Intrigue 4 √ équipe 2 (étudiants)

Le labyrinthe

Intrigue 4

« Donc nous y voilà. Que le meilleur gagne, Evan » Comme si elle était sincère. Il affiche un faux sourire, du genre compagnon idéal qui sera justement fair-play et bon joueur. Evan ne l'est pas et encore moins avec la fille McKinnon. Elle est arrogante, imbu d'elle même et persuadée d'être au dessus de tout le monde de part sa magie si exceptionnelle. Evan ne l’apprécie pas et pire, il voudrait effacer ce sourire fier qu'elle peut afficher et cet air confiant qu'elle a sur le visage trop souvent. Il est au dessus d'elle, quoi qu'elle dise et qu'elle pense il sera au dessus d'elle et le lui fera comprendre au bon moment. Alors il attaque le premier mais la garce est rapide, elle se lève et l'électrocute sans aucune douceur alors qu'il se laisse trébucher sous la sensation désagréable du sort qu'elle lui lance. Il prend quelques secondes pour se remettre, remarquant que son épaule gauche est un peu brûlée à cause du sort lancé. Rien de grave, rien qui ne peut l'empêcher de relever le bras fièrement et de préparer la suite. « Bien joué. Je reconnais que tu es rusé, c'est un talent qui va à toutes les personnes de notre maison. » Dit-il en relevant la tête et en pointant sa baguette sur elle. Puis il dévie son geste vers sa jambe et ordonne un sort, censé lui briser la cuisse dés qu'il frappera sur elle. « Ossifragus ! » Dit-il en retenant sans peine son sourire. Il ne peut pas envoyer de sort impardonnable et c'est bien dommage sinon elle se tordrait déjà de douleur sous ses yeux. « Et si je perd, au moins je t'aurais laissé un petit souvenir. » Ajoute le sang-pur d'un air supérieur alors qu'elle devra sans doute se promener quelques temps avec un plâtre pour contre la fracture de sa cuisse.

Le labyrinthe

Intrigue 4

Ce n'est plus un combat entre élève où même un duel pour gagner, ça devient un duel pour leurs idées, leur idéologie et ce qu'ils défendent bec et ongle. Marlène qui défend la veuve et l’opprimé et Evan, qui ne jure que par la cause qui marque son avant bras droit à présent. Et la réussite leur permettra de faire gagner un camp où l'autre, ce n'est plus un duel mais bien une sorte de prequelle à la guerre qu'ils sont entrain de faire. La haine, la colère se lit sur leur visage alors qu'ils se balancent plusieurs sorts sans même s'arrêter. Et avec plaisir il entend l'os de sa cuisse craquer, signe qu'il vient de se briser et qu'elle devra avaler des potions pendant plusieurs jours pour le guérir. « Alors laisse moi te rendre la pareille, Rosier. Ossifragus ! » Il lâche un râle de douleur alors que sa jambe droite se brise également et qu'il tombe à genoux, les deux mains par terre et sa baguette devant lui. Il ne baissera pas les bras, jamais il n'abandonnera un combat comme celui-ci. C'est pour ce genre de moment qu'il adore se battre, il a l'impression qu'à tout moment elle va l'achever mais cela ne vient pas. « Je suis un Rosier Marlène... » Murmure Evan en relevant la tête et en la regardant. Il serre les dents, la veine sur sa tempe droite bat sous sa peau, signe qu'il souffre et qu'il se retient de hurler. Aucun son de douleur ne sortira de ses lèvres à nouveau, c'est ainsi qu'il a été élevé. Il sait qu'il peut souffrir, avoir mal à tout instant mais par fierté il ne lâche aucun son. Et en prenant quelques secondes il parvient à se lever, sa jambe droite est dans un mauvais axe, preuve qu'elle est brisée et qu'il ne peut plus marcher. Mais au moins, il est debout sur une seule jambe et peut regarder bien fièrement Marlène. « Jamais tu ne pourras m'abattre. » Dit-il avant de lever sa baguette et de lui lancer un dernier sort. « Expelliarmus ! » Ordonne le sorcier avec succès alors que les effets ne se font pas attendre. Désarmée, il ne lui reste plus qu'à abandonner. Et la douleur redouble si bien qu'il pointe sa baguette sur sa jambe et lance un « Ferula. » pour qu'une attelle vienne s'enrouler autours de sa jambe. Mais ce n'est pas assez, il ne peut toujours pas marcher et il devra appeler les aurors si ils veulent quitter le labyrinthe. « Tu t'es bien battu Marlène, bravo. Tu fais honneur à notre maison. » Dit-il sincèrement, avec un hochement de tête. Il est peut-être difficile à vivre et c'est un mangemort assuré, mais au moins il est bon joueur et honnête.