Intrigue 4 √ équipe 3 (étudiants)

Le labyrinthe

Intrigue 4

Il ne parvient pas à faire un sort convenable, simplement car le stress est là, présent, violent comme une vague qui déferle en lui et le fait trembler. Alors il cherche des yeux quelqu’un, une âme amicale qui saura le rassurer. Lily est déjà loin mais il croise le regard d'Oswin. Un ami, étrange quand on connaît leur amour pour leur maison et les qualités qui font qu'ils sont normalement opposés l'un à l'autre. Mais Oswin lui sourit, lui fait passer une vague de calme avec un regard appuyé. Et il respire aussitôt, comme lorsqu'ils font des séances de méditation et que l'asiatique l'apaise avec sa simple voix. Remus sait que le filet du diable n'est que la première épreuve mais il se rend compte également qu'il a été bien plus marqué par l'attaque qu'il ne le pensait. Il est paralysé, le regard glacial et la voix moqueuse du mangemort qui l'a attaqué ne font que renforcer son angoisse. Alors il s'agite, de plus en plus et sans pouvoir se contrôler, se laisse envahir par la plante. Les ténèbres, le noir, la fin.

Concentration.

Tu essaies de laisser tes inquiétudes derrière toi – les sortilèges ratés et les incertitudes. Et t’empoignes fermement ta baguette, comme si l’action pouvait t’aider à rester concentrer, à te focaliser sur la tâche du jour. L’idée : survivre dans un labyrinthe, et oublier que les sortilèges n’ont jamais été ton fort. Pas que tu sois mauvaise en soit, sommes toute médiocre … seulement, la théorie des sortilèges t’apparait plus intéressante que la pratique.

Un bourdonnement étrange attire alors ton attention, alors que t’avançais, sur la défensive. Tu te retournes aussitôt pour en découvrir l’origine. A quelques mètres de là, une nuée de bestioles bleues s’avance, menaçante. « Des billywigs ! », t’exclames-tu aussitôt, partagée entre la surprise de finalement en voir, la volonté d’en attraper quelques-uns (Fergus devrait trouver une utilité dans ses potions) et l’envie de partir en courant. T'observes les créatures, les sachant en principe peu enclines à venir piquer ... mais quelqu'un a dû les énerver en amont. Tu retiens un léger cri alors que tu sens l'une d'entre elles enfoncer son dard dans ton épaule.

Observer les billywigs, c'était malin comme idée. Connaissant les aurors et, surtout, le but de l'entraînement ... t'aurais du te douter qu'il ne s'agissait pas d'une visite innocente. Pestant contre toi même, sentant les effets du poison se répandre lentement dans tes veines, tu lâches un : « Stupéfix! Si vous pensiez m'avoir comme ça ... ». Stupéfix ... le premier sort qui t'est venu à l'esprit. Un réflexe acquis sur l'île de Barra, suite à des années d'observation. S'il fonctionne sur un dragon, tu penses bien qu'il peut également fonctionner sur une nuée de Billywig. A présent immobile, t'en profites pour récupérer l'une des bestioles et la mettre dans ton sac.

Oui, sans aucun doute, Fergus sera content.

Le filet du diable semblait loin derrière et le petit groupe s'était mis à avancer dans un silence lourd de sens, Remus était tombé au combat et avait sans doute été rapatrié au château. Raven sentait naître dans son ventre une légère boule d'anxiété pourtant elle n'avait aucune raison ; elle connaissait sa théorie par cœur il ne lui restait plus qu'à l'appliquer et tout irait bien non ? Elle guettait le moindre bruit et lançant des regards furtifs à gauche et à droite s'attendant malgré tout au pire.

Un battement d'ailes puis un autre, l'air bourdonnait. Raven tourna sur elle même cherchant l'origine puis leva la tête apercevant enfin les petites créatures responsables de tout ce bruit : des billywigs, sales petites pestes bleus dont la piqûre est vénéneuse. Il ne fallaitt pas se laisser toucher, surtout.

Raven tentait d'éviter tant bien que mal de se faire piquer et dégaina à nouveau sa baguette, il n'était pas question de se laisser emporter par ses inquiétudes. Elle n'était pas la seule à lutter après tout, elle s'appuya contre une haie pour protéger son dos et leva sa baguette.

"Stupefix !"

Elle était bien décidée à ne plus se laisser envahir par la peur, pas encore. Raven essayait de repérer ses amis dans tout ce brouhaha en vain. Son sort non seulement échoua mais elle fut soulagée de ne sentir aucun dard empoisonné lui piquer le chair. 

Le premier sort de Raven était un échec mais elle avait pris une bonne résolution en entrant de le labyrinthe : Ne pas se laisser abattre et elle n'avait pas dit son dernier mot. Elle se releva de son échec pour une seconde tentative espérant que celle-ci soit plus fructueuse que la précédente mais ce n'était pas encore gagné.

Autour d'elle, certains de ses camarades s'étaient fait piquer par les dards de Billywings, elle lança un regard inquiet à sa camarade Ysolte et puis à Regulus elle espérait du fond du cœur qu'il se remettraient de l'attaque mais pour l'heure elle devait agir et se comporter en bonne Serdaigle elle leva alors sa baguette pour une tentative espérons-le plus fructueuse que la précédente :

"Stupefix"

Il grimace en voyant Remus restait coincé dans le Filet du Diable, ne se laissant pas longtemps apitoyé qu'ils repartent déjà dans le labyrinthe. Il reste proche de Regulus, Raven non loin, sur ses gardes avec la baguette à la main. Parce qu'il soit un habitué de ces jeux de baguettes, il est plus souvent à utiliser sa langue pour combattre. Mais soit - c'est le jeu après tout - et il tâche de pas prendre cela trop au sérieux tout compte fait.
Encore moins quand il y a les Billywigs qui leur viennent dans une nuée cruelle. Il grogne, alors que les créatures attaquent déjà sans relâche.
Il entend grogner Regulus dans son dos, mais quand il fait volte-face c'est dans l'épaule qu'il sent le dard lui arracher la peau pour lui faire tourner la tête. « Brûle Billywigs, que tes ailes s'enflamment ! » Hurle-t-il avant que sa baguette ne jette les gerbes d'un Incendio informulé.

Les sorts résonnent encore dans ta tête, s’y répercutent comme un écho oublié. Tant d’immobulus que d’incendio, dont le nom t’agite d’un feu ardant. Amie des bêtes, tu ne comprends pas comment Oswin se laisse aller à ses extrémités ; mais tu te dis qu’il n’est pas une rivière de feu pour rien.

Le bourdonnement des Billywigs n’étant plus, le calme se dépose comme un limon sur ton esprit. Mais il est agité, perturbé par les piqûres de tantôt. Un peu à l’Ouest, t’avances droit vers le Nord, chancelant mais pas trop jusqu’à ce que ton groupe arrive devant une porte. Instinctivement, tu fais le décompte : une porte, deux de tension, trois billywigs en poche, quatre maisons, cinq bonbons, six participants. Malgré le mal de crâne tambourinant à tes tempes, il ne te faut pas l’aide de Morgane pour comprendre que l’un d’entre vous doit rester en retrait – et, de préférence, la Bulstrode.

Arrivée parmi les premières, tu t’empares de deux bonbons, en lançant un à ta compatriote de Serdaigle. Pour toi, cette maison est comme ta deuxième famille et la devise du clan s’y applique. Aoniabh ri chéile, unité et loyauté – et toutes les conneries qui s’y apparente.
« Raven, attrape. Les autres, démerdez-vous, » lâches-tu à voix haute, tout sourire, hoquetant à la suite et échangeant un regard désolé avec Simon. Mais maintenant que t’y penses, t’aimes pas cette idée. T’aimes pas l’idée de manger ça dans l’hypothèse hypothétique qu’un bonbon te permette de rétrécir.

En soit, l’idée est intéressante.
Si le labyrinthe n’était pas remplis de créatures … où un essaim de Billywigs à lui seul pourrait alors être mortel. Tu t’imagines déjà rencontrer une araignée, version XXL, prête à te dévorer après t’avoir enveloppée dans un cocon réconfortant.
Mais pourquoi rétrécir si tu peux, a contratio, agrandir la porte ? Certes, t'es pas une experte en sortilège mais tu te débrouilles suffisamment. Baguette dirigée vers la porte, tu lances un sort d’amplification muet. Un filet de lumière vient s'en échapper pour venir frapper contre le bois de la table. Au moins, le sort est réussi.
Et t'as toujours un bonbon en possession.

HJ - le sort est réussi, Yso a un bonbon ... je laisse aux admins la décision finale (genre si la porte est protégée et que rien ne se passe malgré tout )