
« Il y a plus que quelques délinquants et dealers en ce rues, tu sais ? Surtout la nuit... On dit que les anciens partisans du Lord n'ont pas quittés l'Angleterre et la rumeur n'a jamais été aussi vraie qu'en ce moment. Le jour c'est une rue où se produit tous les trafics possibles mais la nuit... » Tu cesses de parler, laissant ta voix flotter dans l'air alors que tu entends brièvement marcher dans une ruelle non loin. Et puis un bruit de transplanage, plus rien, le calme revient. « C'est autre chose. » A force de côtoyer les pires sorciers, tu finis par les reconnaître à leur pas certain mais aussi pressé. « Comment vas-tu ? »
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| | | Percival E. Gaunt Confrérie de Morgane - Vierge Messages : 52
| Sujet: Re: On ne cesse jamais d’apprendre | Rodo&Percy Dim 15 Sep - 19:08 | |
| Ce n’est pas la première fois qu’il vient dans cette allée. Pas qu’il aime y traîner – c’est rempli de délinquants, de dealers plus ou moins doués, de voleurs, d’assassins, de mangemorts… et s’il est incapable de voir les déchets et autres crasses qui jonchent presque le moindre mètre carré de cet endroit, son nez aiguisé ne manque pas de souffrir des effluves nauséabondes dégagées par les ordures diverses – qu’elles soient humaines ou matérielles. Pourquoi venir ici alors qu’il n’y a objectivement rien d’attrayant ? Parce qu’il apprécie certaines boutiques qui contiennent des objets qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Parce qu’il connaît les propriétaires de ces dernières, également – même si ce n’est pas dans ses attributions et qu’il s’en félicite, la Confrérie a des éléments dans cette allée et ils ne sont pas des moindres. C’est uniquement pour leur commerce que Percival daigne venir mettre les pieds dans la fange, là où se dissimulent les pires rebuts de la société sorcière. Pour autant, il ne s’abaisse pas à s’habiller comme eux. Il a beau ne pas nécessairement être à cheval sur son apparence ou sur celle des autres, le Gaunt refuse de tomber aussi bas, appréciant le contact de vestes chics et de chaussures bien cirées – l’odeur de la cire végétale… il ne s’en lasse pas. Bien sûr, il sait que venir ainsi vêtu dans cette allée est une invitation à se faire dépouiller – voire pire, dans certains cas – et c’est bien pour cela qu’il reste sur ses gardes en toutes circonstances tant qu’il se trouve dans les parages.
Une précaution justifiée lorsqu’il lui semble être suivi, à partir du moment où il met les pieds hors de la boutique. Percival marche encore pendant quelques mètres, faisant mine de ne pas avoir conscience d’être traqué. Ce n’est que lorsque ce petit jeu commence à le lasser qu’il décide d’y mettre un terme. S’arrêtant net, il invite l’imprudent à dévoiler sa présence sous peine d’être ramené de force vers la lumière et pas de manière agréable – le Gaunt ne manque jamais d’idées dans ces moments-là. Mais par Salazar, il ne s’attendait pas à croiser Rodolphus Lestrange lui-même – sa voix ne trompe pas ! Quoi qu’une fois l’étonnement passé, c’est plutôt logique qu’il traîne dans le coin, vu sa position de mangemort recherché mort ou vif. « Si par bercer, tu veux dire qu’elle faisait naître d’horribles maux de crâne dès le matin, alors tu as raison. Tu n’as jamais eu le timbre musical, Rodolphus. », il répond volontiers à son trait d’humour, comme il le faisait à une époque où il estimait encore ce garçon. En dépit de tout le respect qu’il éprouve pour Rickardus, Percival n’était pas d’accord avec le patriarche Lestrange concernant ses « incapables » de fils comme il ne pouvait s’empêcher de les qualifier. Percy a rapidement perçu d’indéniables capacités chez le fils aîné du Maître du Cancer et c’est pour cela qu’il a pris le garçon sous ses ailes, l’aidant à exploiter son potentiel. Puis il y a eu les mangemorts, la guerre… et la déception à l’encontre de Rodolphus et de son avenir gâché. « Je me disais aussi que tu avais perdu de tes talents. J’aurais trouvé ça bien triste. », pas qu’il aurait pu indéfiniment échapper à la vigilance de Percival mais sans doute aurait-il été capable de repousser l’échéance, au moins un peu.
« Je suis au courant, évidemment. La rue la plus mal famée de Londres ! Cette réputation n’est pas usurpée. Et pour ce qui est de la rumeur qui parle de la présence des partisans du Lord en Angleterre, tu es bien placé pour le savoir, n’est-ce pas ? », peut-être y a-t-il une pointe de reproches dans cette fausse question… peut-être est-ce là un moyen de lui rappeler à quel point il s’est égaré pour une cause vouée à l’échec alors qu’il aurait pu faire tellement plus aux côtés du Gaunt si seulement il avait fait le bon choix. « Si tu t’inquiètes pour moi, c’est inutile. Tu devrais plutôt te soucier de ton propre sort. Tu n’ignores pas que ma position m’obligerait à signaler ta présence ici aux aurors. Ce qui mènerait sans doute à des patrouilles plus régulières et renforcées dans le coin. », et sans doute le fera-t-il à son retour au Ministère. C’est sa responsabilité – non un plaisir comme ce serait le cas pour n’importe quel autre mangemort – et il ne doute pas que l’ancien lieutenant de Voldemort le sache. Non loin de là, des pas suivi du bruit caractéristique d’un transplanage parviennent aux oreilles du Gaunt avant que le calme ne prenne de nouveau sa place. Qui était-ce ? Il n’en sait rien mais comme un fait exprès, cela vient appuyer les paroles de son cadet. « Je me porte comme un charme ! Je te retourne pas la question. Ta réponse me semble aussi évidente que les quelques relents de crasse que je parviens encore à sentir sur toi… quoi que je ne sais pas s’ils viennent de tes vêtements ou directement de ta peau. La cavale ne sied à personne, Rodolphus. Pas même à quelqu’un comme toi. »
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| Sujet: Re: On ne cesse jamais d’apprendre | Rodo&Percy | |
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