Le savoir a tout prix ft Achlys N. Malefoy

Septembre 1980, @Achlys N. Malefoy

La salle d'entraînement était devenue l'endroit favori du professeur Alvaro, récemment nommé à la chaire de sortilèges à Poudlard. Il pouvait y passer des heures, peaufinant ses techniques de pyromancie, un art qu'il maîtrisait avec une précision stupéfiante. Les flammes étaient sa signature; elles lui avaient sauvé la vie lors d'un affrontement féroce contre Raknoff, un mage noir redoutable. Ce duel avait duré trois jours intenses dans les étendues glacées de la Sibérie orientale, où plus de trois hectares de forêt avaient été réduits en cendres.

Ce combat avait marqué le début de sa carrière d'Auror, et avec le recul, Alvaro réalisait la chance incroyable qu'il avait eue de survivre. Il ne négligeait jamais son entraînement, conscient que chaque jour pourrait être le dernier. Déterminé, il préférait envisager une mort au combat, baguette à la main, plutôt qu'une vieillesse dans un lit.

Son arrivée au corps professoral de Poudlard marquait un tournant. L'ambiance en Écosse était très différente de celle de son précédent poste en Afrique centrale. Il avait posé des conditions claires au conseil administratif de l'école, surnommé le "Conseil des Purs" un nom franchement ridicule se dit-il. Cette importance accordée à la pureté du sang était une notion presque étrangère pour lui. Cependant, retourner dans l'école qui l'avait vu grandir et lui avait enseigné la magie était profondément gratifiant. Il était également curieux de rencontrer la nouvelle génération de sorciers qui façonneraient le futur.

À la fin de la journée de cours, Alvaro commença son entraînement quotidien. Dans la grande salle d'entraînement, trois mannequins étaient positionnés à divers endroits. Un elfe de maison, qu'Alvaro avait sollicité pour l'assister, actionnait les mannequins au hasard. Le but de l'exercice était de frapper ces cibles mouvantes le plus rapidement possible, un entraînement destiné à affiner ses réflexes, qu'il considérait aussi essentiels que la technique magique elle-même.

Après avoir répété cet exercice, il passa à la pyromancie. D'une baguette sûre, il lança un puissant sortilège de feu, le "Feudeymon", contrôlant parfaitement la chimère de feu qui en sortie et fit jaillir les flammes vers les mannequins placés aux extrémités opposées de la pièce avec une précision presque mécanique. Il avait appris à utiliser la magie noire surtout pour la combattre, mais le feudeymon est particulièrement efficace contre une armée d'inferi. Alors qu'il s'apprêtait à continuer, une silhouette entra et s'assit sur un des bancs en retrait. Les cours étaient terminés, et il ne s'attendait à voir personne.

Intrigué, Alvaro fit une pause. L'elfe lui apporta un verre d'eau fraîche qu'il accepta avec gratitude avant de s'approcher de l'élève inconnu. C'était un jeune homme qu'il n'avait jamais vu auparavant, et qui ne semblait pas inscrit à ses cours de duel et combat magique.

"Je peux vous aider ?", demanda Alvaro, scrutant l'élève avec curiosité tout en prenant une gorgée d'eau. Il se demandait ce que cet élève pouvait bien chercher en restant si tard dans la salle d'entraînement. Il reconnut l'insigne du préfet en chef sur sa veste de sorcier, de quoi attiser encore plus sa curiosité.

Le savoir à tout prix

feat Alvaro Hansen

La nouvelle année fut commencée depuis une bonne quinzaine et déjà la première pleine lune de l’année arrivait à grand pas. J’en faisais les frais d’une humeur parfois changeante à en devenir massacrante. Élu préfet-en-chef et à ma grande surprise, j’avais pris ce rôle bien à cœur dirigeant d’une main autoritaire les autres préfets. Je le faisais tout particulièrement avec cette chère Maxine Goyle dont je suspectais être son idée d’avoir laissé planer mon élection. Sûrement qu’elle tentait vouloir me voir échouer à en rire ensuite. À moins qu’elle me le donnât tout simplement en défi souhaitant la réussite. Ça avait toujours été chien et chat entre nous, mais jamais nous ne voulions vraiment nous causer du tort. Et là, ça me faisait sourire et merlin seul dut savoir pourquoi.

Alors, le cours de métamorphose terminé soit le dernier de la journée, je passai le temps entre le parc la bibliothèque les heures précédant le repas du soir. Avide de nouvelles notions en duel – cours m’ayant toujours été interdit par feu mon père, - je réfléchissais à contacter le nouveau professeur qui avait brigué le poste au premier septembre. Souvent, je m’étais vu quémander l’aide de l’ancien professeur dans ses temps libres si bien que nos rencontres devenaient mensuelles. Il adorait Stella même si son comportement avec elle restait celle avec un simple chien. Stella était une croup, une race de chien née de la magie dont l’intelligence surpassait celle de son espèce habituelle. Je l’observais avec affection au repas du soir alors qu’elle leva une tête compréhensive sur moi. Je savais que son regard spécifiait mon devoir d’aller à la rencontre du professeur Hansen. Si je ne le faisais pas, je ne saurais jamais.

Mangeant peu, je me levais suivit par Stella et nous montons dans les étages. Là, j’arrêtais à temps deux jeunes élèves qui allaient lancer des bombabouses dans le couloir du deuxième étage. Je leur enlevais cinq points à chacun notant ceci dans un petit carnet. Alors, je m’indifférenciais d’eux continuant mon chemin. L’année va être longue songeais-je dans un soupir blasé de l’attitude humaine.

Tout en tentant d’éliminer ces pensées parasites, j’étais enfin arrivé en vue de la gigantesque salle dédiée au cours de duel. Là, Stella et moi nous eûmes un mouvement de recul recevant chacun une chaleur, des flammes se ressentaient subitement par-delà la pièce. Un feudeymon murmurais-je approchant tout en douceur de la porte d’entrée. Je vis le professeur Hansen à l’entraînement et j’en fus admiratif voire époustouflé par son adresse en la matière. J’entrais ainsi, sans trop de bruit m’assoyant sur un banc et Stella à mes côtés, calme. À l’évidence, il m’avait déjà vu et je ne saurais me cacher de ce duelliste confirmé.

- Je m’appelle Achlys Neven Malefoy me présentais-je diligemment. Je sais que nous n’avons pas cours ensemble, mais je m’intéresse tout de même à développer certaines notions découvertes par mes lectures.

Je m’étais levé solennel, les mains derrière le dos. Ma première impression était un homme talentueux et peut-être même plus que l’ancien professeur. J’étais complètement conquis rêvant de pourvoir à une telle aisance avec la magie. Il fallait tout de même que je présente le passé avec celui à ce poste avant lui.

- Je m’étais habitué à des discussions mensuelles et enrichissantes avec l’ancien professeur de duel. J’ai toujours aimé à découvrir de nouvelles notions, car qui sait elles pourraient bien servir.

Souriant légèrement, j’étais sincère dans mon attitude. Tranquille, Stella se tenait près de moi observant avec sérénité le professeur Hansen.

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Alvaro s'arrêta en pleine exécution de son sortilège, la flamme éthérée du Feudeymon s'évanouissant dans l'air. Sa maîtrise de ce sortilège était totale, alors qu'il se retournait pour faire face au nouvel arrivant. La silhouette élégante du jeune homme se tenait droite, la croup à ses côtés dégageant une aura de calme et de loyauté. Alvaro observa attentivement le Malefoy, reconnaissant le nom de l'une des familles les plus influentes et controversées du monde sorcier.

Avec un sourire aimable, Alvaro s'avança vers Achlys, son regard expert jaugeant rapidement le jeune homme. "Achlys Neven Malefoy," répéta-t-il, savourant la musicalité du nom. "Un nom qui porte un poids considérable. Je suis heureux de faire votre connaissance. Vous avez un intérêt pour les duels, si j'ai bien compris." Alvaro marchait beaucoup au flair; il avait pris l'habitude de jauger chaque sorcier qui lui faisait face. Cette capacité d'observation lui avait déjà sauvé la vie à de nombreuses reprises.

Il inclina légèrement la tête, reconnaissant la présence de Stella, et s'accroupit pour la caresser, appréciant le comportement docile et intelligent du croup. "Elle est magnifique. Stella, c'est ça? Un compagnon aussi loyal qu'intelligent. Vous avez de la chance."

Alvaro se redressa, un éclat de froideur dans le regard. "Vous dites que vous vous intéressez à développer certaines notions découvertes dans vos lectures. La curiosité et le désir de savoir sont des qualités essentielles pour tout sorcier qui aspire à la grandeur. Après tout, cela dépend de ce que vous comptez en faire."

Rendant le verre à l'elfe de maison, Alvaro s'assit à côté du préfet en chef avant de lui demander. "J'aimerais en savoir plus sur vos aspirations et vos objectifs. Il est bon de voir un jeune sorcier aussi déterminé. Je comprends que vous avez eu des discussions enrichissantes avec l'ancien professeur de duel. La continuité de l'apprentissage est essentielle, et je serais ravi de poursuivre cette tradition avec vous. Mais avant tout, permettez-moi de vous poser une question essentielle: quel est votre objectif ultime en cherchant à approfondir vos compétences en duel? Cherchez-vous à défendre, à conquérir, ou simplement à explorer les limites de votre potentiel?"

Alvaro écouta attentivement la réponse d'Achlys, notant chaque mot avec l'attention d'un mentor avisé. Une fois qu'Achlys eut terminé, Alvaro hocha la tête lentement.

"Votre ambition est louable. Le monde magique a toujours besoin de sorciers compétents et passionnés, prêts à affronter les défis avec courage et détermination. Si vous êtes prêt à travailler dur, je suis prêt à vous aider à atteindre vos objectifs."

Il se leva, offrant une main amicale à Achlys. "Je propose que nous commencions par une série d'exercices fondamentaux en duel. Nous allons explorer différentes techniques et stratégies, en nous concentrant d'abord sur vos réflexes et votre précision. Ensuite, nous pourrons approfondir des sorts plus avancés et des techniques de combat plus élaborées."

Alvaro fit un pas en arrière, une expression de sérieux se dessinant sur son visage. "Mais je dois vous avertir, cet entraînement sera rigoureux. Il vous mettra au défi physiquement et mentalement. Êtes-vous prêt à vous engager pleinement dans cet apprentissage ?"

En attendant la réponse d'Achlys, Alvaro ressentit une vague d'excitation. Bien sûr, il allait le défier en combat singulier  il n'y a pas mieux pour un duelliste qui jauge un autre qu'un combat d'échauffement, même si on ne va pas se mentir, Alvaro avait terminé l'échauffement depuis longtemps.

Le savoir à tout prix

feat Alvaro Hansen

J’aurais pu penser que le professeur Hansen connaissait mon secret. Quelques secondes m’avaient fait douté de celui-ci ne l’étant plus réellement. Je m’étais tendu, mon estomac s’étant retourné subrepticement à la traîtrise envers ma famille. Lucius n’aurait pas fait de différence si ma traîtrise avait été volontaire ou non. Dès lors, je me voyais chassé au-delà du domaine la seule solution aurait été d’affronter la présence de Fauve Greyback à faire partie de sa famille. Mais la panique présente au travers mon corps ne dura qu’un court instant. Je ne renchérissais donc pas au poids considérable de mon patronyme. Il doit parler des mangemorts et de Voldemort pensais-je fortement pour souhaiter m’enlever de la tête cette autre hypothèse bien plus grave pour moi. Il me fit alors sourire, car Stella l’intéressa ma bonne amie le laissant la caresser. Elle avait une intelligence vive bien plus humaine par rapport à un simple chien et j’hochais de la tête à ma chance selon lui.

- Je vous remercie. Ma mère me l’a mis dans les bras à 11 ans et depuis, cette croup ne me lâche plus du tout.

Un petit sourire en coin avait pointé sur mon visage et aussitôt, j’avais eu droit à un grognement de Stella. Je reconnaissais là une taquinerie de sa part, une moquerie et non ce qui équivalait réellement à de l’agressivité. Si elle pouvait sourire, je savais l’apercevoir à cet instant. Non, Stella n’aima pas entendre que c’était elle ne me lâchant pas. Je la caressais calmant par le fait même une bonne partie de cette tension insinuée précédemment. En même temps, le professeur Hansen s’assoyait près de moi et moi j’acquiesça silencieusement à cette avide curiosité permettant d’accéder à la grandeur. Toujours, je sus que les notions discutées avec l’ancien professeur de duel pendant toutes ces années me seraient utiles. Je ne saurais dire en quoi et donc je ne dis rien suivant plutôt du regard mon vis-à-vis qui m’invita à me relever. Choisissant la soumission à l’agression même si son aide blessait mon orgueil, j’avais pris sa main.

J’étais debout droit et les mains derrière le dos, le professeur Hansen complimentant ma qualité à aller chercher de nouvelles notions, mais cette fois, il fut plus explicatif dans son désir à comprendre mes ambitions sous-jacentes. C’était comme s’il craignait mon patronyme. Je pris un moment pour répondre ne sachant pas réellement quoi dire. Qu’est-ce que je voulais atteindre au juste alors que mes yeux papillonnants montraient le doute.

- Je ne sais pas réellement. Plus jeune, je voulais devenir plus fort. Aujourd’hui, je veux atteindre une meilleure connaissance de moi-même, mes forces comme mes limites. Si, je veux devenir plus fort, c’est ce que tout le monde voudrait après tout. Moi, je veux surtout expérimenter des techniques différentes de ce qu’on apprend en Angleterre magique pour voir si les autres sont meilleures que les nôtres.

Parfois près du murmure, mes mots pouvaient alors paraître peu sûres. À d’autres moments, je me sentis presque trop agressif même si ce n’était pas réellement le cas. J’étais ainsi, épris d’une forte détermination à ne plus être faible, ce deuxième fils Malefoy si discret qu’on le penserait couard caché derrière cette autorité de peu de mots. Le professeur Hansen avait semblé apprécier mes mots et moi, je baissais la tête d’humilité aux siens. J’aurais aimé en savoir plus sur lui, sur son parcours pour en arriver à ce poste de professeur, mais il me parlait plutôt de travailler dur. Puis, il enchaîna sur des exercices et techniques pour parler de défi physique comme mental.

Je ne m’attendais pas à cela. Je me vis cesser de respirer au choc encourut. Je n’avais jamais géré de duel physiquement, l’ancien professeur de duel n’étant pas allé jusque là pour cause que je n’avais pas le cours. De surcroît, père m’y avait toujours interdit.

- Je … Je n’ai jam …

Dans mon gosier s’asséchant, j’avais soudainement peur. Peur d’aller contre la volonté de ma famille. Peur de commettre une erreur et donc d’être puni ou même rejeté pour de bon. Alors, je sentais la proximité avec Stella puis, cette envie d’agir pour moi se fit bien plus forte et tentante. Je pouvais le faire, non ? Je pouvais terrer ma personnalité lunatique au cœur de mon être et éviter d’être trop agressif. Je sais que je vaux plus que seul le loup vivant en moi songeais-je, un soupir ferme s’échappant d’entre mes lèvres.

- Oui, je voudrais que vous m’appreniez professeur Hansen que j’affirmais soudainement fortement. Comment êtes-vous arrivé à manier le feudeymon avec autant d’aisance ?

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Le professeur Hansen observait attentivement Achlys, notant le mélange de détermination et de peur dans son expression. Il était clair que le jeune Malefoy portait un fardeau lourd, bien au-delà de ce que la plupart des élèves de son âge devaient supporter. Alvaro se leva, une expression de compréhension sur son visage, et fit signe à Achlys de s'approcher.

"Achlys," commença Alvaro d'une voix plus ferme, "la maîtrise de la magie, et en particulier des sorts de duel, demande plus que de la technique. Elle exige une profonde compréhension de soi-même et une volonté inébranlable de surmonter ses propres limites. Je vois en vous du potentiel, mais aussi des conflits intérieurs. Pour avancer, il faut que vous appreniez à connaître et à accepter toutes les parties de vous-même, même celles que vous préfèreriez ignorer."

Alvaro fit une pause, son regard perçant cherchant à capter l'attention totale d'Achlys. "Quant au Feudeymon, c'est un sortilège particulièrement complexe et dangereux. Il demande une maîtrise parfaite du feu et une connexion intime avec l'énergie magique. Permettez-moi de vous raconter comment j'en suis venu à maîtriser ce sort."

Il inspira profondément, replongeant dans ses souvenirs. "J'ai commencé mon entraînement à la pyromancie à un jeune âge, fasciné par le potentiel créatif du feu, ainsi que sa capacité à combattre. Cependant, ce n'est que lors de ma formation en tant qu'Auror que j'ai vraiment compris la profondeur et les responsabilités de cette magie. Mon maître, un sorcier expérimenté, m'a enseigné que le feu est une entité vivante, une force de la nature qui peut être à la fois alliée et ennemie. Surtout le sortilège du Feudeymon."

Alvaro fit quelques pas, se remémorant les leçons apprises. "Pour maîtriser le Feudeymon, j'ai passé des années à méditer devant des flammes, apprenant à ressentir et à contrôler chaque étincelle. La première étape était la concentration absolue. Je devais vider mon esprit de toutes distractions et me connecter uniquement à la chaleur et au contrôle de la créature qui l'habite."

Il tendit la main, créant une petite flamme dans sa paume. "La deuxième étape était l'acceptation. Le feu, par nature, est chaotique et imprévisible. Pour le contrôler, il fallait que j'accepte cette nature et que je la comprenne intimement. Cela signifiait accepter mes propres peurs, mes propres conflits intérieurs, et les transformer en force."

La flamme dans sa main grandit légèrement, dansant d'une manière presque hypnotique. "La troisième étape était la maîtrise technique. Cela impliquait des années de pratique, de lancer le sort encore et encore jusqu'à ce que chaque mouvement devienne une seconde nature. Mais plus important encore, il fallait apprendre à écouter le feu, à sentir ses intentions et à le guider avec respect."

Alvaro referma sa main, éteignant la flamme. "Mais le plus crucial de tout, Achlys, était la compréhension que le feu n'est pas simplement une arme. C'est une extension de soi-même. Pour lancer un Feudeymon avec aisance, il faut que votre esprit et votre énergie soient en parfaite harmonie avec le sort. Ce n'est pas une question de puissance brute, mais de finesse et de symbiose."

Il se tourna vers Achlys, une lueur de défi dans les yeux, avant de jeter son gant de duel par terre, un geste symbolique. Si le jeune Serpentard le ramassait et le lui rendait, cela signifierait qu'il acceptait le duel. Ce serait l'occasion de voir de quel bois se chauffait le préfet en chef de Poudlard.

Bien sûr, Alvaro ne le mettrait pas en danger ; il voulait juste évaluer où en était le jeune homme, ses forces, ses faiblesses ainsi que sa capacité à apprendre.

Le savoir à tout prix

feat Alvaro Hansen

La croup peu amène à participer à ce qui allait suivre, je vis Stella retourner tranquillement vers le banc près de la porte. Là seulement, elle se coucha paisiblement la tête restant tout de même aux aguets. Elle avait l’une de ces belles intuitions comme tous les animaux après tout et sa loyauté de chien envers moi l’amenait à vouloir me protéger, mais pas seulement : je savais qu’elle était mon amie. Moi aussi, je sentais qu’Alvaro Hansen ne serait pas comme l’ancien professeur de duel. Plus jeune et vif de prime abord, il semblait avoir cette profondeur amenant la magie à devenir un tout. En tout cas, c’était ce que j’en avais compris dès son appel de mon prénom cru, mais authentique. Je m’étais alors presque précipité vers lui surpris par cette force qu’il m’inspirait. Sûrement que j’en ressentais un peu de peur, mais aussi je me réjouissais. Enfin, on mettait de la confiance en moi.

Mais il ne connaissait rien de cette malédiction du loup sommeillant en moi, celle-ci vile et lunatique. Elle s’agrippait à moi pour être ma seule amie. Alvaro Hansen ne pouvait savoir. Moi, je ne pouvais donc pas me permettre de lui donner toute ma confiance.
Pourtant, il me fit bien vite douter.

Je l’observais dans les yeux cherchant à être aussi confiant quand ses propos amenaient une volonté inébranlable, les conflits intérieurs et même les parties de moi que je préférerais ignorer. Je baissais la tête, penaud tout comme confus en fronçant les sourcils. Je ne bougeais pas manquant de respirer, plutôt pris entre deux feux.

Heureusement pour mon silence, le professeur s’impliqua à détailler la manière dont il apprit à manier un sortilège aussi difficile que celui du feudeymon. J’avais alors relevé la tête la hochant à toutes les étapes, chacune semblant plus longue que les autres. J’avais envie de parler, de laisser entendre que je comprenais cette communication première avec le feu par la méditation puis, d’accepter sa nature et ces nombreuses années de pratique technique s’ensuivant seulement après. Plus que tout, ça me brûlait les lèvres de connaître ce maître dont il parlait et lui ayant appris tout dès sa formation d’auror.

- Qui est-il ? Je veux dire, votre maître …

Curieux, j’étais tout de même capable de garder le respect lui étant du. C’était tout simplement fascinant et étrangement, je me demandais si la méditation m’aiderait moi. Mais mes mots s’étaient évanouis dans l’énorme espace étant dû à la salle du cours de duel. Je craignais de l’interrompre trop longtemps et alors, je ne connaîtrais pas le fin mot de l’histoire. Je m’étais hypnotisé par la flamme qui naissait puis, se mettant à grandir un peu dans la main d’Alvaro Hansen.
Et elle disparut subitement grâce au parfait contrôle de son maître.

J’aimais sa manière de voir l’élément de feu voire toute chose en ce monde. J’aimais beaucoup les mots symbiose et finesse en place de force brute et arme. J’avais déjà lu quelque chose de cet acabit sur les éléments de la magie. Est-ce que ça impliquait aussi le métal ? La question avait poussé contre mon esprit sans que je puisse l’en empêcher. J’étais, tout simplement, fasciné et une excitation se jouait en moi. Il y avait tant de forces à l’œuvre en ce monde. Nous, les sorciers, n’étions qu’un rouage dedans et les moldus sûrement un clou, ces forces leur étant complètement inaccessibles.

Alors, le professeur Hansen jetait un gant entre nous. Cela me prit un moment pour sortir de cette étrange et fascinante transe de nouvelles connaissances, non plutôt d’un mode de vie au plus près de la magie. Quand je le fis, je lâchais un soupir de surprise. Je m’étais vu assister à plusieurs duels et évidemment si on m’en proposait un, j’allais l’accepter. Puis, c’était bien mon tout premier. Ce fut en deux grandes enjambées vives que je me penchai à ramasser l’objet le redonnant humblement à son propriétaire.

- Oui. J’accepte professeur que j’affirmais d’une voix très claire cette fois. Montrez-moi cette symbiose avec la magie que vous m’avez expliquée. Parce que je crois qu’elle peut être présente avec tous les types de magie. Non ?

Friand d’en savoir plus, je dû bien trop rapidement m’éloigner pour prendre place à l’autre bout de la pièce. Je n’avais jamais eu de cours de duel, mais ce n’était pas pour cette raison que je ne sus pas comment ils se produisaient. Ici, il y avait même des marques au sol. Moi, je sentais bien que le professeur Hansen n’en avait pas besoin.

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Dans la tradition, rendre un gant ainsi est un signe de duel, souvent avec des enjeux élevés. Cette fois-ci, toutefois, ce sera un duel amical. Cependant, Alvaro ne relâchera jamais la pression avec ce genre de chose. Après tout, il ne connaît rien de cet élève : ni son passé, ni ses capacités, ni ses notes. En revanche, cet élève a certainement déjà entendu parler de lui, surtout de son combat dans la toundra sibérienne. L'annonce de l'arrestation de Raknikov avait fait la une des journaux sorciers, avec en première page la forêt entièrement calcinée à perte de vue. On ne va pas se mentir, ce fichu mage noir avait appelé une armée d'Inferi à ses ordres. La seule échappatoire dont Alvaro disposait était le feu, qu'il ne maîtrisait pas aussi bien à l'époque qu'aujourd'hui.

Il observa le préfet ramasser le gant avec une détermination mêlée d'excitation. Le jeune Malefoy, malgré ses conflits intérieurs, semblait prêt à relever le défi. Hansen, quant à lui, garda son air froid. Il admirait ce genre de prise de décision, surtout quand il s'agissait d'un sang-pur. Tout le monde en Angleterre connaît la famille Malefoy.

"Très bien," commença-t-il d'une voix calme mais assurée. "Avant de commencer le duel, il est important que je réponde à votre question. Mon maître était Eamon Blackthorne, un Auror renommé et un expert en pyromancie. Il avait une compréhension profonde de la magie élémentaire. Il croyait fermement que chaque élément avait une vie propre et que, pour le maîtriser, un sorcier devait se lier à cet élément de manière intime et respectueuse." Alvaro employa le passé en parlant de lui, car Eamon n'était plus de ce monde, terrassé par le sorcier qu'Alvaro avait affronté en Sibérie. Le jeune homme s'était fait la promesse de le venger.

Alvaro fit une pause, laissant Achlys digérer cette information. "Une question très pertinente," continua-t-il. "Oui, la symbiose avec la magie peut s'étendre à tous les types de magie. Que ce soit le feu, l'eau, la terre, ou même les forces plus subtiles comme la magie de l'esprit. La clé est de comprendre et de respecter la nature de ce que vous manipulez. Chaque forme de magie a ses propres règles, sa propre essence. En établissant une connexion profonde avec elle, en l'acceptant et en l'intégrant à vous-même, vous pouvez atteindre un niveau de maîtrise bien supérieur à celui que vous pourriez obtenir par la force brute seule."

Hansen se plaça en position de duel, invitant Achlys à faire de même. "Le duel que nous allons entreprendre n'est pas simplement un test de votre puissance magique. Il s'agit de voir comment vous vous connectez à la magie, comment vous la laissez devenir une partie de vous-même. Souvenez-vous de ce que je vous ai dit : concentration, acceptation et maîtrise."

Ce petit échauffement avait surtout pour but de jauger cet élève à la fois confiant mais tout de même sur la réserve. Pourtant, à son âge, on déborde souvent de confiance ; c'était le cas d'Alvaro. L'hésitation est naturelle, mais il laissera Achlys porter le premier coup, une façon de dire "Messieurs les Anglais, tirez les premiers !" Cependant, par la suite, il ne l'épargnerait pas. Le silence qui s'ensuivit fut lourd de tension, mais aussi de respect mutuel.

Alvaro a toujours laissé à ses adversaires le premier coup, pour leur laisser prendre confiance. Bien souvent, celui qui frappe en premier est avantagé : il peut dicter son rythme et l'imposer à son adversaire. Mais c'est à double tranchant, car s'il n'arrive pas à prendre l'ascendant, ou pire, s'il se fait contrer, c'est là qu'il commet des erreurs. En duel, Alvaro se définit lui-même comme un combattant polyvalent. Les parades ainsi que les contre-attaques éclairs sont devenues les spécialités d'Alvaro, tout comme il est capable d'imposer son rythme à son adversaire en menant la danse et en attaquant sur plusieurs fronts, aussi rapide que la foudre ou le vent.

"Montre-moi ce que tu sais faire," dit Alvaro avec un léger sourire, prêt à mesurer la véritable étendue des capacités de son jeune adversaire. Il le tutoya volontairement, une manière subtile de le provoquer.

Le savoir à tout prix

feat Alvaro Hansen

Je n’avais pas connu l’Auror Eamon Blackthorne ou, à tout le moins, pas de vive voix. J’avais juste entendu parlé de son décès tragique dans les plaines et forêts glacées de la Sibérie. Alors que le professeur Hansen élaborait sur ce mentor qu’il avait chéri, je me concentrais à me souvenir du terrible événement. Je m’étais alors intéressé à Raknikov, un sorcier usant de magie noire, passible de crimes et tué des années avant celui s’étant fait appelé Lord Voldemort. Je me tendais comme un arc parce que oui, le professeur Hansen avait été celui l’ayant fait.

- C’est dommage qu’il ne soit jamais devenu professeur des éléments. En fait, vous pourriez aisément le devenir, vous.

Arguais-je sûr de moi tant l’admiration transparut au travers mes yeux et même dans toutes les parties de mon corps. J’avais ainsi, enfin élevé la voix ne tenant plus à complimenter la force mentale et non seulement physique du sorcier se tenant devant moi après les explications sur cette symbiose avec la magie du feu, mais pas que : chaque magie aurait sa propre essence, ses propres règles. J’ai toujours aimé l’eau alors je pensais avoir une symbiose avec cet élément songeais-je subrepticement alors que je me rendais compte tout cela sûrement bien plus complexe.

Alors, je m’étais mis en position comme il le fit. Plusieurs fois, j’avais lu sur les duels et je connaissais la pose de départ à adopter la main tenant la baguette magique derrière – pour moi, ce fut la gauche par un réflexe - et un peu plus élevée par rapport à la tête. Je fus aussi spectateur de duels dans l’école dont parfois mettant en scène mes connaissances, des amis. Pour autant, je l’avais observé au cas où je m’étais trompé toutes ces années. Le professeur Hansen était aussi bien plus compétent que l’ancien professeur de duel et je commençais à le savoir.

C’était peut-être pour cette raison que je me sentais soudainement un peu sur l’adrénaline. Je sentais mes membres se tendre jusqu’à serrer les lèvres. J’étais effrayé. J’étais prêt à prouver ma valeur et le professeur Hansen ne me laissa pas pour autant dans le noir total. Acceptation me surpris-je à penser, le loup en moi semblant alors se réveiller ?

Je me tendis alors un peu plus, toujours plus. Lorsqu’on m’ennoya de montrer mes capacités, je propulsais mes membres en entier vers l’avant mue par cette adrénaline, cette force et colère en moi.

- Experlliarmus !

Pour une fois dans ma vie, je n’avais pas hésité sûr de mon coup. Je connaissais ce sortilège par cœur l’ayant vu et revu, mais aussi étudier par les livres. C’était le parfait tour de passe-passe pour vaincre son adversaire. S’il n’avait plus de baguette magique, il était inoffensif … Je ne pensais pas à la magie sans baguette au moment même. J’étais carrément dans le feu de l’action. Je fus presque provoquant voire dur dans mon geste. Je voulais certainement répondre à l’appel du professeur Hansen et n’y tenant plus. Je fus brusque, fort et sûrement un peu trop. Je ne voyais que ma cible au-devant de mes yeux et immobile du cou tel un prédateur fondant sur sa proie.

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Citation :: Lancé de dés :

Oui : Le sortilège est réussi
Non : C'est la première fois qu'il le lance réellement, erreur dans l'un des mouvements de sa baguette magique

Le membre 'Achlys N. Malefoy' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Oui/Non' :
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Eamon Blackthorne était l'un des premiers Aurors des brigades internationales, un sorcier doté d'une réputation impressionnante. Il aurait facilement pu devenir directeur du département de la justice magique si Raknikov ne l'en avait empêché. Eamon maîtrisait également le feu, ce qui avait incité Alvaro à approfondir ses connaissances dans cet élément. Le feu est particulièrement intéressant car il se synchronise harmonieusement avec les autres éléments : il est amplifié par le vent, se transforme en vapeur au contact de l'eau, et devient poussière lorsqu'il rencontre la terre.

En écoutant les paroles d'Achlys, Alvaro esquissa un sourire et répondit : "Professeur des éléments, je dois avouer que cette éventualité ne m'avait même pas traversé l'esprit. De plus, il faut bien admettre que je suis bien meilleur en combat magique."

Alvaro observa Achlys avec une intensité accrue. Il sentit l'énergie fébrile qui émanait du jeune sorcier, une combinaison d'adrénaline, de peur et de détermination. Ce mélange était à la fois un atout et une faiblesse, un carburant puissant mais difficile à contrôler.

Le sortilège d'Expelliarmus fusa vers lui avec une précision remarquable. Alvaro sourit intérieurement, reconnaissant la familiarité du sort et la confiance derrière le geste. Cependant, il savait que la maîtrise de la magie dépassait de loin la simple exécution de sorts appris par cœur. Il leva sa propre baguette avec une fluidité déconcertante. Heureusement, l'expérience et les réflexes d'Alvaro lui permirent d'anticiper l'attaque. Il n'eut même pas besoin d'utiliser un sortilège de protection ; un simple éclair de feu suffit à neutraliser le sortilège de désarmement.

Alvaro ne quittait pas son adversaire des yeux, guettant son prochain mouvement. Il observait attentivement la position de Malfoy, sa garde, et la manière dont il tenait sa baguette. Il scrutait également ses yeux, le meilleur moyen d'anticiper une feinte, si tant est que Malfoy sache en faire. Les débutants ont tendance à utiliser des feintes ou des ruses assez grossières, mais Alvaro restait prudent. Il ne sous-estimait jamais un adversaire, car c'était le meilleur moyen de perdre. Cependant, il n'irait pas à fond pour ne pas blesser Achlys.

Pour continuer à déstabiliser Achlys, Alvaro changea de garde. Il plaça sa baguette dans son dos, tendant son bras gauche vers son adversaire. En Inde, cette position est appelée "la garde Shiva" : la baguette dans le dos sert de leurre, tandis que la main gauche porte le coup décisif. Peu de sorciers connaissent ce genre de mouvement, mais Alvaro avait eu la chance d'en apprendre de nombreux durant ses années de voyage. Celle-ci restait de loin sa préférée.

Il feinta en Lancent un sortilège de mutisme se décalant légèrement pour que sa baguette dans son dos puisse avoir un angle de tir avant de lancer, un expelliarmus, sans prononcer la formule.

Le savoir à tout prix

feat Alvaro Hansen

Je ne su pas vraiment si le professeur Hansen était un peu arrogant dans son attitude. Il était si sérieux lorsqu’on discutait de son ancien mentor, feu l’auror Eamon Blackthorne. Il semblait réellement le vénérer et loin de moi cette envie de lui manquer de respect. Est-ce que je l’avais ainsi, rendu fier avec mon compliment ? Je ne savais pas.
Il démentait mon compliment, toutefois, stipulant être meilleur en duel.

C’étaient sûrement ces termes qui avaient décuplé ma détermination. Peut-être que je voulais le surpasser, mais certainement je ne pensais pas pouvoir le faire. D’un certain côté, je voulais aussi m’amener à lui montrer tout potentiel qui sommeillait en moi. Je manquais donc de respirer convenablement.

Le sortilège fusant à vive allure, je me sentis avoir le souffle presque court. L’énergie que j’avais décuplé à propulser toute magie vers mon adversaire m’affaiblissait plus que je le pensais au départ. Pourtant, je n’allais certainement pas le montrer. Je baissais ma baguette quand un éclair rouge avait brisé l’air. Je l’avais à peine vu clignant sûrement des yeux au moment où tout se passait. La seconde suivante, le professeur Hansen se tenait droit bras droit derrière le dos et l’autre devant.

J’avais remonté subrepticement ma baguette sur l’avant ne sachant pas vraiment comment réagir maintenant. Le professeur Hansen n’était plus en position de combat. Est-ce que le duel était terminé.
Sûrement pas, car son regard dardait sur moi tel un prédateur.

Alors, je me tenais prêt. Je me baissais vivement quand je crus voir un mouvement de la part du professeur Hansen. C’était clairement une fausse alerte, une feinte comme j’en avais fait si souvent au Quidditch muni de ma batte. Rien n’était venu. C’était bien avant de voir un deuxième éclair fuser vers moi. La seconde suivante, je sentis ma baguette s’échapper et tomber plus loin dans quelques « toc. » Je ne pris même pas le temps de regarder le professeur Hansen, car je savais que perdre la baguette magique était le pire dans un duel.

Je plongeais donc vers le sol, ne sachant pas avoir ces réflexes, pour aller la récupérer. Sachant que le professeur Hansen ne s’arrêterait pas là souhaitant me mettre plus à l’épreuve - Je connaissais un autre sortilège permettant toute magie d’empêcher m’atteindre.

- Protego !

Lançais-je mieux que je le pensais avec le coude droit contre le plancher et un mouvement souple du bras. Du coin de l’œil, je voyais Stella s’étant relevée. Elle restait debout, les oreilles aux aguets sachant que le professeur Hansen ne me ferait pas de mal, mais me connaissant trop bien. Elle savait que je dépassais trop souvent mes limites.

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Citation :: Lancé de dés :

Oui : Les réflexes animal d'Achlys lui font éviter le sortilège d'experliamus
Non : Alvaro Hansen est trop awesome (trop fière de mon jeu de mot ) et le sortilège touche Achlys envoyant valser sa baguette à 1 mètre

Le membre 'Achlys N. Malefoy' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Oui/Non' :
Le savoir a tout prix ft Achlys N. Malefoy C1GceH0

Alvaro observait attentivement la scène qui se déroulait devant lui. L'intensité du duel avait provoqué une montée d'adrénaline en lui, mais il restait concentré sur chaque geste et chaque mouvement de son jeune adversaire. Il avait noté le léger trouble dans la posture d'Achlys après l'échange de sorts. La détermination et l'effort déployés par le jeune sorcier étaient évidents, et cela ne faisait qu'ajouter à l'intérêt qu'Alvaro portait à ce duel.

Lorsque le sortilège d'Expelliarmus avait fendu l'air, Alvaro avait observé avec une précision clinique le souffle presque court de son adversaire, signe clair de la fatigue qui commençait à le gagner. Le fait qu'Achlys ait réussi à lancer son sort malgré son épuisement était un témoignage de sa détermination, mais aussi de son manque d'expérience. Le sort avait été bien exécuté, mais Alvaro avait neutralisé l'attaque avec une aisance que seule une expérience approfondie pouvait offrir.

Alvaro ne s’était pas détendu un instant. Il savait que l’apparente pause dans le duel était une opportunité pour lui de réévaluer la situation et pour Achlys de prendre une profonde inspiration. Il avait vu le mouvement furtif de la baguette d'Achlys, le moment où le jeune sorcier avait tenté de retrouver son souffle et sa concentration. Le professeur Hansen se tenait maintenant dans une position délibérément décontractée, les bras en position nonchalante, ce qui était en réalité un stratagème pour désorienter davantage Achlys.

Quand Achlys avait tenté de récupérer sa baguette, Alvaro avait compris qu’il allait devoir faire preuve d’une maîtrise subtile de la situation. Il savait que le jeune sorcier était maintenant vulnérable, mais il ne voulait pas l'accabler. Le regard qu'il portait à Achlys était celui d'un mentor, pas d'un adversaire impitoyable. Alvaro s'apprêtait à faire avancer le duel, mais avec une conscience aiguë de l'équilibre délicat entre la compétition et la pédagogie.

Quand Achlys lança son sortilège de protection, "Protego", Alvaro fut impressionné par la rapidité de sa réaction et la maîtrise du sort. Le bouclier magique se forma avec une précision qui démontrait une certaine habileté malgré le stress du moment. Alvaro avait prévu cette réaction et était prêt à adapter sa stratégie en conséquence.

Alvaro fit un geste fluide, comme s’il jouait avec le rythme du duel plutôt que de le mener avec une violence brute. Il leva sa baguette pour lancer un sortilège de désarmement supplémentaire, non pas avec l’intention de blesser Achlys mais de tester sa capacité à maintenir la défense tout en récupérant sa baguette. Le sort se dirigea vers Achlys avec une intensité modérée, visant à pousser le jeune sorcier à se concentrer davantage sur la protection plutôt que sur l’attaque.

"Bonne réaction, Achlys," dit Alvaro d’une voix ferme mais encourageante, les yeux brillant d’une lueur approbatrice. "Mais n’oublie pas, le duel n’est pas seulement une question de technique. C’est aussi une question de mentalité et de stratégie. Tu dois anticiper chaque mouvement et être prêt à t’adapter."

Il observa attentivement la réaction d’Achlys, le regard scrutateur, mais aussi empreint de respect pour les efforts que le jeune sorcier déployait. Stella, qui s'était redressée pour suivre l'évolution du duel, était un témoin silencieux de la situation. Alvaro savait qu’elle était bien consciente des limites qu’Achlys se fixait souvent, et il appréciait la vigilance dont elle faisait preuve.

Alvaro fit un signe de tête vers Stella, la rassurant silencieusement que le duel était toujours dans les limites du raisonnable. "Continue à te battre, Achlys. Je veux voir jusqu’où tu peux aller, montre-moi t'est limites" ajouta-t-il. "Mais souviens-toi, il y a toujours une leçon à tirer, peu importe le résultat. Et il est tout aussi important de reconnaître quand il est temps de se retirer."

Alvaro se remit en position, prêt à poursuivre l'échange avec la même rigueur et la même patience. Le duel continuait, mais il n’était pas simplement une compétition. Pour Alvaro, il s’agissait aussi de guider et de former un futur sorcier, en lui offrant les défis nécessaires pour grandir tout en restant vigilant sur la sécurité et le respect de l’art magique.

Alvaro savait que la sagesse en matière de duel allait bien au-delà de l'exercice technique de sorts et d'incantations. C'était une philosophie profonde, une conviction que le véritable progrès résidait dans l’éveil des talents et des valeurs morales chez les jeunes sorciers. L’histoire de l'Auror Eamon Blackthorne en était un parfait exemple : un mentor dont les élèves avaient surpassé leurs maîtres, contribuant à faire avancer le monde magique grâce à leur maîtrise et à leur éthique.

Le défi pour Alvaro était d’évaluer si Achlys, en tant que préfet et jeune duelliste, pouvait non seulement exceller dans l'art du duel, mais aussi s'assurer qu'il utiliserait ses compétences pour le bien. Il n'était pas question seulement de tester ses capacités magiques, mais de sonder la profondeur de son intégrité et de sa détermination. Alvaro était conscient que pour qu'un élève devienne un jour meilleur que son maître, il devait non seulement être poussé dans ses retranchements, mais aussi que son mentor lui apprenne absolument tout ce qu'il sait. Montrer une vraie maîtrise de soi et une volonté de canaliser ses compétences pour des causes justes.

Le savoir à tout prix

feat Alvaro Hansen

J’avais souvent vu les duels officiels entre mes pairs. Parfois, il y avait aussi eu des duels plutôt officieux voire illégaux au sein de l’école. Ceux-là, évidemment, je les en arrêtais sans pour autant m’empêcher de les regarde cinq, 10 et 15 secondes. À part moi, je les admirais ces gens pour être aussi doués avec une baguette magique. Très souvent, ils utilisaient le sortilège de la protection et donc je pus plus couramment détailler celui-ci. Un genou solide sur le plancher en bois de la gigantesque salle de classe, j’avais grâce à cela pu parer le sortilège de désarmement du professeur Hansen, le rayon fusant à très grande vitesse contre moi. J’avais senti tout mon corps se tendre par la force de l’impact et je dus légèrement reculer ma jambe de soutien. Un mélange de crainte et de détermination se cherchaient chacun un chemin en moi. Alvaro Hansen n’avait rien à voir avec son prédécesseur et autant je craignais l’échec qui s’ensuivrait sûrement, j’admirais cet homme aussi.

Tout en me relevant, j’hochais la tête à son compliment franc, honnête à cette vive réaction pour le parer. Je ne me pus m’empêcher de sourire trop fier de moi, peut-être arrogant même alimentant une confiance, mais aussi cette dureté faisant ma personne. J’étais froid et sans-cœur : c’était ce qu’on en disait.
Un être abject et vil qui tournera sûrement mal selon bien des âmes.

Mais je ne l’étais certainement pas et encore moins à ce moment quand Alvaro Hansen me remémorait les leçons précédentes. Baissant la tête en proie à une certaine culpabilité, j’inspirais fortement pour finalement regarder au loin, le plus loin possible un point invisible dans cette énorme pièce. Subitement, je m’étais senti un point minuscule comme un enfant pris en faute et ayant tout à apprendre. Je devais anticiper et non réagir, ressentir la magie en moi ces mots tâchant de se frayer un chemin dans ma mémoire pour ne plus jamais ressortir.

- Oui affirmais-je de nouveau convaincu. Vos coups sont puissants, professeur. J’ai senti la force de votre sortilège contre mon bouclier. Je pensais le perdre …

Que j’avais alors déclaré d’une voix grave et forte bien loin de cette attitude défaitiste et faible vue pendant quelques secondes précédemment. Je n’aimais pas paraître faible. Je ne l’étais pas. Alors, il voulut me voir continuer et montrer ces limites que je ne connaissais même pas. Moi, j’acceptais le défi faisant un pas vers l’avant, la tête haute. J’hochais la tête une deuxième fois envers ce professeur dont mon admiration augmentait crescendo les minutes passant. Je n’avais vu que succinctement l’échange silencieux entre lui et ma croup sans en comprendre l’essence, peut-être une légère jalousie en était ressortie. C’était à peu près au moment où il affirmait d’une leçon à tirer de tout et de savoir quand se retirer. J’hochais rapidement de la tête sachant bien trop ceci, le loup en moi semblant alors grogner à cette pensée volante. Si j’allais trop loin … Je risquais de faire mal à Alvaro Hansen. On me l’avait tant répété toutes ces années à en supprimer toute possibilité de pouvoir participer au cours de duel et combat. Je sentis raffermir ma prise sur cette fidèle amie qu’était ma baguette magique, une tension revenant en moi malgré ces mots coulant de source.

Je devais faire quelque chose, non ? Un moment qui dura plusieurs secondes, je me rendis compte toujours réagir et jamais, le premier, porter le geste. Même au Quidditch, en tant que batteur, je réagissais libérant mes coéquipiers de cognards têtus ou envoyant ceux-ci contre l’adversaire.
Je me vis prendre une grande inspiration avant de m’élancer vers l’avant.

Je courus pour arriver trop rapidement il me semblait près du professeur Hansen. Là, je me penchais volontairement sans savoir s’il me projetait quelque chose. La seconde suivante, je roulais sur moi-même pour arriver à sa hauteur puis, légèrement derrière.

- Everte statim prononçais-je distinctement les mots appris maintes et maintes fois encore.

Le sortilège permettait de repousser un adversaire et son mouvement vif du poignet m’était presque trop jouissif à rappeler cette force incombant en moi. J’étais au sol, cependant mais, il le serait aussi … Si tout va bien pensais-je alors que l’adrénaline allai jusqu’à faire trembler mes membres.

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Alvaro, toujours attentif à la posture et aux gestes d’Achlys, remarqua immédiatement le changement subtil dans la manière dont le jeune sorcier se tenait. L’espace d’un instant, il vit une lueur d’hésitation, peut-être même de doute, traverser le regard de son adversaire. Mais ce n’était que le calme avant la tempête, car Achlys, en une fraction de seconde, avait pris une grande inspiration, comme pour se préparer à l’assaut qu’il s’apprêtait à lancer.

Alvaro avait vu ce genre de transformation chez de nombreux duellistes. Certains élèves se laissaient envahir par l’adrénaline, d’autres par la peur ou le doute, mais ceux qui réussissaient à canaliser ce mélange d’émotions étaient souvent ceux qui finissaient par exceller dans l’art du duel. Et c’était ce qu’il observait à présent chez Achlys. Le jeune homme, après une légère hésitation, s’élança vers l’avant, utilisant une stratégie que peu de duellistes prenaient en compte : la mobilité.

L’attaque rapide et directe prit Alvaro légèrement de court, non pas parce qu’il ne l’avait pas anticipée, mais parce qu’il ne s’attendait pas à ce qu’Achlys choisisse une approche aussi audacieuse. Alors que le jeune sorcier se rapprochait, Alvaro évalua ses options. Un duel n’était pas seulement une question de magie ; il s’agissait également de la gestion de l’espace et du temps. Et en ce moment, Achlys tentait de prendre le contrôle de ces deux éléments.

L’instant où Achlys prononça les mots "Everte statim", Alvaro savait qu’il ne pourrait éviter le sortilège simplement en se déplaçant. Il ressentit le souffle de la magie se propager dans l'air, et bien qu’il ait pu se défendre avec un bouclier, il choisit une approche différente. D’un mouvement fluide et précis, il planta ses pieds fermement sur le sol, son corps se préparant à l’impact tout en canalisant sa propre magie dans sa baguette.

Le choc du sortilège fut puissant. Le sort d’Achlys était bien exécuté, et Alvaro sentit la force de la magie le pousser en arrière, une pression s’exerçant sur tout son corps. Mais, grâce à son expérience et à son ancrage, il parvint à transformer l’énergie du coup en un mouvement fluide. Au lieu d’être projeté au sol, il pivota légèrement, utilisant la force pour glisser en arrière sur quelques mètres, tout en maintenant une posture contrôlée. C’était un mouvement élégant, calculé pour démontrer à Achlys la puissance de son sort sans lui accorder la victoire immédiate.

"Bien joué, Achlys," dit Alvaro, ses yeux brillant d’une lueur approbatrice. "Tu commences à prendre des initiatives, à créer des ouvertures plutôt que simplement réagir. C’est un signe de progrès." Il balaya rapidement la salle du regard, notant la tension qui régnait encore. Achlys n’était pas seulement en train de tester ses limites ; il commençait à défier la dynamique du duel, ce qui rendait l’affrontement beaucoup plus intéressant.

"Mais n’oublie pas," reprit-il, sa voix grave et posée. "La force d’un duel ne repose pas uniquement sur l’attaque. Parfois, la patience est une arme plus tranchante que la vitesse." D’un geste rapide et précis, Alvaro leva sa baguette, lançant un sortilège subtil mais puissant, "Petrificus Totalus", visant à immobiliser momentanément Achlys.

Ce sort n’avait pas pour but de gagner le duel, mais de rappeler à son adversaire l’importance de l’équilibre. Achlys avait pris une grande décision en passant à l’attaque, mais il devait aussi apprendre à se défendre dans la foulée. Le duel n’était pas une ligne droite. Il était fait de contretemps, de flux et de reflux, et le sorcier capable d’exploiter ces variations était celui qui, au final, dominait l’échange.

Alvaro se tenait prêt, observant avec une attention accrue la manière dont Achlys réagirait à cette nouvelle situation. La rapidité d’esprit et la capacité à s’adapter étaient des qualités essentielles chez un duelliste, et c’était exactement ce qu’il cherchait à éveiller chez son élève. Le jeune sorcier avait montré de la force et de l’audace, mais la véritable question était : serait-il capable de maintenir cet élan tout en conservant un esprit clair et stratégique ?

"Ne laisse jamais l’excitation du duel te submerger," dit-il avec un ton plus posé, ses paroles résonnant dans la salle. "Conserve toujours une partie de ton esprit en retrait, prête à évaluer la situation. Ce n’est pas seulement une question de vaincre ton adversaire, mais aussi de maîtriser ton propre feu intérieur."

L’échange avait pris une tournure plus intense, et Alvaro savait qu’Achlys se battait désormais non seulement contre lui, mais aussi contre ses propres doutes et la limite qu’il redoutait tant d’atteindre. Un duel était, au fond, un test personnel. Le véritable adversaire n’était jamais la personne en face, mais bien soi-même.

Le savoir à tout prix

feat Alvaro Hansen

Je pensais l’avoir touché. Je pensais l’avoir blessé plutôt. Sur l’instant et en un battement de cils, je pensais avoir blessé le professeur Hansen. Alors, on en entendrait parler dans le tout Poudlard les rumeurs iraient bon train jusqu’au manoir Malefoy … Une seconde, j’avais donc sentis mon cœur se serrer d’effroi sans pourtant incapable de contenir l’extase de fierté à la victoire en duel. Figé dans ma position accroupie, j’avais vu très rapidement la rétorque d’Alvaro Hansen et elle ne fut pas des moindres. Wow laissais-je aller en un souffle impressionné en partie, mais aussi soulagé de ne pas blesser en cette fin de journée de ce début septembre.

C’était comme si le professeur Hansen venait d’absorber la magie sans le faire complètement. Ses gestes avaient été contrôlés et magnifiques alors qu’il se reculait … Non, il acceptait d’être frappé par la magie tout en refusant son contrôle total.
Ici et maintenant, je venais de comprendre ce qu’il voulait dire par ressentir la magie.

Je ne souriais pas et même, mon corps sembla encore trop éberlué pour faire autre chose d’être statufié sur place.

- Merci.

Au moins savais-je le remercier pour ses encouragements face à cette initiative d’agir en me créant des ouvertures en duel. Mes genoux semblaient avoir été bien rouillés quand je me relevais, mais ne fut qu’une impression. C’était celle-là même montrant l’admiration que j’avais de la force de cet homme. Puis, il avait parlé subrepticement de l’attaque n’étant pas tout et de patience quand …

Quand j’avais entendu les mots « petrificus totalus » avec force et le mouvement suivant ressenti tout autant, je mis bêtement ma baguette devant moi pour … Je ne savais plus parce que la seconde suivante, je sentis mon corps devenir si raide à m’en faire trébucher au sol à genoux. Peu à peu, je sentis – ou pas réellement, mon corps en cette position fœtal tomber sur le côté contre le sol. Ma baguette magique coincée dans mon poing gauche m’était d’aucun secours. Je déteste ce maléfice songeais-je à part moi clignant des yeux, car ce mouvement était le seul que je pouvais me permettre. Dans cette immobilité, je me mis à ressentir mon cœur battre plus durement tel si justement elle me permettait de mieux le ressentir. Les mots du professeur Hansen résonnèrent ainsi, à mes oreilles comme un échec. Je m’étais effectivement laissé emporté par l’excitation, l’adrénaline présente durant le duel. Je n’avais pas laissé une seule chance à mon esprit de faire le point.

J’étais en colère.
Contre moi !

Ce loup cherchait à sortir d’une manière peu orthodoxe. Il voulait défaire ces chaînes pétrifiant mes muscles, les siens, en une rage folle. Je sentais celle-ci monter en moi jusqu’à tenter d’éventrer la force du sortilège … Non, de cette manipulation de la magie par le professeur Hansen. Je fermais les yeux. Je forçais ainsi, mes muscles à reprendre vie. Je ne savais pas de quoi j’avais l’air. Peut-être que j’avais le visage rouge ou blanc sous la force décuplée pour rien.

Et donc ça ne fonctionna pas évidemment. Je n’étais pas assez fort pour faire face à ce maléfice d’une telle ampleur. Je tentais de parler. Mes lèvres se mirent à bouger, un peu … Très, très légèrement.

- J …e …

Je pus, au moins laisser aller un soupir. C’était bien tout. Je me sus bien piètre à cet instant en boule dans cette gigantesque salle de cours qui ne m’avait encore jamais permis d’y pénétrer. Tout ça, c’était à cause de lui. C’était à cause de mon loup qui me coltinait à l’émotion vile. Je m’haïssais pour ça.

À cet instant, Stella arriva en trottinant. Elle ressentait comme toujours ces sentiments virulents en moi. Elle semblait jeter un regard à Alvaro Hansen avant de s’approcher de moi et me forcer à bouger. Elle frotta sa tête contre moi. J’en ressentis des chatouillements et cela même sans pouvoir bouger d’un iota. Alors, je forçais à nouveau mes muscles à le faire.

- J … Je … n’y … Pas !

Lâchais-je finalement dans un cri incapable de ne pas laisser l’émotion me submerger.

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Sujet: Re: Le savoir a tout prix ft Achlys N. Malefoy

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