Ca fait des jours que ça dure et il ne te reste que ton cœur en bandoulière, brisé et inquiet, comme seule compagnie. Lyra ne va pas bien, tu ne devrais pas t'en faire autant mais tu es incapable de réfléchir autrement qu'à cela, cette évidence, qu'elle va mal et qu'elle se détruit lentement avec tu ne sais quoi, une substance sans doute ce qui explique le fait qu'elle soit dans les vapes si souvent. Tu voudrais l'aider mais comment aider quelqu'un qui refuse toute intervention, même quand c'est pour son bien ? Alors tu la regardes de loin, espérant qu'un jour elle ne finisse pas à l'infirmerie à cause de ses bêtises et de ce qu'elle prend. Aujourd'hui n'est pas une journée si différente, tu es au petit déjeuner à avaler comme tu le peux une montagne de pancakes en essayant de ne pas fixer la table des lions quand on te pose un papier qui te fait lever les yeux vers celle qui vient d'interrompre tes songes. Tu souris à Eurydice avant qu'elle ne s'envole comme un courant d'air, ne laissant qu'à tes côtés son parfum sucré avant que tu ne cherches des yeux la note abandonnée. Tu lis les quelques mots e comme si tu craignais qu'un drame soit arrivé, tu avales tes pancakes en vitesse avant de faire passer le tout d'une grande gorgée de café. Puis tu te lèves et après avoir attrapé ton sac tu quittes la table toi aussi, sans un mot pour tes camarades qui te regardent partir comme si tu avais un fouet aux trousses.
Tu rejoins la salle en question avec une minute de retard, une chose impardonnable pour toi mais tu n'as pas le temps de souffler que déjà Eurydice est là, lumineuse et souriante comme l'est ta cousine depuis le premier jour où elle a gratifié le monde de sa présence. Elle t'embrasse et tu fais de même, ayant le sentiment une seconde que tes soucis s'envolent de tes épaules juste parce qu'elle est là, agréable et douce comme on peut l'attendre d'une cousine chère à notre coeur. « Il avait l'air urgent, il y a un problème ? » Ta nature anxieuse se réveille toujours et même si tu peines à le montrer, tu es très attaché à ta famille et tu ne voudrais pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. De là à dire que tu les aimes, il faudrait un cataclysme mais tu le montres par ta douceur envers eux. Surtout envers Nanny qui manque de dents et qui peine à lancer des sortilèges corrects depuis que ses mains tremblent. « Ho tu sais... Ca va. Les cours et le Quidditch me prennent tout mon temps. » Que tu dis avec un sourire pour cacher la vérité la plus simple, que tu peines à te souvenir de tes cours tant Lyra occupe ta tête maintenant. « Et toi ? Tu as bonne mine ! » Tu pourrais dire comme toujours surtout quand on sait que ta cousine court partout.
Tu croises son regard, elle pose une main sur ta joue et aussitôt ton angoisse s'envole. Toi qui commençais à t’inquiéter, tu te dis finalement qu'il n'y a rien de bien grave malgré le mot qu'elle vient de te laisser. Tu t'es imaginé des centaines de scénario juste en venant ici, l'espace de 5 minutes sur le chemin. Le pire et le meilleur, passant par un départ de ta cousine pour une contrée inconnue, jusqu'à l'annonce de son mariage avec tu ne sais qui, qui aurait eu le courage de voler son cœur et de faire d'elle une jeune fille heureuse. Mais il n'est rien de tout ça, pire encore ce n'est pas d'elle dont il est question mais de toi. Et si avec une autre personne tu te serais vexé ou offusqué car tu n'as pas à cœur de parler facilement de tes problèmes, avec Eurydice tu peux te laisser aller. C'est ta cousine, l'une des plus proches avec Echo et tu sais que si il y a bien quelqu'un qui ne te jugera jamais, c'est en effet elle. Surtout elle gardera le secret, chose bien plus importante que tout car il y a, dans des familles, des membres qui s'empressent d'aller tout raconter aux parents ou aux tuteurs et tu détesterais cela, surtout quand on sait qu'elle relation tu as avec ta mère. Pourtant tu peux faire confiance à Eurydice et la chose est réciproque alors, tu baisses aussitôt la barrière autour de ton cœur et de ton esprit pour te laisser aller aux confidences. « Les entraînements oui... Les cours tu sais que c'est compliqué pour moi, parfois. » Tu dis cela avec un petit sourire, tu n'es pas mauvais élève mais tu as tendance à ne travailler que ce qui te plaît, ce qui pose problème avec les leçons d'Histoire de la Magie par exemple, cours hautement barbant à ton avis.
Ainsi tu t'en sors mais dans les matières qui te conviennent, cependant tu as mis un bon coup de fouet cette année car tu te fixes d'avoir la moyenne partout et même quand ça ne te plaît pas. Tu veux assurer, il te faut penser au futur maintenant et étant donné que tu voudrais devenir joueur pro, il te faut avoir un dossier impeccable de sorte à pouvoir te faire repérer pour tes talents sur un balai mais aussi ton esprit. Car les bras ça ne fait pas tout, bien-sûr. « Mais encore ? Tu t'en sors bien ? » Parce que tu ne peux pas te contenter juste de ça, d'une journée de plus à vivre comme si elle subissait son quotidien. Tu sais que tout n'est pas toujours tout simple pour Eurydice mais aussi pour n'importe quel autre Gaunt qui se trouve à Poudlard. Vous avez beaucoup de pression, la faute à un nom illustre qui pousse chacun à vous regarder pour guetter la moindre de vos décisions. Les Puristes vous veulent car vous descendez de Salazar Serpentard, les modérés vous jugent, vous craignez ou vous respectent du bout des lèvres comme si vous aviez droit de vie ou de mort sur eux. Et puis pour beaucoup on se demande si la rumeur est véritable, celle qui jure que les Gaunt sont dingues et qu'il ne faudrait qu'une étincelle pour les faire vriller définitivement. En bref votre famille a de nombreux ennemis et cela se ressent dans le poids que vous avez sur les épaules. Toi tu le sens de plus en plus malgré tes efforts pour casser cette image.
Mais même si vous n'avez pas l'habitude d'exprimer vos émotions, ta cousine fait en sorte d'être la plus honnête possible avec toi et cela t'arrache un sourire en coin. Parce que tu es touché et qu'encore une fois elle te prouve l'affection qu'elle a pour toi. Vu votre éducation, il faut vraiment s'inquiéter pour l'autre pour oser le lui dire tout simplement tel qu'elle le fait actuellement avec toi. « Je sais... Il ne faudrait pas grand chose pour qu'elle explose. Jour après jour, je crains d'apprendre qu'elle a tout envoyé au feu pour quitter Poudlard ou que sais-je encore ! » Et Lyra semble tenir encore mais jusqu'à quand ? Tu ne sais pas si ça peut exploser dans un comportement problématique, de l'insolence, une fugue ou simplement par un départ de Poudlard pour rejoindre St Mangouste pour une durée plus ou moins longue. « J'essaye d'être là pour elle mais elle fuit tout le monde. Et quand je parviens à la croiser, elle fait comme si rien n'était. Elle s'enferme dans une forme de mutisme et de négation concernant son état. Que veux-tu que je fasse ? » Que tu finis par lâcher parce que la réalité est là, tu as les mains liées et tu ne sais quoi faire, quoi dire pour l'aider réellement. Tu es condamné à la regarder qui va mal. « Ou alors je lui dis purement et simplement ce que je ressens pour elle. Peut-être que ça peut... L'aider ? » Ou la faire exploser une bonne fois pour toute. Sauf que tu ne penses pas à cela, tu voudrais simplement faire quelque chose mais tu ne sais quoi.
Tu ris à sa réponse, la trouvant mignonne et en même temps reconnaissant facilement la fidélité familiale, la loyauté que les Gaunt peuvent avoir l'un envers l'autre. Vous ne vous parlez jamais franchement et surtout vous ne vous avouez jamais le manque, l'amour ou la tendresse que vous pouvez avoir mais malgré tout, vous êtes tous attachés les uns aux autres et il est obligatoire pour vous, de répondre présent si l'un des membres de votre famille appelle à l'aide. Tu ne pourrais réagir autrement envers ceux de ta famille, ne serais ce que par ton éducation. Et même si parfois tu te sens plus facilement Rowle que Gaunt, tu restes membre de cette famille et tu as à coeur de le prouver. Surtout que le rituel familial approche à grand pas pour toi, d'ici un an tu devras prouver que tu es bien de ce sang qui coule dans tes veines. "Et si je te promets de venir soutenir Serpentard un jour, tu penses pouvoir faire la paix avec ta conscience ?" Que tu proposes avec un regard amusé et brillant, mutin. Tu aimes la taquiner, surtout que tu dénotes clairement dans ta famille étant donné que tu as rejoint les Poufsouffle au lieu de la maison ancestrale de ta famille. "J'ai la capacité à travailler seulement ce qui me plaît. Mais Gaunt ou pas, ça ne va pas me protéger éternellement face au Conseil des Purs. Mais j'ai pris la décision de mieux travailler cette année !" Et tu t'en sors aussi bien que tu le peux, quand on sait que tu excelles vraiment dans un domaine et pas du tout dans celui qui est enseigné dans la salle d'à côté.
"Je suis ton cousin Eury', je m'inquiète forcément pour toi." Que tu dis tendrement avec un sourire en coin. Surtout que tout n'est pas toujours simple pour ta cousine, tu sais qu'elle a bien plus de pression que toi. Au contraire tu vis peut-être la vie la plus tranquille pour un Gaunt... Ce qui n'est pas le cas de ton cousin Luke ni de ta cousine Eurydice. Ton oncle et tuteur ne te demande que le minimum, au contraire des parents de tes cousins qui attendent bien plus d'eux. Ton sourire fini par mourir quand elle te parle de Lyra, tant le sujet occupe ton esprit et te fait du mal jusqu'au fin fond du cœur. Tu soupires, sentant ta gorge qui se serre en repensant à tout cela. Et parce que tu voudrais tellement l'aider sans savoir exactement comment le faire. "C'est difficile d'être à ses côtés, elle me repousse et me fuit beaucoup." Autant dire que tu luttes contre une vague bien trop grande pour toi. Tu as le courage cependant et tu ne comptes pas cesser de nager, même si Lyra te demande encore et encore de la laisser. Seulement tu te connais assez pour savoir que tu vas finir par tout lui avouer, parce que tu n'es pas assez patient pour assister à sa chute sans tout essayer pour rendre la retombée moins violente. "Mh... Ta mère est bien trop romantique à mes yeux, soudainement !" Ce qui ne ressemble pas à une Gaunt, ça t'arrache malgré tout un petit sourire car tu sais que c'est le cas. Tu dois simplement faire ce qu'il y a de mieux... Mais de mieux pour toi ou pour elle ? Tu ne peux pas être égoïste dans cette situation, tu n'en as pas le droit.
"Ouais tu as raison... Je vais essayer de la croiser, nous trouver un moment pour parler. Au pire elle me repousse mais au mieux..." Tu cesses de parler, laissant le silence faire son effet. Au mieux elle te promet que c'est réciproque et de fait quelque chose s'arrange ou au pire, tu ne pourras même plus l'approcher car cette situation sera des plus malaisantes non ? "Depuis quand es-tu devenue si mature, ma cousine ? Tes mots te rendent bien plus adulte... Sauf si tu vis la même situation et de fait, que tu sais de quoi tu parles ?" Dis-tu en levant les yeux vers elle, essayant de lire ce qu'elle ne veut pas transmettre tout en te demandant si ta cousine est dans le même cas que toi, ce qui expliquerait que ses conseils soient si avisés. Après tout, qui de mieux qu'une personne qui l'a vécu, pour parler d'une situation pareille ?
"Parfait et Serpentard ne vont pas dans la même phrase, chère cousine !" Que tu lâches avec un rire qui se veut tendre et légèrement moqueur mais dénué de toute méchanceté. C'est juste toujours très drôle de te jouer de ton cousin ou de ta cousine, soit parce que l'un se vexe ou que l'autre te répond avec la même fourberie. Peut-être que tu es bien plus Serpentard que tu ne veux bien le reconnaître finalement, surtout si on juge ta façon d'envoyer des piques juste pour plaisanter sans aucune mesquinerie derrière. "Je garde la proposition, je viendrais soutenir ta maison quand elle ne sera pas opposée à la mienne." Autant dire que tu es incapable de soutenir une maison qui est face à Poufsouffle, tu es un fier Pouffy et tu ne comptes pas porter d'autres couleurs si un jour tu as le choix. Il en va de ton honneur et on sait que les Poufsouffle ont la loyauté dans le sang, n'en déplaise aux Gryffondor qui clament à qui veut l'entendre qu'ils sont les seuls loyaux de cette école. "Et puis je tacherais d'apaiser ta conscience avec des muffins et des paroles réconfortantes !" Autant dire que tu es champion pour cela, surtout dans cette famille où on peine à se dire les choses. Tu essayes de briser cela car pour toi la loi du silence ne mène qu'à la souffrance la plus extrême, il vaut mieux se parler et briser la glace tout de suite au risque de s'enfermer dans un iceberg de froideur pour ne plus jamais parler. La preuve avec ta mère, Beth n'est pas une mauvaise femme mais à force de ne rien dire et à toi encore moins, elle ne sait plus comment te parler. Pas que tu lui laisses le choix non plus, tu es trop en colère et blessé pour cela.
"Je ne vais pas m'en plaindre. Comment va Onc' Emrys ?" Que tu demandes avec un petit sourire en coin, sachant que ses relations avec son paternel sont difficiles comme un peu tous les adolescents avec leur parent mais toi, tu adores ton oncle. Tes oncles même, Percival n'est pas toujours très présent car il travaille énormément mais le dialogue a toujours été simple avec lui et il répond à chacune de tes lettres avec bienveillance et douceur. Et puis ils sont les figures paternelles que tu n'as jamais eu, tes oncles. Que ce soit celui qui t'élève actuellement ou ceux qui forment les frères de ta propre mère absente. Elle te remercie et tu lui fais un sourire en coin, sentant comme le moment peut rapidement devenir solennel et lourd entre vous parce que vous parlez de sujet parfois difficile, Lyra est l'un de ces sujets que tu ne veux pas aborder avec n'importe qui. Ta cousine ça va mais les autres ? On te regarde en coin, chacun sait que tu essayes de te faire remarquer par la belle Gryffondor mais personne n'est dupe, elle sombre dans un amas de douleurs et de désespoir dont tu ne sais pas comment la sortir. Parfois il faut aussi accepter l'idée qu'une aide vient d'un peu tout le monde et que tu ne peux être tout seul à lui tendre la main au risque qu'elle te fasse tomber toi aussi. Et vous ne pourrez pas vous aider en sombrant à deux. "Ha oui tout s'explique... Les Rowle sont plus humain que les Gaunt." Dis-tu avec un petit rire et une pique pour ta famille puriste, rappelant tout le mal que vous avez à vous confier les choses. C'est qu'on vous voit facilement comme une bande de serpents que comme des humains pourtant votre famille n'est pas si différente de la plupart des familles puristes de ce pays.
"Oui je vais faire ça... Il faut d'abord que je puisse l'approcher sans qu'elle se volatilise." Autant dire une chose difficile car Lyra doit se douter que tu ne veux pas lui parler que pour lui demander les nouvelles du jour et si il fera beau ou pas, mais bien pour lui rappeler qu'elle joue à un jeux dangereux qui va bientôt la brûler. Pas actuellement ? La formulation te fait tourner la tête vers elle tout en fronçant aussitôt les sourcils, ta cousine vient de trop en dire et ne peut pas s'arrêter maintenant, qui plus est tu ne la laisseras pas faire. Et tu es assez persuasif pour qu'elle finisse par se confier à toi, surtout si ce n'est pas actuellement que cela lui est arrivée. Ca veut dire qu'elle l'a vécue quand même mais quand ? "Non non non, tu viens de trop m'en dire et je refuse de finir cette conversation sans avoir toutes mes réponses. Ca ne t'arrive pas pour le moment mais c'est une situation que tu connais alors... Où ? Quand ? Comment ? Avec qui ?" Que tu demandes en énumérant les questions tout en les détaillant avec à chaque fois, un doigt en l'air. "Si tu penses pouvoir t'en tirer avec une pirouette, c'est râpé !"
"Mh... Je dois dire que ta maison remonte son niveau depuis que tu en es membre sinon..." Sinon tu laisses planer un silence éloquent que tu finis par briser avec un éclat de rire, sachant que malgré ses dires il est bien peu probable que ta cousine se vexe simplement parce que tu la taquines. C'est toujours facile de t'amuser avec Eurydice, parce qu'elle est bon public et qu'elle a cette répartie vive qui te permet de te lancer dans des joutes verbales très excitante. Et puis tu es un fier Poufsouffle, tu ne vas tout de même pas soutenir une autre maison que la tienne. C'est qu'on critique si facilement les Poufsouffle que ça fini par vous enfermer entre vous, car contrairement à ce qu'on dit ta maison n'est pas un ramassis de feignant et de lâche, bien au contraire vous avez l'ardeur dans le sang mais sans le côté vexant et tête brûlé des Gryffondors. Tu peux dire une chose, c'est que les Poufsouffles sont les élèves les plus agréables de l'école et peut-être même la meilleure maison de Poudlard, c'est certain. "Impossible, je ne peux trahir ma maison comme cela !" Dis-tu avec un air bien trop dramatique que tu brises avec un sourire qui illumine ton visage. Certes tu peux porter les couleurs des serpents mais uniquement en dehors d'un match contre ton équipe, surtout qu'il y a de forte chance que tu sois sur le terrain maintenant que ta place semble de plus en plus assurée.
"Je me sers des armes que j'ai avec moi et qui m'ont été enseignées par une famille composée de Serpentard !" Dis-tu avec un nouveau rire, tout en sachant que tu as été entouré par des disciples de Salazar et qu'évidemment ça a fait de toi un Poufsouffle de coeur mais un Serpentard dans le caractère, surtout quand tu veux quelque chose et que tu es prêt à tout pour l'avoir. Ca n'arrive pas souvent, tu n'es pas d'une nature capricieuse et bien souvent tu ne demandes rien de plus que le minimum. Mais malgré tout quand tu veux faire céder les tiens tu sais comment faire et surtout ta cousine, qui ne sait pas résister aux sucreries un peu comme tous les adolescents non ? Surtout que Poudlard renferme des trésors de pâtisseries, que ce soit les muffins, les gâteaux et autres boissons réconfortantes, il y en a pour tous les goûts. Et en bon Poufsouffle, tu sais parfaitement comment profiter de la vie et justement ravir les papilles d'Eurydice.
Tu prends l'information en hochant la tête, sachant que Eurydice n'est pas dans une relation des plus agréables avec son paternel même si toi tu l'adores, alors tu ne relèves pas et tu te chargeras d'aller parler avec ton oncle quand tu pourras le croiser. Car tu l'apprécies beaucoup, comme tous les oncles que tu as d'ailleurs. Ils sont un peu comme des pères pour toi, toi qui a souffert d'un cruel manque de figure paternelle quand tu étais petit, maintenant tu es très bien entouré. Plus que Lyra cependant, le sujet te fait monter une forme d'angoisse parce que tu crains de ne pas avoir la force, la puissance, l'influence pour la rattraper dans sa chute. Et ça te fait peur, car quelque chose te dit qu'en tombant elle pourrait emporter un morceau de toi sans que tu ne saches lequel ou à quel degré. Et surtout tu ne sais pas quelle serait cette conséquence, si ce n'est te briser le cœur et te mettre à plat. "Oui Cousine... Je te comprends. Et c'est normal que tu sois inquiète mais ça va aller..." Dis-tu avec un sourire confiant tout en prenant sa main comme pour lui signaler qu'elle ne doit pas se faire de soucis pour toi, que tu gères comme on dit... Alors que tu ne gères pas tant que cela et que la plupart du temps tu improvises mais bon, tu es trop ancré dans cette histoire maintenant pour ne pas essayer au moins de la sortir dans la spirale dans laquelle Lyra est tombée.
Soudainement ta cousine croise les bras sur sa poitrine, dans une posture défensive ainsi tu crains de l'avoir vexée, quand tu vois dans qu'elle bulle elle s'enferme. Alors tu attends, te faisant la promesse d'accepter si elle change de sujet cependant elle relance et vu qu'elle te parle, tu soupires d'aise en réalisant que malgré tout elle ne te fait pas la tête. Même si tu es sensiblement trop curieux. Tu as les sourcils qui se lèvent sous la surprise de la révélation. Et parce que ça n'a pas dû être facile pour elle de te le dire quand on sait à quel point on apprend aux jeunes Gaunt à ne pas révéler leurs sentiments, tu prends quelques secondes pour laisser à un silence apaisant le temps de faire son œuvre. "Il t'a brisé le cœur, le goujat... Tu veux que j'aille lui casser les deux genoux ? Ou que je lui mette de la morve de Troll dans son verre de jus ?" Parce que tu peux le faire, tu peux tout faire pour ta cousine surtout pour la venger face à un jeune homme idiot comme ses pieds. Et il a fait pleurer ta cousine, l'idée t'est intolérable. "Alors tu crains de souffrir à nouveau mh ? Je comprends ça... Je suis désolé d'apprendre que Prewett a été incorrect avec toi." Et si tu l'aimais bien, car soutien entre Poufsouffle, à présent il est ton ennemi non déclaré.