L'après-midi de ce jour de septembre est agréable. Il fait bon et vous êtes dehors, pour le cours de soins aux créatures magiques. C'est probablement ton cours préféré, enfin tu aimes tous tes cours mais celui-là est agréable parce que vous êtes dehors, et en contact avec des animaux. Et ça, tu adores. Tu aimes les animaux, apprendre comment les soigner, apprendre comment à en prendre soin. Et puis tu trouves le professeur, Monsieur Abbot, passionnant dans ce qu'il dit, dans ce qu'il fait. Et puis, ce cours là, c'est le seul où tu peux vraiment apprendre quelque chose. A force de passer ton temps dans les bouquins, tu as l'impression que tu sais déjà tout ce que tu as à apprendre de la magie. Mais il y a tellement de choses à apprendre sur les animaux magiques, que tu ne pourras jamais en faire tout le tour. Alors tu écoutes, attentivement. Tu te dis que tu iras voir le professeur à la fin du cours. S'il est le directeur de ta maison et que tu échanges souvent des banalités avec lui, notamment vis à vis des sanctions que tu donnes grâce à ton statut de préfet. Mais le professeur Abbot a aussi quelque chose que tu aimerais apprendre de lui : sa legilimancie.
Cela fait un moment que tu sais ce fait sur lui. Tu avais entendu des élèves en parler il y a quelques temps. Tu n'as jamais osé lui demander, te disant que tu pourrais apprendre toute seule, que tu n'avais besoin de personnes. Mais le fait est que tu ne peux pas apprendre toute seule et que tu as besoin d'aide. La legilimancie t'aiderait à t'élever en tant que femme, à savoir ce qu'ils pensent, pour pouvoir mieux les contrecarrer. Bien sûr ça, c'est la version officieuse. Officiellement, tu diras que c'est pour en apprendre d'avantage sur la magie et devenir encore meilleure. Le cours se finit, le reste des élèves part pendant que toi tu te diriges vers le professeur, qui a le dos tourné.
"Excusez-moi Monsieur Abbot, auriez-vous quelques instants à m'accorder ? J'aimerais vous parler de quelque chose"
En tant que parfaite petite Serdaigle, bien éduquée, bien élevée, tu te tiens droite, un sourire sur les lèvres, le noeud dans tes cheveux parfaitement en place.
Il aurait été dommage de ne pas profiter des températures encore douces de septembre. C’est pourquoi Cole décide, en ce jour, de proposer un cours pratique à l’extérieur des murs du château et comme il s’y attendait, ses élèves de sixième année en option « créatures magiques » ne disent pas non à la proposition. Aujourd’hui, il les emmène en forêt afin de leur apprendre à repérer des botrucs et à les appréhender correctement. Ces créatures sont généralement dociles mais elles peuvent devenir agressives si elles sentent que leur arbre est menacé. L’idée est donc de leur enseigner une approche sécuritaire en supprimant tous possibles signes susceptibles d’être interprétés comme malveillants. La plupart des étudiants acceptent volontiers de se plier à l’exercice, tandis que d’autres aimeraient probablement passer directement au travail avec des créatures plus imposantes. Et si ça viendra, Cole ne se voit pas les mettre dès les premières fois face à un hippogriffe, par exemple. Avant cela, il y a d’autres êtres dont il faut apprendre à s’occuper. Et même s’il s’agit d’une créature simple – uniquement en apparence –, Cole fait tout son possible pour transmettre sa passion à travers son enseignement, faisant ses démonstrations avec sincérité et donnant ses explications avec conviction. Parce qu’il sait très bien qu’un professeur passionné est un enseignant qui transmet bien plus efficacement son savoir et les matières qu’il propose ne sont pas simples alors autant tout faire pour que ses élèves s’y intéressent réellement. Sur ce point-là, il pense ne pas trop mal s’en sortir…
Quand arrive le moment de la fin des cours, Cole prend le temps de rester un peu. D’abord pour être absolument sûr que tous les élèves quittent les lieux et ensuite… au cas où certains auraient des questions à lui poser. Les matières dont il s’occupe ne sont pas forcément les plus simples – surtout pour ce qui est créatures magiques et domptage – alors il n’est pas rare qu’un ou plusieurs étudiants prennent quelques minutes en plus à la fin du cours. Un exercice auquel le professeur Abbot se livre volontiers, conscient que ça fait partie du métier. Et justement, cette fois-ci, alors que la majorité de la promotion s’en est déjà allée, c’est une certaine Arabella Parkinson qui s’approche de Cole – occupé à ramasser les quelques affaires prises avec eux pour palier à toutes sortes de possibles soucis. Il n’en est pas à sa première discussion avec elle puisqu’il se trouve que la demoiselle est une Serdaigle et qu’elle est, en plus de cela, leur préfète. Cole étant leur directeur, ils échangent souvent sur nombre de sujets plus ou moins importants comme les sanctions qu’elle peut délivrer, en accord avec le rôle qu’elle occupe. Pour le reste, elle est une élève assidue, intelligente et qui donne de sa personne lors des cours. « Oui, j’ai un peu de temps, miss Parkinson. En quoi puis-je être utile ? », demande le professeur en se retournant pour faire face à la Serdaigle. Une légère grimace passe sur son visage en l’entendant l’appeler « monsieur Abbot », généralement plutôt utilisé pour désigner son père – et parfois son frère – mais il ne relève pas. Dans l’immédiat, ce n’est pas très important. Il préfère patiemment attendre de savoir ce que la jeune Parkinson attend de sa part cette fois-ci.
Tu le genre d'élève à étudier plus que de raison. Mais toi, tu vises l'excellence, toujours. Toujours plus de connaissances, toujours plus de livres à lire, toujours plus de choses à apprendre. Tu ne t'en lasses pas, ni tu n'en es fatiguée. Tu apprécies étudier, durement, passionnément et jamais tu ne pourras t'en lasser en réalité. C'est pour tout ça que tu souhaites apprendre la legilimancie, en plus de prendre un pas d'avance sur le reste des hommes de ta famille, ou des hommes en général, qui souhaiteraient te contrôler. Tu veux toujours avant un temps d'avance, sur tout le monde, pour rester dans l'excellence. Le cours avec le Professeur Abbot se déroule rapidement, c'est une des options que tu as prises parce que les animaux t'intéressent et te fascinent. De plus, ils sont de bien meilleure compagnie que les humains. Aujourd'hui, vous allez apprendre à trouver des botrucs. Tu as lu un livre sur ça, récemment. Tu en trouves un, souris quand il pointe le bout de son corps et approche ta main pour qu'il monte dessus. Tu les trouves fascinants. Mystérieux. Incroyables.
La fin du cours arrive et tu attends patiemment que tout le monde parte pour aller parler au professeur. Tu le fais souvent, si on début tu recevais des remarques désobligeantes des autres élèves, tu as su leur faire fermer leur bouche. Plutôt être crainte qu'humiliée. Plutôt faire peur, que faire rire. Tu interpelles ton professeur qui se retourne vers toi. « Oui, j’ai un peu de temps, miss Parkinson. En quoi puis-je être utile ? » Tu souris, te tenant bien droite devant lui, avec toute la prestance que l'on t'a enseignée dans ta famille.
"Voilà, l'année passée j'ai entendu une conversation entre votre fils et Isaïah Taylor. D'ailleurs ... Toutes mes condoléances, professeur. J'appréciais Duncan"
Un sourire triste barre tes lèvres et tu baisses les yeux. Il est mort en héros et bien qu'il n'était pas un ami, l'appréciais quand même.
"Mais ... voilà, pendant cette discussion il parlait de votre don à la legilimancie et ... c'est une aptitude que j'aimerais apprendre, si un jour vous avez le temps. Et l'envie, évidemment"
Tu ne cherches pas à jouer sur la corde sensible en évoquant son fils. Tu es sincèrement désolée pour lui, pour cette tragédie. Mais comme tu es de nature honnête, tu devais lui préciser comment tu as su pour sa capacité.
Sujet: Re: Legilimancie - Cole & Arabella Dim 7 Mai - 2:44
Legilimancie Ft Arabella
Cole est un professeur accessible. Du moins, c’est ainsi qu’il se définit et qu’il espère être défini. C’est pourquoi il ne refuse jamais de parler avec un élève en difficulté – ou avec des questions – qui vient le voir à la fin de ses cours. C’est le signe d’une volonté de s’investir et d’intérêt pour ce qu’il propose et en tant qu’enseignant, ce serait idiot de les freiner dans leurs envies de réussite. Bien sûr, il voit bien qu’il y a plusieurs profils dans ceux qui requièrent son aide. Il y a les étudiants qui s’intéressent à ses matières mais qui ont des difficultés dans ces dernières. Il y a ceux qui ont moins de curiosité envers elles mais qui désirent au moins obtenir une note correcte à leurs examens. Et puis, il y a ceux qui sont vraiment curieux de ce qu’il propose et qui ont cette envie d’approfondir le sujet. Ce sont là les portraits qu’il retrouve le plus dans ceux qui viennent le voir. Plus rarement, il en croise comme Arabella. Des jeunes qui en veulent plus, encore et toujours ; qui sont avides de connaissances, qui sont curieux de tout. Une attitude qu’il comprend pour avoir été comme ça dans ses plus jeunes années. C’est pour ça qu’il sait que la Parkinson fonctionne ainsi. Ils ont beau avoir eu le plus gros de leurs échanges sur d’autres sujets, il a décelé cela en elle. Une véritable Serdaigle.
Alors non, Cole n’est pas vraiment étonné quand elle vient le voir après le départ de tous les autres élèves. Quand il se retourne vers l’adolescente, c’est avec un sourire et sa bienveillance habituelle qu’il l’accueille, lui demandant ce qu’il peut faire pour lui être utile. Seulement voilà, Cole s’attendait – logiquement – à ce que ça ait un rapport avec le cours d’aujourd’hui ou, au moins, avec les matières qu’il enseigne officiellement. Il ne pensait pas avoir de nouveau ce type de conversation avec un élève. Sa capacité à pratiquer la légilimancie n’est pas censée être connue du grand public, au risque de compliquer ses plans. Qui plus est, la manière dont elle affirme avoir obtenu cette information ne lui plaît pas. Les noms qu’elle mentionne font grincer les dents de Cole. Surtout l’un d’entre eux, à vrai dire. « Je me permets de croire que tu les as entendus par hasard. », et qu’elle n’écoutait pas aux portes. Il ne relève pas la formule adressée à Duncan. Il déteste ce genre de phrase convenue pour ces circonstances. C’est censé être poli, compatissant mais s’il doit être honnête, ça lui file bien plus le cafard qu’autre chose. Évidemment, il se doutait bien qu’à Poudlard, il croiserait nombre d’anciennes connaissances plus ou moins proche de son fils qui feraient facilement le lien entre eux deux mais il se rend compte qu’il a peut-être surestimé sa capacité à encaisser ce genre de remarque. Est-ce qu’il est vraiment destiné à n’être que ce professeur, père d’un de leur camarade héroïquement décédé au combat ? Il ne l’espère pas. Il n’a pas envie d’être celui qu’on regarde avec des yeux tristement compatissant, ni celui qu’on manipule à la simple mention de son fils. « Je doute que la question soit de savoir si j’ai le temps ou l’envie. Ce qui compte, c’est plutôt tes motivations. Pourquoi tu aimerais apprendre la légilimancie ? Qu’est-ce que ça peut t’apporter ? »
Sujet: Re: Legilimancie - Cole & Arabella Mar 6 Juin - 9:14
Legilimancie Ft Cole
Tu entretiens une bonne relation avec tes professeurs, du moins pour la plupart. Tu es une élève appliquée, impliquée, et tu travailles dur pour obtenir les meilleures notes. Tu ne manques jamais un cours, tu rends toujours tous les devoirs à temps. Mais tu as l'impression de stagner dernièrement. Tu veux en apprendre plus, tu veux devenir plus performante, plus douée. Tu es avide de savoir, avide de connaissances et c'est pour cela qu'aujourd'hui, tu as l'intention d'aller parler au professeur Abbot, afin de tâter le terrain, afin de voir s'il pourrait, éventuellement, t'enseigner la legilimancie. « Je me permets de croire que tu les as entendus par hasard. »Pour le coup, tu as réellement entendu cette conversation par hasard, tu n'écoutais pas aux portes, c'était vraiment au détour d'un couloir. Tu as surpris le fils du professeur Abbot et Isaïah Taylor en train de parler de la capacité de legilimens du professeur de soin aux créatures magiques.
"Vraiment par hasard, je vous l'assure."
Tu tiens quand même à le préciser et à l'affirmer. Tu n'aimes pas qu'on doute de toi ou de te franchise. Tu finis par demander s'il peut t'apprendre, s'il peut t'enseigner cette capacité. « Je doute que la question soit de savoir si j’ai le temps ou l’envie. Ce qui compte, c’est plutôt tes motivations. Pourquoi tu aimerais apprendre la légilimancie ? Qu’est-ce que ça peut t’apporter ? » Tu te balances sur tes pieds.
"Eh bien, d'abord, j'aime apprendre. Je suis une élève assidue, j'aime en savoir plus sur la magie et développer mes capacités. En ce moment, j'ai l'impression de stagner alors j'aimerais apprendre d'autres choses" Tu tritures tes doigts avant de relever les yeux vers ton professeur. "Et puis je pense que la legilimencie pourrait m'aider dans le futur. Je compte me faire une place au Ministère et devenir quelqu'un. La condition des femmes n'étant pas toujours ce qu'elle devrait être, je pense que ça pourrait être un atout"
Tu ne sais si tu as réussi à convaincre ou si au contraire ton discours a eu l'effet inverse. Mais tu as décidé d'être sincère et honnête, tu espères que cela sera récompensé.
Quand on est professeur, il convient d’aider ses élèves, de répondre à leurs attentes ainsi qu’à leurs besoins du mieux possible. Autrement, à quoi bon exercer un tel métier ? Pour autant, cela ne veut pas dire que Cole est un enseignant qui laisse tout passer. Ou qui cherche désespérément à se faire bien voir des étudiants. Non, ce qui importe à ses yeux, c’est d’être strict mais juste, que ce soit envers les jeunes sorciers de sa maison ou les autres. Il n’accorde pas plus de traitement de faveur aux Serdaigles qu’aux Gryffondors, Serpentards ou Poufsouffles. Au contraire, il aurait même parfois tendance à se montrer un peu plus nerveux avec les Bleus et Bronzes. Et qu’importe s’il doit être détesté par certains d’entre eux, lui sait qu’il agit ainsi pour leur avenir. Même s’il est évident que les choses se déroulent toujours plus facilement et efficacement lorsque les deux deux partis parviennent à s’entendre. Ce qui est le cas avec Arabella jusqu’ici. Parkinson est ce genre d’élève sur lequel les professeurs n’ont rien de négatif à signaler. Son implication est toujours remarquable et c’est une travailleuse acharnée. Elle est aussi rigoureuse, assidue et des retours que Cole a de ses propres cours ainsi que de ceux de ses collègues, elle n’est jamais absente. On aurait tendance à dire que si tous les élèves de Poudlard étaient comme elle, cela ferait disparaître bien des problèmes.
Mais aujourd’hui, le professeur Abbot ne s’attendait pas à avoir ce genre de conversation avec la jeune fille. Il est toujours prêt à aider, à rendre service mais l’apprentissage de la légilimancie, c’est une toute autre histoire. Pour des raisons évidentes, il n’a pas spécialement envie que tous les élèves du château viennent le voir pour cet intérêt. Déjà, tous n’ont pas les capacités pour maîtriser cette magie – pour ceux-là, ce serait les confronter à des risques inutiles. Et puis, ça attirerait un peu trop l’attention du Conseil des Purs sur lui, déjà qu’il se sait observé par eux. De plus, d’un point de vue encore plus personnel, il n’apprécie pas l’approche d’Arabella. Certes, elle a la franchise de lui dire comment elle a obtenu cette information mais ça n’empêche pas Cole de grincer des dents – sincèrement et douloureusement touché par l’évocation de son fils. Pourtant, il a cet espoir un peu futile qu’elle les ait entendus par pur hasard et ne manque d’ailleurs pas d’en faire la remarque. « Très bien… j’accepte de te croire à ce sujet. », le droit au bénéfice du doute. Peut-être qu’il fait une erreur, peut-être qu’Arabella est une menteuse très convaincante mais pour ce qu’il sait d’elle, il a envie de lui accorder au moins cette confiance. Toutefois, lorsqu’elle révèle son désir d’apprendre la légilimancie, les sourcils de Cole se froncent. Enseigner, il peut toujours. Trouver le temps, l’envie, il peut également. Mais ici, ce sont les motivations qui importent, ce qu’elle compte faire de ce nouveau pouvoir s’il accepte sa demande. Une question qu’il pose directement, attendant patiemment la réponse de la Serdaigle. Quand celle-ci arrive, il l’écoute attentivement et n’est pas très surpris. « C’est très bien de vouloir élargir ses horizons pour ne pas faire du surplace mais il y a des apprentissages moins risqués que la légilimancie pour ça. », et bien moins sujets à une mauvaise utilisation, qui plus est. La suite, en revanche, le fait grimacer. L’Abbot n’ignore pas les positions matriarcales des Parkinson et s’il n’a absolument rien contre cela – au contraire –, il n’est pas convaincu qu’agir de cette façon l’aide réellement. « Je salue ton ambition et ton désir de te faire une place au Ministère en tant que femme. Toutefois… l’utilisation de la légilimancie dans un cadre strictement personnel peut facilement mener à d’importantes dérives et par extension, à des conséquences désastreuses. », il imagine aisément comment elle pourrait s’en servir : s’insinuer dans l’esprit de ses collègues, connaître leurs plus sombres secrets et s’en servir pour les faire chanter. Tout cela parce qu’il aurait eu l’imprudence de lui transmettre cet enseignement. Il ne dit pas qu’elle va forcément s’en servir ainsi mais c’est une possibilité que son éthique morale l’oblige à ne pas ignorer. « Ta franchise t’honore, miss Parkinson et ton combat est louable mais sans doute doit-il y avoir d’autres atouts dans lesquels tu pourrais puiser à l’avenir. »
Sujet: Re: Legilimancie - Cole & Arabella Mer 25 Oct - 12:45
Legilimancie Ft Cole
Le professeur Abbott est dur en affaire et ça, Arabella le sait. Bien qu'elle aime ses cours, comme tous les cours en soit, elle le trouve parfois un peu dur. Quand il veut savoir ses motivations, Arabella se sent piégée. Elle n'a pas de réelle motivation, en réalité, si ce n'est accroître son pouvoir et ses connaissances en magie. Elle tente de s'exprimer du mieux qu'elle peut, et de paraître sûre d'elle. C'est histoire avec le ministère, ce n'est pas vraiment un mensonge. Elle compte y travailler et y faire sa place. « C’est très bien de vouloir élargir ses horizons pour ne pas faire du surplace mais il y a des apprentissages moins risqués que la légilimancie pour ça. » Elle fait une moue, elle n'aime pas qu'on la contredise. « Je salue ton ambition et ton désir de te faire une place au Ministère en tant que femme. Toutefois… l’utilisation de la légilimancie dans un cadre strictement personnel peut facilement mener à d’importantes dérives et par extension, à des conséquences désastreuses. »
"Ce n'est pas vraiment personnel puisque c'est mon futur professionnel. Quelles conséquences désastreuses pourrait-il y avoir ?" Elle penche la tête sur le côté avant de reprendre : "Pourquoi avez-vous appris la legilimancie vous ? A moins que ce soit un don de naissance ?"
Elle est réellement intéressée par la question. « Ta franchise t’honore, miss Parkinson et ton combat est louable mais sans doute doit-il y avoir d’autres atouts dans lesquels tu pourrais puiser à l’avenir. » Elle fait une moue. Elle n'aime vraiment pas qu'on lui dise non, elle n'en a pas l'habitude surtout. Elle noue ses mains devant elle, gigotant sur ses pieds.
"Ecoutez Monsieur je ... Je sais que vous prenez des précautions et que vous voulez vous assurer de mes intentions louables mais c'est surtout que je veux m'améliorer en magie. Mon don de voyance me servirait déjà à faire de mauvaises choses, pas besoin de légilimancie" Elle hausse les épaules. "Mais je comprends et j'accepte votre décision. Je trouverais bien quelqu'un pour m'apprendre j'imagine. Ou je m'y essaierais seule"
Sujet: Re: Legilimancie - Cole & Arabella Mar 9 Jan - 16:41
Legilimancie Ft Arabella
Il se montre parfois dur et peu facile à convaincre, il le sait. Mais il ne peut pas accéder à toutes les requêtes, qui plus est lorsqu’elles concernent sa capacité de legilimens – qu’il pensait avoir réussi à garder secrète mais qui s’avère en fait être un véritable secret de polichinelle. Combien d’autres élèves sont encore susceptibles de savoir qu’il maîtrise ce don ? Et si cela revient au Conseil des Purs qui pourrait penser qu’il l’utilise à des fins d’espionnage ? Ils ne seraient pas totalement dans le faux mais ce serait problématique pour Cole. Le professeur se retient de trop y songer, préférant plutôt faire tout ce qu’il peut pour rester focaliser sur la discussion en cours avec miss Parkinson.
Il s’empresse de lui poser la plus élémentaire des questions dans ce genre de situation. Celle qui consiste à connaître ses motivations. Cole est méfiant par nature, il a du mal à concevoir qu’on puisse vouloir s’initier à ce type de magie sans avoir absolument aucune arrière-pensée, aucun but derrière cela. Lui-même ne s’est pas infligé cet enseignement rude et compliqué sans avoir ses propres raisons. Il l’écoute, sincèrement curieux d’en connaître davantage. Et s’il ne doute pas de sa sincérité lorsqu’elle termine son argumentaire, l’Abbot s’il peut accepter cette réponse. Ce qu’il tente immédiatement de lui faire comprendre avec le tact qu’un professeur se doit d’avoir. Bien sûr, il semble évident que ce n’est pas là la réponse qu’elle attendait – il le voit à sa moue – mais c’est pourtant celle qu’il donne. « Futur professionnel qui relève de vos ambitions personnelles. », la nuance est mince, c’est certain mais elle existe et l’ignorer peut être une erreur. « Eh bien, tout dépend de la façon d’utiliser ce don. Si on s’en sert pour faire du chantage à ses collègues, par exemple… il est quasiment certain qu’ils chercheront à se venger, à renverser le rapport de force d’une manière ou d’une autre. Parce que c’est généralement ainsi que ça se passe. », les hommes – comme les sorciers – fonctionnent de cette façon. C’est la triste réalité de leur monde.
« La légilimancie n’est pas un don inné. Elle s’acquiert par un apprentissage rigoureux, long et très difficile. Un enseignement que j’ai moi-même suivi. », et il en a eu, des moments compliqués. Il est même parfois arrivé qu’il songe à abandonner mais le soutien de Wallace a été déterminant pour qu’il arrive au bout du processus. « Je l’ai apprise avec l’envie qu’elle me serve pour quelque chose de bien plus grand que ma propre personne. Que je puisse être utile à des gens qui en ont besoin grâce à elle. », jamais il n’a eu l’intention de l’utiliser pour colporter des commérages. La pensée ne traverse même pas son esprit tant elle va à l’encontre de ses valeurs. Cole n’est pas parfait, loin de là et il en a parfaitement conscience mais au moins, sur ce point, il espère ne pas se tromper. Alors même s’il apprécie l’honnêteté de la Serdaigle, il n’est pas certain de pouvoir accepter sa demande et c’est ce qui ressort de sa conclusion. Hélas, ce n’est pas simple. Sa réponse déçoit, cela se voit à l’attitude d’Arabella qui affirme pourtant comprendre les raisons de ce refus. Ou n’est-ce là qu’une stratégie pour le faire changer d’avis ? « J’ignorais que tu avais un don de voyance. », il hausse les sourcils. La voyance peut aussi servir à faire le mal, elle a raison. Si cette information le fait réagir, c’est pourtant bien la suite qui le pousse à relever le nez. « Tu veux dire que tu l’apprendras de toute manière ? Que ce soit avec quelqu’un d’autre ou seule ? », quoi qu’il ne lui conseille pas le dernier plan.
Dernière édition par Cole R. Abbot le Lun 29 Avr - 17:54, édité 1 fois
Arabella V. Parkinson
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Sujet: Re: Legilimancie - Cole & Arabella Mar 5 Mar - 14:03
Legilimancie Ft Cole
Arabella ne pensait pas que le professeur Abbot se montrerait si réticent à l'idée de lui enseigner la Legilimancie. C'est un talent qu'elle tient à développer, et elle le fera d'une manière où d'une autre. Il n'a pas l'air de vouloir l'aider, et semble même plutôt vouloir lui faire une leçon de morale, ce qui l'agace au plus haut point. Elle n'a pas besoin de leçon de morale, et elle se sent insultée. « Eh bien, tout dépend de la façon d’utiliser ce don. Si on s’en sert pour faire du chantage à ses collègues, par exemple… il est quasiment certain qu’ils chercheront à se venger, à renverser le rapport de force d’une manière ou d’une autre. Parce que c’est généralement ainsi que ça se passe. » Elle arque un sourcil.
"Le chantage est la force des plus faibles. Et je ne fais pas partie de ceux-là."
Rétorque-t-elle en se tenant d'aplomb, sans défaillir face à son professeur. Elle obtient toujours ce qu'elle veut, d'une façon où d'une autre. Si lui ne l'aide pas, elle trouvera bien de l'aide ailleurs. « La légilimancie n’est pas un don inné. Elle s’acquiert par un apprentissage rigoureux, long et très difficile. Un enseignement que j’ai moi-même suivi. » Elle l'écoute en acquiesçant. Cela ne lui fait pas peur. Arabella Parkinson n'a peur de rien. « Je l’ai apprise avec l’envie qu’elle me serve pour quelque chose de bien plus grand que ma propre personne. Que je puisse être utile à des gens qui en ont besoin grâce à elle. »
"L'avez-vous déjà été, dans le passé ? Avez-vous résolu de grands mystères ?"
Elle demande ça avec une réelle curiosité, ponctuée néanmoins de sarcasme dissimulé. « J’ignorais que tu avais un don de voyance. » Elle sourit.
"Les femmes de ma famille sont dotées de ce don depuis des siècles, je pensais que vous le saviez, Monsieur Abbot."
Elle accentue son nom de famille, lui-même étant sang-pur. Arabella continue sa plaidoirie, espérant bien parvenir à le faire changer d'avis. « Tu veux dire que tu l’apprendras de toute manière ? Que ce soit avec quelqu’un d’autre ou seule ? »
"En effet, mais je trouverais bien une autre personne qui désirera me l'enseigner, donc ..."
Elle hausse de nouveau les épaules, avant de ramasser son sac, prête à partir. Elle espère quand même qu'il accepte, cela lui éviterait des recherches supplémentaires.
"Je ne vais pas vous déranger plus longtemps, désolée de vous avoir importuné."
Elle s'apprête à partir, mais garde espoir qu'il ne la retienne.
Sujet: Re: Legilimancie - Cole & Arabella Mer 1 Mai - 15:27
Legilimancie Ft Arabella
Si Cole est tenace dans son refus, il se doit tout de même de prendre en considération la persévérance et la ténacité de miss Parkinson. Cela, il ne peut lui enlever et ce sont des qualités qu’il sait apprécier en d’autres circonstances – autrement dit, quand il n’est pas lui-même la victime de ces traits de caractère. Alors il lui donne ses arguments, ses raisons d’être septique face à cette demande. Bien sûr, sa réponse peut être blessante mais il estime que c’est important de passer par là, de tout mettre à plat dès le début afin que sa façon de penser soit clairement comprise – tout comme les risques que comporte l’apprentissage de la légilimancie. « Sans aucun doute mais je me dois d’envisager toutes les possibilités et de les émettre. Je pense que tu peux comprendre. », s’il a insinué par erreur qu’elle est capable de chantage ou qu’elle est faible, ce n’était pas son intention. Une personne faible ne ferait certainement pas preuve d’autant d’aplomb en se tenant face à lui.
Il poursuit pourtant ses explications. Indiquant que la légilimancie n’est en aucun cas une capacité à prendre à la légère et qu’il faut avoir conscience du niveau de difficulté de son apprentissage. Entre autre par le fait que cette magie ne s’obtient pas naturellement. Pour chaque nouveau sorcier qui ose prétendre à son contrôle, il est obligatoire de partir de zéro. Il n’est pas rare que des apprentis abandonnent parce qu’ils n’avaient pas réellement pris conscience de cela au préalable. Toutefois, quand Cole vient à expliquer et à insister sur ce point avec Arabella, il ne doute pas qu’elle l’a entendu. Elle n’est pas une Serdaigle pour rien, l’apprentissage ne lui fait pas peur et c’est une chose qu’il a pu constater. Alors, il évoque ce qui l’a lui-même poussé à passer le cap de cet enseignement – l’ayant fait pour des causes plus nobles que sa propre personne. Et soudain, la question l’étonne, faisant arquer ses sourcils avant qu’il ne reprenne rapidement contenance pour répondre. « J’aime à croire que c’est le cas, en effet. Mais dans la plupart des cas, c’est difficile à savoir. », simplement parce qu’on ne voit pas forcément tout de suite les conséquences de nos actes et que les impacts peuvent parfois se faire à plus long terme.
« J’ai dû le savoir un jour mais je n’ai que très peu eu l’occasion de côtoyer des membres de la famille Parkinson. », et donc peu d’occasion de vérifier cela. S’il tique sur l’insistance placée sur son nom de famille et grimace à la mention du terme « monsieur » plus que « professeur », Cole ne relève toutefois pas. Ce serait bien puéril dans cette situation et s’il sait parfois agir comme un gamin, il n’a pas envie d’entrer dans ce type de discussion avec une adolescente. Mieux vaut recadrer la conversation sur leur sujet principal même si la suite ne plaît guère plus à Cole. Elle est convaincue de trouver une autre personne qui acceptera de lui enseigner et c’est tout à fait possible. Seulement, il est également envisageable qu’elle tombe sur une personne bien moins attentionnée que le professeur Abbot et qu’elle finisse par s’en mordre les doigts d’une manière ou d’une autre. Peut-il réellement accepter cela en tant que professeur – un titre qui laisse entendre qu’il a quelques menues responsabilités envers ses élèves ? Il n’en est pas certain. Le temps de cette réflexion, il constate qu’elle est sur le départ, s’excusant au passage de l’avoir dérangé. « Miss Parkinson. Une minute. », dit-il avant qu’elle ne disparaisse. Impossible de dire si ce qu’il fait est une bonne ou une mauvaise idée. Peut-être qu’il va le regretter, peut-être pas. Dans tous les cas, tout semble indiquer qu’il vaut mieux faire ainsi dans l’immédiat. « Si j’accepte de te prodiguer cet enseignement, je tiens à ce que tu respectes quelques conditions. Deux, en fait. Et elles sont non-négociables. », il attend de voir si cela l’intrigue avant de poursuivre. « La première consiste à suivre toutes mes consignes dans le cadre de ces leçons. C’est un apprentissage difficile comme je l’ai dit et aucun de nous ne s’en sortira s’il y a des remises en question ou des doutes. », pas qu’il imagine qu’elle soit ainsi mais il est bien placé pour connaître la propension des Serdaigles à vouloir des explications sur tout et parfois rien. « La deuxième consiste à ne jamais parler de ces leçons à quiconque et à ne jamais dire qui te l’a appris. Si l’une de ces règles est brisée, les cours de légilimancie cesseront immédiatement. À toi de voir si ça te convient et si tu te sens prête à les respecter. Le souafle est dans ton camp. »
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