You are a winner ft Charlie

You are a winner

feat @Charlie Croupton

Il ne joue pas aujourd’hui. L’équipe est en off pour la semaine. Il en a donc profité pour aller encourager son petit protégé, celui qu’il apprécie et avec qui il fait quelques entraînements de temps en temps. Charlie Croupton. Batteur dans une équipe adverse, mais ce n’est pas pour autant qu’il le déteste, bien au contraire. Ce n’est pas comme cette Leah qui l’énerve au plus haut point. Ils auraient pu bien s’entendre, mais entre eux, ça a été directement une rivale. Une petite garce qui lui envoie des cognards pendant les matchs, et il se fait un malin plaisir de lui rendre.

S’installant dans les gradins, après avoir fait quelques photos et autographes pour quelques fans, il regarde alors le match, observant son petit protégé jouer et voir comment il se débrouille à ce poste. Il n’est clairement pas mauvais. Tout n’est pas parfait, et Don sait qu’il a encore des progrès à faire à ce poste, surtout après son accident, il a quand même perdu pas mal en pratique. Mais il ne lâche rien. Le Quidditch c’est toute sa vie alors il se rattrape comme il peut, se faisant des sessions avec d’autres amis pour remonter son niveau, comme avec Skyler par exemple.

Le match fini, l’équipe est victorieuse et il applaudit sincèrement avant de sortir, attendant dans le hall que son ami sorte des vestiaires. Il en profite pour discuter avec quelques fans au passage, ayant toujours apprécié être sous le feu des projecteurs. Etre acclamé par le public, les entendre crier notre nom, oui ça lui a toujours plu à Donovan. Et il doit dire que cela lui avait manqué quand il avait été absent des stades.

Voyant son ami arriver, il applaudit celui-ci, un petit sourire sur le visage, tout en se relevant, étant adossé contre le mur.

- Félicitation champignon. J’ai un concurrent de taille.

You are a winner

feat @Donovan Lewis

Comment ne pas apprécier tout simplement d'être dans les airs ? Comment ne pas aimer cette adrénaline qui pulse dans les veines, au moment même où le match débute ? C'était ce qui m'avait toujours animé lors des matches au sein de Poudlard, et ce qui m'animera toujours, vu que j'étais parvenu à en faire mon métier. Certes, j'étais pas encore le meilleur dans mon domaine mais ... y'avait toujours moyen d'apprendre. De se dépasser. De faire en sorte d'être le futur meilleur Batteur de ma génération.
Parce que ça me rendrait fier et par extension, B. aussi. Alors, j'avais besoin de cette gloire. De cette célébrité qui me collerait à la peau et que j'apprécierais peut-être un peu trop au demeurant ?

Edwige, elle, avait bel et bien peur que je puisse la gommer de mes souvenirs et même de mon cœur. Qu'à peine le triomphe acquis, elle disparaisse de ma vie. Ça, c'était bien mal me connaître, hein. Puis, j'avais comme mentor ou exemple, le meilleur qui soit. Un rival. Un challenger adverse. Qui était nul autre que le Batteur des Flaquemare, Donovan Lewis. Et pour lequel, j'avais un respect sans bornes.
Il s'entraînait avec moi et j'avais cette impression d'être un tantinet important. D'être son protégé en quelque sorte.

... alors, peut-être que par pur égoïsme, je souhaitais qu'il soit là, à me regarder. Assis dans les gradins du stade de Quidditch, à me voir me démener pour cette équipe des Faucons qui était une autre famille. Famille, que je défendais bec et serres, avec pugnacité. Tant mes Cognards envoyés étaient violents et retors. Parce que je l'aimais la compétition. J'aimais la ressentir. Surtout quand tout se jouait dans un mouchoir de poche et qu'on ne savait pas encore l'issue d'un match.
Même si, notre Attrapeur venait de sonner le glas de nos adversaires.

Mon sourire de renard dépassait toutes mes espérances, alors que je regagnais le sol et les vestiaires, pour me changer. Je délaissais la vareuse à la tête de Faucon, pour revêtir mes habits conventionnels. À savoir mon long pardessus noir, mon polo bordeaux et mon jean. Le tout rehaussé de Dr. Martens plates. Qui pouvait se targuer là aussi, de pas apprécier ces chaussures, hein ? Personne. Empoignant mon sac à dos en toile vert kaki, j'apparaissais dans le hall, sous l'acclamation du public qui était venu nous féliciter.
Mais, au milieu de tous ces faciès inconnus, il y en avait bel et bien un qui sortait du lot. Qui se démarquait.

... Lewis. Donovan.
Tiens donc.
Avais-je été quelque peu exaucé par les anciens Dieux, en le voyant ici ? En ce lieu ? Probablement, hein.

- Champignon ? J'arquais un sourcil tout en ricanant, par ailleurs. ... m'est avis que c'est l'estomac qui parle plutôt que le reste, hein ? À nouveau, un sourire de renard. Merci. Mais, comme tout ... c'est pas parfait. Mais, venant de la part d'un illustre Batteur, je prends ça comme le plus précieux des trésors. Je pouvais pas nier que ça me touchait pas. Parce que ce serait un mensonge, sinon.

Et puis ... parce qu'il avait parlé de champignon :

- T'as pas faim ? T'as du temps devant toi ? Oublié le vouvoiement depuis belle lurette, j'avais accueilli le tutoiement avec mon homologue Batteur, assez rapidement. Puis, c'était relativement chiant les courbettes de toute façon. N'est-ce pas ? B., serait clairement de mon avis. Évidemment.